Claude Eidelstein but le calice budgétaire jusqu'à la lie
Claude Eidelstein ne jettera pas la pierre...
Tourmente poitevine ou la pression fiscale décomplexée
0,9 de Pâques : cap, cap, cap, codex !
Fibre budgétaire : cachez cette taxe qu'un rigoureux socialiste ne saurait voir !
Le transport gratuit d'une exaspération budgétaire
0,9% : l'Impôt d'un passé de l'Imprévoyance
Alain Claeys a sauvé la CAP de la faillite !
La Sarkozie transporte la CAP à grande vitesse
Poitiers, une héritière un peu gauche
Poitiers s'enlise dans la précarité
La CAP revisite le quart d'heure poitevin
Le Grand Poitiers fait son chemin et ses tuyaux
Ryanair : Alain Claeys retrouve le CAP de l'intérêt général et fend l'armure
Poitiers choisit les régressifs de Total pour Toumaï
Un tunnel pour la Ganterie, parce que Poitiers le vaut bien
Poitiers, si chère à leur cœur...
Poitiers en lutte contre la négligence et l'abandon
Les mille et une couleuvres de l'impôt LGV avalisé par la CAP
CAP : le devoir d'exemplarité en question
Alain Claeys contraint et forcé à jouer Collectif
Poitiers-sécurité : « Logiparc-SIPEA » a la hache, elle aime
Quand Alain Claeys caresse la démocratie participative
Poitiers paupérisée !
PLU de Poitiers : un bourgeois, une poule, assis sur un tabouret...
Le bourgeois transparent
Le CCJ et le bon bourgeois
Is not CAP sexy ?
CAP sur LGV : le côté obscur de la transparence
CAP : frondaisons estivales de « la réserve d'indiens »
Claude Thibault et le CAP de la verte fronde
Chauffage des Couronneries : Alain Claeys s'émancipe de Jacques Santrot
Poitiers-Jeunes : Alain Claeys s'émancipe de Jacques Santrot
CAP : l'attelle du 18 juin (acte 2)
CAP : l'attelle du 18 juin (acte 1)
LGV : l'État Sarkozy c'est la CAP ...itulation ! (acte 2)
LGV : l'État c'est la CAP ! (acte 1)
Poitiers et le poing d'honneur d'Aurélien Tricot
Huis clos de Poitiers, une certaine idée de la transparence (acte 2)
Huis clos de Poitiers, une certaine idée de la transparence (acte 1)
Entre Rachida Dati et Alain Claeys, un lapin rose se pose (acte 2)
Entre Rachida Dati et Alain Claeys, un lapin rose se pose (acte 1)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 5)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 4)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 3)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 2)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 1)
Conseil CAP : Philippe Brottier, dignité fontenoise (acte 3)
Conseil CAP : Philippe Brottier, dignité fontenoise (acte 2)
Conseil CAP : Philippe Brottier, dignité fontenoise (acte 1)
Cantine de Poitiers : Alain Claeys très soupe au lait !
Poitiers sereine... Mais que fait Alain Claeys ? Il investit...
Alain Claeys, président de la CAP, ne créera pas de nouvel impôt
Coeur d'agglo : Poitiers accroche un Lion de plus à son blason (acte 2)
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Rires sous CAP : déboires à plus soif du Poitiers fiscal !
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Tandem pictave Claeys-Desbourdes : « je t'aime moi non plus ! »
Poitiers, délicate démocratie locale selon Alain Claeys
Poitiers d'Alain Claeys, si bien en son Conseil...
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51ème Chronique
Poitiers s'enlise dans la précarité
Kritix, le Tuesday 30 March 2010 -
5379 consultations -
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Ce 22 février 2010, 18h00, lors du conseil municipal de Poitiers, la tension était à son comble... La majorité fébrile constatait amèrement la contagion sécuritariste, jusqu'à présent cantonnée aux grandes métropoles... Le « Poitiers paisible » versera donc sa contribution en hommage aux « victimes » d'un sentiment d'insécurité évanescent parfois, prégnant le plus souvent ! Si la sécurité des biens et des personnes s'impose à tous dans un État de droit, il n'en demeure pas moins que la quiétude d'une cité tient pour l'essentiel autant à la politique qui y est menée, qu'au niveau de précarité. Et ici, la langue de bois ne tient plus face aux évidences.
Une paix civile sur la mauvaise pente
Conseil municipal "orientations budgétaires" du 22 février 2010, salle des Échevins à l'Hôtel de Ville de Poitiers.
