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Huis clos de Poitiers, une certaine idée de la transparence (acte 1)
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Entre Rachida Dati et Alain Claeys, un lapin rose se pose (acte 1)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 5)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 4)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 3)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 2)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 1)
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25ème Chronique
LGV : l'État c'est la CAP ! (acte 1)
Kritix, le Tuesday 9 June 2009 -
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Poitiers, rue Carnot et toits de l'hôtel de ville en arrière plan. Avril 2009.
© kritix.com
La Communauté d'Agglomération de Poitiers qui se prend pour l'État... Avec la LGV, la CAP en prend pour un demi siècle ! Les légats de la CAP, sous couvert d'intérêt général, prennent en charge les missions régaliennes de l'Etat ! Et la très grande majorité du Conseil, exceptées quelques petites réserves, prétextèrent le formidable avenir pour le territoire, que ce nouveau réseau traversant de part en part le département de la Vienne. Nous assistons, grandeur nature, au démantèlement de l'État jacobin pour lui substituer une décentralisation féodale ! Une fatalité que des élus ont fait leur... Une flambée de la fiscalité pour un territoire aux abois ! Que dire, sinon que ceux-là même qui défendent le service public à la française sont en train de l'enterrer vivant en finançant des projets qui ne relèvent pas de sa compétence et qui participent à la privatisation annoncée des services publics ! Poitiers va payer pour que les grandes métropoles prospèrent à ses dépens. Le courage politique eut voulu que les élus de la CAP fassent payer la facture à l'UE. Cette LGV, n'est-t-elle pas à dimension européenne ? Le chantage a marché à plein, les pressions les plus détestables ont avalisé ce qu'il faut bien appeler une catastrophe. Poitiers sera durablement mis aux fers ! Poitiers est une ville modeste. Poitiers n'est plus cette ville du second empire, ni celle de la France coloniale de la troisième république. Par le passé, la ville finança des casernes sur des décennies, mais aujourd'hui, compte tenu de la décentralisation, Poitiers s'appauvrit et s'appauvrira durablement ; non pas en ce que la richesse partira, mais en ce que les coûts de fonctionnements exploseront jusqu'à neutraliser toute marge de manœuvres en termes d'investissement, grâce, pour partie, à la LGV ! Que dire, sinon qu'ils ne savent pas ce qu'ils font aux générations futures... Certains s'en remettent à d'hypothétiques solidarités européennes ou nationales...
Blasons de Poitiers et du Poitou, place d'armes à Poitiers. Avril 2009.
© kritix.com
29 mai 2009. 20 h. La salle des Échevins est en surchauffe. De deux heures reporté, le maire discutant avant séance avec la presse, le conseil de la CAP s'ouvre. Fébrile, Stéphane braconnier quittait la commission spéciale à huis clos... Manifestement, la gravité envahissaient des conseillers épris de responsabilités... Le président de la CAP Alain Claeys, « Nous allons commencer, sauf si vous voulez un peu de temps encore ! » Le silence marqua, 20h08. Le maire bomba le torse, directif. Les journalistes sur le qui-vive, à l'affut. Pour cette séance publique, les opposants Stéphane Braconnier et Philippe Mahou étaient absents. Salle comble, les simples citoyens doivent se contenter, comme toujours, de quelques recoins pour assister à la séance. 20H15, beaucoup de suppléants ont été dépêchés... Le président de la CAP paternaliste, « Merci, monsieur le directeur. [...] Il y a à approuver le procès verbal. Chers collègues, on a ce soir une séance importante sur la décision à prendre sur le LGV et son soutien [financier] ». Le président de la communauté d'agglomération de Poitiers fit valoir que, la LGV étant considérée comme une priorité, il revenait aux communes de la CAP de soutenir les aménagements de sites pour ce projet du XXIème siècle. Les enjeux sont de désenclaver la façade atlantique par le transport ferroviaire nord-sud vers l'Espagne. « Si l'arc atlantique a un sens, c'est celui-là ! Si nous ne réagissons pas, ce sera la vallée du Rhône qui en profitera ! [...] Pour nous, ce sera à compléter avec l'axe ferroviaire Nantes Limoges. J'ai dit mon accord de principe, sans avoir délibéré avec vous. [...] [Il faut] éviter le désenclavement de la Vienne : si nous ne faisons rien, nous serons durablement enclavés. C'est pour cette raison que, depuis mon engagement politique, c'est la première fois que toute ma circonscription est concernée, au-delà de toutes les politiques. C'est la raison essentielle qui fait que je suis un militant de cette ligne LGV ».
Rue Carnot à Poitiers. Avril 2009.
© kritix.com
Puis, à la manière d'un grand baron socialiste du Poitou, Alain Claeys continua, « Pourquoi a-t-on tant attendu ? C'est la première fois que l'on demande aux collectivités locales de participer. Je constate que ce devrait être de la compétence exclusive de l'État. Tout ça, j'en suis bien conscient. [Ce ne doit pas être] un argument définitif : c'est un engagement pour les générations futures. Si nous disons NON, d'autres projets nous passeront devant ! Une autre raison [qui pourrait nous amener à nous opposer au projet], c'est la pression des associations, les inconvénients de l'équipement qui peut impacter négativement l'environnement. [Mais] est-ce qu'il y a eu des progrès ? Oui. RFF a sa logique. Mais selon une expression à la mode, elle n'est pas très participative ! Pour toutes ces raisons, je vote Pour. » « En commission générale [La commission de tractations qui précéda la séance publique, Ndr], il fut dit que ce serait la délibération la plus importante de la mandature. Elle nous engage pour l'avenir. L'engagement de l'État est prit : le préfet s'y engage par lettre écrite sur l'enquête d'utilité publique. Les demandes [faites, à RFF, par les élus,] figurent en annexe : tout n'a pas été obtenu. [...] Nous serons solidaires dans la répartition [financière] entre les collectivités. Le conseil général a voulu [faire] évoluer [sa participation financière] à la baisse. Après discussions, nous nous sommes mis d'accord. [Les pressions amicales ne furent pas de trop, Ndr] J'ai été un peu long, mais je voulais que vous connaissiez ma vérité. Nous sommes allés au bout de la négociation, mais nous n'enlèverons rien au débat politique que nous pouvons avoir entre nous. Avec les membres du bureau, j'ai tenu la feuille de route et suis resté fidèle à la solidarité avec l'ensemble des collectivités de la Vienne. »
Détail des blasons de Poitiers et du Poitou, place d'armes à Poitiers. Avril 2009.
© kritix.com
« Le débat est ouvert ! Pour nos amis journalistes, j'ai apporté un certain nombre de modifications : ils peuvent connaître tous les secrets ! [...] Comme le conseil général l'avait souhaité, on a ajouté un droit au départ... [Puis s'adressant aux journalistes, Ndr] Vous les avez, les lettres de [préfet] Tomasini ? C'est important ! [Après avoir modifié une dernière fois la délibération,] je vous propose d'ouvrir le débat puis nous voterons ! » Le tatillonesque trait d'esprit fit rire une assemblée grave et tendue. En définitive, il n'y aura de débat qu'une suite d'interventions, les unes au bout des autres, dont l'oreille avertie comprendra que l'essentiel fut débattu à huis clos et qu'une partie de la décision sera mise sur la place publique, sous l'œil approbateur des responsables, tous raides comme la justice derrière la discipline de parti. Le débat fut formel. La chose entendue. Passez, il n'y a rien à voir ! Cependant, voici comment il se déroula... la belle hypothèque...
Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2014-...) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2014-...) [externe] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2008-2014) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2008-2014) [pdf] |
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