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8ème Chronique

Christiane Fraysse l'humaniste révèle Poitiers 2014

Kritix, le Sunday 19 January 2014 - 6455 consultations - Commenter la chronique

Valse social-libérale à deux temps sociaux-démocrates, ou sclérose patriotique des marchandisations européennes. Vue de Hollande donc, rien de très étranger... Gouverner est la rente du peuple... N'écoutez que vous... Poitiers vaut bien une élection !

Salons de Blossac le 10 janvier 2014. Lancement des municipales de Poitiers pour la gauche alternative.
© kritix.com

Le directeur de campagne Maxime Huille, centriste de nature, écologiste de cœur, confiant en la juste campagne, aux Salons de Blossac à Poitiers le 10 janvier 2014 : « Ce soir c'est un moment historique, moment qui va être important dans la dynamique que nous allons insuffler. Aujourd'hui, cette liste de rassemblement est incarnée par quatre mouvements politiques : EELV, Ensemble et le parti de gauche [composantes du Front de gauche, ndlr] et le NPA. […] [Nous voulons] offrir aux poitevins une alternative de vote à gauche. [Nous voulons] offrir une espérance puisque nous sommes solidaires de ceux qu'on entend pas ou peu : les oubliés, les mécontents de la politique. [Nous voulons] permettre de faire revenir les abstentionnistes aux urnes. […] Les grands axes du programme que conduira Christiane Fraysse avec sa future équipe municipale lorsqu'elle sera maire : l'autonomie territoriale, alimentaire et énergétique [relocaliser et produire localement, ndlr], la redistribution [la fiscalité reste constante, ndlr], l'aide à l'activité ; et faire mieux avec et pour les habitants. »

La candidate de la gauche de rassemblement Christiane Fraysse, émue, pugnace, solaire : « Une échéance électorale ne suffit pas pour légitimer toutes les décisions qui doivent être prises par un maire et son équipe pendant 6 ans. Nous avons besoin de revenir sans cesse auprès des habitants soit pour convaincre, soit pour évaluer plus précisément les attentes, les peurs. Et pour les projets qui empêchent la collectivité, financièrement et de façon significative, je recours à la consultation populaire. Ce pays souffre d'un déficit de démocratie à tous les niveaux. La participation active des citoyens à la prise de décision, […] la gouvernance est un sujet essentiel avec l'association et la consultation des habitants. »

Pour que Poitiers redevienne une ville respirable...

Salons de Blossac, le 10 janvier 2014 à Poitiers. Christiane Fraysse (EELV) lors de son début de campagne pour les municipales de Poitiers.
© kritix.com

À tous les abstentionnistes, écœurés par les corruptibles... À tous les laissés-pour-comptes méprisés par la bien-pensance... À tous les résignés et fatalistes que les ans tenaillent... C'est à Poitiers que l'on peut voter pour la fin du bipartisme, pour la réhabilitation de la vie démocratique, pour la fin du cumul des mandats. Poitiers pourrait à la France montrer les meilleurs auspices, ce que les sociaux-démocrates soudoient ici dans le bas pays.

Combien de temps faudra-t-il pour qu'une élue de la République, libre, sincère puisse une seule fois bannir cannibalisme et pièges ? Christiane Fraysse défend le renouvellement de la classe politique, portée à estimer d'autres pans de la société poitevine si lointains, pourtant si proches. Si l'élue répugne à se confondre en formalismes mondains, elle révèle à qui veut bien apprendre que la dépense se dispense à l'aune des besoins réels. Toujours, au rassemblement commence l'humilité qui, d'une puissante réserve naturelle, se fait soudainement force de conviction, puis d'adhésion ; là, notre élue révèle. C'est alors que l'élocution solaire traverse rangs et sensibilités. Et que de Notre-Dame-des-Landes au doute constructif, une édile entre mille se grandit. Christiane Fraysse : « Je ne suis pas favorable à la DSP qui a été faite sur l'aérodrome Poitiers-Biard avec Vinci. Parce que ça renforce Vinci dans sa mainmise sur les transports aériens du Grand Ouest... et indirectement ça s'inscrit dans le projet de Notre-Dame Des Landes ! » Une édile de lutte ne s'en laissera pas compter. Convictions de bon sens, de probité. Tour à tour cet air frais de campagne chante cette jouvence dont Poitiers saisit le besoin : la participation citoyenne en mécanique récurrente de l'exercice du pouvoir. Le souverain peuple poitevin reconnaîtra les siens.