© kritix.com
Le premier édile de la bonne ville de Poitiers, Alain Claeys, tança les pourfendeurs de ses choix en matière de sécurité publique. Il rappela, éveillant l'homme de gauche qui s'était assoupi, qu'il ne laisserait jamais le mouvement social être muselé, ni être dégradé par l'insécurité : tous les poitevins ayant droit à une quiétude maîtresse, jusqu'à présent, du plus grand nombre. Le maire se raidit : « C'est le droit à la tranquillité ! ». L'opposante de gauche Maryse Desbourdes, très remontée par la dérive sécuritariste de « Poitiers la militante », ne renia pas ses combats politiques et campa sur ses positions en stigmatisant le modèle sarkozyste éhonté, dangereux et étranger à la France de gauche.
Une opposition municipale contournée avant les orientations budgétaires
L'opposant UMP Stéphane Braconnier, avec son tempérament des plus vifs, s'indigna que l'opposition n'ait pas pu s'exprimer dans « Poitiers magazine » (la revue publicitaire de la commune). Le président-député maire se retrancha derrière le tout juridique, faisant valoir qu'il s'agissait en l'espèce d'un numéro spécial et que la loi n'oblige pas à laisser l'opposition s'y exprimer. Il est intéressant de voir combien la diversité idéologique d'une commune n'a pas droit au chapitre, malgré ce qu'elle représente dans le corps électoral. Nous avons ici une atteinte au débat démocratique pour mieux faire taire ce qui n'est pas cloné. La majorité se mura dans un silence complice et, comme un seul homme, par la voix du seul président député-maire, elle chemina vers d'autres cieux plus cléments, moins impertinents... Le mode de scrutin des municipales, voulut par le bipartisme « triomphant », à ceci de formidable qu'il permet de conduire la réalité du pouvoir tout en piétinant, en toute légalité, les représentants de l'autre partie du corps électoral !
Alain Claeys et son bilan d'étape : « Je ne suis pas l'élu à risque zéro ! »
L'une des ouvertures... du bureau du maire de Poitiers, un soir d'avril 2009.
© kritix.com
« Je remercie pour le travail accompli, pas simple depuis deux ans, considérable ; qui n'aurait pas été possible sans l'implication de tous. Un budget c'est un acte politique fort. » Le maire se félicita que ses engagements aient été tous mis en route avec, en ligne de mire, la solidarité et l'avenir de la CAP ; le tout basé sur les partenariats et alliances avec les autres collectivités locales et les services de l'État. Le maire se montrant bienveillant et grave, un brun paternaliste : « [Durant ces deux ans,] il nous est arrivé des choses [...] abordées avec méthode et une très grande sérénité. Les arènes, c'est simple et compliqué » Le maire rappela qu'il prit un arrêté ; et comment cet arrêté mena à la fermeture des arènes. Puis il précisa : « Elles s'ouvriront le premier septembre prochain. Je ne suis pas l'élu à risque zéro ! C'est un site bien situé, une capacité de parkings [...]. Dans cette difficulté, je me suis rendu compte qu'il manquait des grandes salles. » Puis, se tournant vers l'opposition, le maire continua, visiblement irrité, : « Je suis un tout petit peu mieux informé que vous ! Je savais que j'aurais beaucoup à faire avec les équipements sportifs. » Voilà qui est bien dit ! Maintenant que tout le monde est d'accord sur les lacunes, le Conseil va pouvoir avancer. Le citoyen président député-maire poursuivit : « J'en reviens au budget. [...] Ce budget se déroule dans un contexte d'une crise économique et sociale pas terminée [Euphémisme en effet : elle s'aggrave, NDLR]. La crise sociale [provient] du chômage, du pouvoir d'achat, d'un mal-être fort ! Je ne veux pas faire de misérabilisme, [mais il y avait] 1000 personnes à l'inauguration de l'épicerie sociale des Couronneries ! »
Le maire relata, inspiré, quelques tribulations hors les frontières du Grand Poitiers : « J'étais à une inauguration à Vouzailles avec Jean-Pierre Raffarin [où j'ai pu constater] la concurrence entre les collectivités locales ! On nous annonce de nouveaux élus [Avec la réforme territoriale Sarkozy, NDLR] avec l'argument qu'il y a trop d'élus en France ! C'est une atteinte à la démocratie représentative ! Une atteinte au mode de scrutin ! » C'est juste, à la réserve que le cumul des mandats illustre à merveille les prétendus méfaits de ladite réforme...
