Claude Eidelstein but le calice budgétaire jusqu'à la lie
Claude Eidelstein ne jettera pas la pierre...
Tourmente poitevine ou la pression fiscale décomplexée
0,9 de Pâques : cap, cap, cap, codex !
Fibre budgétaire : cachez cette taxe qu'un rigoureux socialiste ne saurait voir !
Le transport gratuit d'une exaspération budgétaire
0,9% : l'Impôt d'un passé de l'Imprévoyance
Alain Claeys a sauvé la CAP de la faillite !
La Sarkozie transporte la CAP à grande vitesse
Poitiers, une héritière un peu gauche
Poitiers s'enlise dans la précarité
La CAP revisite le quart d'heure poitevin
Le Grand Poitiers fait son chemin et ses tuyaux
Ryanair : Alain Claeys retrouve le CAP de l'intérêt général et fend l'armure
Poitiers choisit les régressifs de Total pour Toumaï
Un tunnel pour la Ganterie, parce que Poitiers le vaut bien
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Les mille et une couleuvres de l'impôt LGV avalisé par la CAP
CAP : le devoir d'exemplarité en question
Alain Claeys contraint et forcé à jouer Collectif
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Le bourgeois transparent
Le CCJ et le bon bourgeois
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Huis clos de Poitiers, une certaine idée de la transparence (acte 2)
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Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 5)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 4)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 3)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 2)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 1)
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35ème Chronique
Le CCJ et le bon bourgeois
Kritix, le Friday 9 October 2009 -
4909 consultations -
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Au Conseil municipal de Poitiers du 5 octobre 2009, après une commission à huis clos dont seul monsieur le président député-maire a le secret, 18h12 sonna. Alain Claeys salua chaleureusement la presse, puis claironna, « On a la visite ce soir du Conseil Communal des Jeunes ! » En présentant les deux premières années de mandats du CCJ, c'est avec un certain spleen que la conseillère Laurence Vallois-Rouet plaça, « Je vais faire ma jeune-vieille ! ». Les collégiens, membres du CCJ, firent bonne présentation et scolairement énumérèrent toutes les bonnes manières avec les dérapages inhérents aux novices. Le maire les accueillit, détendu, amusé. L'UMP Stéphane Braconnier parlera de démagogie dans l'instrumentalisation faite du CCJ par certains... Le maire se permettra un « je propose que nous ne parlions pas du conseil général [UMP, ndr] » Puis s'adressant aux collégiens « Je suis sûr que vous serez invité... » pourquoi le préciser ?
Le maire de Poitiers Alain Claeys recevant le CCJ (Conseil Communal des Jeunes) et ses encadrants, le 5 octobre 2009, juste avant la séance plénière du conseil municipal.
© kritix.com
Le maire se voulut bon enfant, mais déstabilisa ses jeunes interlocuteurs, « Quels reproches pourriez-vous faire ? » Le CCJ bredouilla des convenances, intimidé par la solennité du lieu. Le maire distrait par son conseiller Francis Chalard qu'il taquina, « Francis ! Papi a besoin de s'assoir ! […] Laisse tes affaires ! » Le maire trouvera certaines réalisations du CCJ « très sympa » (sic) !
[Prochainement, la suite de ce conseil municipal...] Le conseiller Michel Berthier, attendri, qui préside à la bonne tenue du CCJ, demanda, « Est-ce que ça vous a donné envie de vous engager ? » La jeunesse incrédule le regarda, et l'un des jeunes se lança sur la question de la perpétuité en se prononçant pour un alourdissement des peines carcérales! Quelque peu surpris par le dérapage, le maire arrêta ce qu'il exècre, par un délicat « c'est une sujet difficile... »
Salle des échevins avec sa Marianne et sa photo officielle du chef de l'Etat, le 16 février 2009.
&coy; kritix.com
L'UMP ne revint pas sur la piètre éducation à la citoyenneté du CCJ. Stéphane Braconnier, avec humour, dira des projets inaboutis du seul fait de la mairie, « C'est pire que le conseil général ! » Cette jeunesse innocente fit savoir aux élus qu'ils étaient surchargés de travail avec des plannings fournis et que l'engagement citoyen serait pour plus tard. Décidément, leurs parents n'ont pas été convaincus par la pédagogie citoyenne du CCJ... Cependant applaudissons les bonnes intentions : cela ne fait de mal à personne et plaisir à quelques-uns...
Mairie de Poitiers, entrée : la gardienne de "temple"...
© kritix.com
Suite à ce prélude juvénile, le maire ouvrit, à 18h50, la séance du conseil municipal. Il fit approuvé les procès verbaux, parla des impôts locaux et leur prétendue inéluctable hausse, en ventant la modération fiscale de Poitiers. Il se trouve que les contribuables locaux et nationaux sont les mêmes et les responsabilités des gouvernants partagées... Il est toujours intéressant de voir ceux qui stabilisent la pression fiscale et ceux qui ne le font pas. Or, aujourd'hui, exception faite de l'exemplarité de Ségolène Royal sur la question fiscale, l'essentiel des élus exècre la rigueur ! Sur la Poste et les manifestations contre son changement de statut, le maire de Poitiers dira dans le plus grand style « langue de bois », façon Jean François Copé, « Je pense que le principe de concurrence n'est pas forcément pertinent aujourd'hui ! » C'est vrai, surtout depuis le sommet européen de Barcelone en 2002 avec la signature du premier ministre Lionel Jospin, nous vivons dans une économie de marché fermée... Le problème avec les fabiusiens, c'est qu'après les mots, il y a les actes. Observez, vous comprendrez !
La députée européenne et conseillère municipale Bernadette Vergnaud, une fois n'est pas coutume, sortit de sa torpeur légendaire, « Il y a ambiguïté sur la directive européenne. Rien n'indique qu'il faut changer de statut [de La Poste]. Vingt trois pourcents des directives sont mal transcrites. [...] Je suis d'autant plus à l'aise que j'ai voté contre ! » Madame la députée est très pédagogue et assume ses obligations morales. Voilà qui est bien. Encore faudrait-il que sa voix porte au parlement européen...
Blason de Poitiers, au Jardin des Plantes. Septembre 2009.
© kritix.com
Le maire Alain Claeys assuma dignement sa charge républicaine, « Je crois que les Poitevins apprécieront modérément d'avoir été comparé à la star'ac ! [...] Sous 3 ans, il y aura une autre ouverture du Capital. Les investisseurs privés y entreront, c'est mécanique ! » Qu'il est doux de voir le maire dire tout haut ce qu'il pense tout bas...
Le conseiller communiste Patrick Coronas précisa, le souvenir en alerte, « Le ministre de l'économie Nicolas Sarkozy avait dit qu'EDF ne serait jamais privatisé ! »
Passablement irrité par une remarque de Maryse Desbourdes, Stéphane Braconnier s'époumona, « Je vous respecte autant que vous ! » fixant, d'un regard noir, l'incorruptible élue de gauche : on n'est plus habitué à voir des élus non suivistes. [La suite de ce conseil municipal : Le bourgeois transparent]
Ségolène Royal indignée par le sort réservé à la Poste envoyé par kritixTV. Poitou-Charentes désapprouve le changement de statut de la Poste, échafaudé en catimini par le gouvernement Fillon. Extrait de la séance publique du conseil régional Poitou-Charentes du 28 septembre 2009. Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2014-...) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2014-...) [externe] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2008-2014) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2008-2014) [pdf] |
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