Pour que la langue de bois ne soit plus qu'un souvenir...

Salons de Blossac le 10 janvier 2014. Lancement officiel de la campagne de Christiane Fraysse. De gauche à droite: Christiane Fraysse (EELV), Alexandre Raguet (NPA), Robert Rochaud (EELV)
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Avec lucidité, l’infatigable Maryse Desbourdes permit au NPA d'accéder à une reconnaissance certaine au sein d'un Conseil municipal de doctrine cumularde, où les intimidations regrettables n'eurent de prises ; ni sur le parler d'Alexandre Raguet. Maryse Desbourdes toujours constante : « La droite [UMP de Jacqueline Daigre] aujourd'hui à Poitiers propose les transports gratuits. Et donc pour nous ce n'est pas utopique ! […] Ce que la droite propose ne doit pas nous faire rire, comme ça a fait rire le Conseil municipal pendant 6 ans quand moi je l'ai proposé. Et donc c'est une vision sérieuse, parce que les déplacements sont au centre de tous les débats écologiques. Donc oui c'est possible et oui ce serait une redistribution des richesses pour les Poitevins. »

Le président député-maire rendra finalement l'hommage républicain qui était dû. Justice oblige... Caractères urbains d'une grande idée : le vivre-ensemble par et pour le débat démocratique. Le prometteur Alexandre Raguet, représentant NPA dans la Vienne, à l'éloquence du bon mot : « Si le NPA se présentait tout seul, on n'avait aucune chance. […] Si on était tous partis séparément, les gens auraient hésité à se décider à voter entre NPA, ou peut-être Front de gauche [et de considérer] en même temps ''je suis écolo''... Là, ils n'ont pas le choix ! Ils n'ont qu'une liste ! [rires et applaudissements, Ndlr] […] Il y a autre chose que l'UMP ; Il y a autre chose que le PS ; Il y a autre chose que le FN ; Et c'est quelquechose de très important ! »

Salons de Blossac à Poitiers, le 10 janvier 2014. Robert Rochaud à la tribune.
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Et puis, il y a l'élu Robert Rochaud et l'évidence paritaire en politique : « Même si les élections municipales sont celles qui mobilisent le plus les électeurs, après l'élection présidentielle, il n'en reste pas moins vrai que 47 % d'entre eux s'étaient abstenus au scrutin de 2008 ! Cette liste de rassemblement, montre qu'au-delà de nos divergences, nous avons su nous mettre d'accord sur un projet écologique de gauche pour Poitiers, pour nous donner envie de voter et faire reculer l'abstention. » Il observa combien les menées des « pépères » avaient sur les choix politiques des aspects arbitraires : transport où il ne s'économise, énergie des parcimonies. L'autonomie s'impose donc à ceux qui défendent la légitimité la plus honnête possible.

Pour que la politique revienne aux poitevins dans leurs diversités

À Poitiers, l'offre politique est majeure en ce que les réelles alternatives de scrutin deviennent possibles. La gauche d'alternance aura le poids déterminant, pour cantonner efficacement les abus de pouvoir, autoritarisme ou déséquilibres dans la représentativité des poitevins.

Christiane Fraysse, candidate de la gauche alternative pour les municipales 2014 à Poitiers.
© kritix.com

Pour Christiane Fraysse, la consultation démocratique doit rester active durant tout le mandat : « Pour les grands projets […] on ne fera pas une consultation comme on le voit actuellement, qui n'est en fait que de l'information, mais on ira travailler avec les habitants et voir si le projet est pertinent. C'est-à-dire associer réellement les habitants au projet. […] C'est rendre accessibles la plupart des documents (comptes-rendus) des instances décisionnelles. On donnera ainsi un réel accès à l'information à tous les habitants. […] On participe là aussi à une meilleure démocratie. L'avis des jeunes écologistes a été pour moi déterminant puisqu'ils étaient à une très très large majorité favorables à cet accord. Et je crois que l'avenir c'est les jeunes. »

Les faits de marchandisation parlant d'eux-mêmes, Christiane Fraysse écoute et sert les sans-voix. Et de vouloir que la consultation populaire ne soit plus singée en vile propagande ! Le président François Mitterrand, homme d’État, marqua le socialisme français, que ses successeurs « les gestionnaires » ont dévasté. Les dépeceurs de souverainetés sont à l’œuvre mercantile.


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