Discours de la dépense
Vue d'une partie du lycée des Feuillants, avec la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers en surplomb, par un soir d'été 2001.
© kritix.com
Le premier Édile engagea plus avant sa démarche, soulignant que Poitiers se devait d'être un « bouclier social » pour garantir la réalité du « bien-vivre ensemble ». Et de présenter l'emploi comme priorité des investissements, « car c'est l'outil privilégié pour conduire aux emplois indirects. [...] C'est indispensable pour que l'activité économique ne s'effondre pas. » Alain Claeys rappela son engagement d'augmenter l'épargne brute : un début de bonne gestion ? Et de confirmer sa volonté de peser sur l'emploi... social. Mais le maire fit savoir, non sans un certain courage, que les emplois directs, dont ceux du CCAS, ne pourraient pas croître. Les effectifs devraient être constants. Il semble que l'on tienne enfin compte, place d'armes, de la bonne gestion des deniers publics pour endiguer la croissance d'une masse salariale qui pourrait devenir dangereuse pour les grands équilibres budgétaires. Cependant, le grand élu Alain Claeys reste prisonnier de l'empreinte de l'Édile Jacques Santrot, en mettant l'essentiel de l'effort de la collectivité sur les emplois dits « sociaux ».
Le maire de Poitiers joua la querelle sémantique devant une opposition incrédule : « Notre épargne brute est pour l'investissement. Pour l'État, c'est pour les dépenses de fonctionnement... ». Le problème, c'est que les citoyens Claeys et Sarkozy ont tous deux raison. Investir massivement dans une politique sociale permet la paix civile. Mais investir sans profits financiers et sans appauvrir les classes moyennes, ne permet pas la constitution d'une trésorerie nécessaire pour l'établissement de la redistribution des richesses aux moins favorisés.
Visiblement préoccupé par la dramatique paupérisation de Poitiers, le maire Alain Claeys gère la pauvreté à défaut de percevoir des richesses ! Le grand élu Alain Claeys subit de plein fouet le désengagement de l'État... et les dotations qui s'évaporent comme neige au soleil. Mais par son choix de financer la LGV en lieu et place de l'État, il condamne durablement la commune de Poitiers à limiter son enrichissement et sa politique social : la politique de solidarité, pourtant présentée comme priorité, en ressort menacée !
Pour une politique de l'emploi...
Le député-maire Alain CLAEYS et sa première adjointe Christine SARRAZIN-BAUDOUX, lors du conseil municipal du 22 février 2010.
© kritix.com
Il faut bien se rendre à l'évidence : cette politique menée par l'élu Alain Claeys est nécessaire mais pas suffisante. Cette politique accompagne un déclin certain de la collectivité. Poitiers n'arrive pas à séduire le monde de l'entreprise : ses politiques reposent sur une dangereuse léthargie entrepreneuriale. Ce qui est louable, c'est de redorer le blason, le centre d'une capitale laissée trop longtemps à l'abandon. Le maire Alain Claeys peut s'enorgueillir de ce choix. Mais, ce que monsieur le maire fait, correspond au minimum de ce que des investisseurs extérieurs aux Grand-Poitiers sont en droit d'exiger. Le peuple veut des emplois. Le peuple veut vivre dignement. Le peuple veut des entreprises de proximité sur le territoire. Poitiers doit séduire les PME par une politique volontariste d'aide à l'activité. Poitiers doit s'inspirer de ce que fait la région Poitou-Charentes avec, autre autres, la croissance verte et les éco-industries. Poitiers doit initier, à son niveau, un plan d'aide à la constitution de coopératives ouvrières sur son territoire. L'appauvrissement n'est pas une fatalité. Si le citoyen Alain Claeys veut donner à Poitiers les moyens de financer une politique sociale audacieuse, il doit installer au plus près de ses concitoyens toutes les entreprises nécessaires aux grands équilibres budgétaires d'une « encore » capitale régionale. Le grand élu Alain Claeys doit oser, transgresser les pressions de certains de ses camarades... In fine, ces efforts sur le monde de l'entreprise aideront tous les poitevins : un élu de la République ne devrait jamais oublier que l'enrichissement d'une collectivité est la garantie de sa souveraineté. [La suite de la séance publique du conseil municipal du 22 février 2010 : Poitiers, une héritière un peu gauche] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2014-...) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2014-...) [externe] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2008-2014) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2008-2014) [pdf] |
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