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Huis clos de Poitiers, une certaine idée de la transparence (acte 2)
Huis clos de Poitiers, une certaine idée de la transparence (acte 1)
Entre Rachida Dati et Alain Claeys, un lapin rose se pose (acte 2)
Entre Rachida Dati et Alain Claeys, un lapin rose se pose (acte 1)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 5)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 4)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 3)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 2)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 1)
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20ème Chronique
Entre Rachida Dati et Alain Claeys, un lapin rose se pose (acte 1)
Kritix, le Sunday 3 May 2009 -
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Investir son Poitiers, investir la ville à vile prix, Alain Claeys de Poitiers investit sa ville...
Profil impressionniste du Lycée des Feuillants (au centre du tableau) à Poitiers, et siège de la future cité judiciaire. On distingue au loin la cathédrale Saint-Pierre.
© kritix.com
Poitiers s'était laissée aller au temps variable, voire pluvieux, ce 10 avril 2009. Le Conseil municipal avait des allures d'impromptu, de précipitation ; sorte de joyeuse animation, agitation, que cette préséance printanière. Salle des Échevins, 18H02, le maire ouvre la séance publique dans une salle à moitié vide ! L'opposition est, elle, presque en totalité au rendez-vous. Le maire très amène, « Il y en a qui sont partis en Week-end ! », passa en revue les délégations de Pouvoirs, « Je suis navré de vous réunir un vendredi soir... C'est très important... Je suis très heureux que ce dossier [de la cité judiciaire] ait pu aboutir, par un travail fait avec des vas et viens et avec constance entre les services municipaux et le ministère de la Justice. Je remercie le préfet Bernard Tomasini, Jean Pierre Raffarin, Claude Bertaud [président du conseil général], et tant d'autres [l'affaire fut engagée par le ministre de la justice Pascal Clément en 2006]... C'est beaucoup d'énergie sur ce dossier... L'implantations de cités judiciaires n'est constitué que sur 6 villes françaises seulement... [Au sujet de l'insalubrité des tribunaux] Derrière les Pas-Perdus, c'est une catastrophe, je parle sous le contrôle de Maurice Monange... Il y a péril en la demeure !... L'action en justice, la procédure de l'association des anciens élèves du lycée [sur les titres de propriété pour justifier le prix de vente des murs], ce n'est pas mon affaire ! Comme je lis les gazettes et que Rachida Dati [ministre de la Justice] serait sur le point de partir, après des sueurs froides, je me réjouis de la signature [prochaine] de la Convention. Rachida Dati m'a fait parvenir une lettre pour qu'il y ait un projet splendide dans la tour Maubergeon ! Il faut que la promesse se précise pour que l'on ne perde pas de temps... Ville, Conseil général, État participent à des financements croisés. Pour la ville de Poitiers, ce serait une faute de ne pas participer aux fonctions régaliennes de la Républiques française... Tout concourt à ce que ce soit un beau projet [coeur d'agglo] ! » L'édile Alain Claeys articula peu, chuintant de temps à autres, comme si il eut voulut délibérer de manière expéditive... Après avoir rappeler que le lycée des Feuillants était l'un des derniers grands lieux du centre-ville, il passa la parole au conseiller Jean-Caude Bonnefon qu'il tutoya, en bon camarade politique de plus de 30 ans. Le conseiller de la majorité commença, « Ce dossier permet la rénovation d'un site d'importance ; la dépense publique mobilisera des entreprises locales du bâtiment ». Le maire ajouta, « J'espère que la relance économique aura eu lieu d'ici là ». Jean-Claude Bonnefon reprit, « Après m'être entretenu avec les procureurs, moi, sans menottes, avec mes cannes [souriant avec ironie], c'est un parcours difficile [que l'aménagement pitoyable, anarchique, impropre aux handicaps, de l'actuel palais de justice]... Beaucoup de fonctionnaires accepteraient mal de telles conditions de travail ; la vétusté est manifeste ! »
Détail du profil impressionniste du Lycée des Feuillants de Poitiers, et siège de la future cité judiciaire. On distingue au loin la cathédrale Saint-Pierre.
© kritix.com
Le maire précisa, « J'ai souhaité que les personnels soient associés à la réception de Rachida Dati ». Le conseiller termina, « La solution à la surpopulation carcérale est la multiplication des centres pénitentiaires ». Il fit alors référence à la deuxième chance donnée à la sortie de détention, issu d'un travail parlementaire dont il défend l'ambition. Il s'indigna enfin de la vétusté des maisons d'arrêt et salua les choix municipaux fait par Poitiers d'aider, porter le secours aux familles de détenus, le plus souvent en détresse. Jean Claude Bonnefon réintervint à la hâte, « Vivonne [le tout nouveau centre carcéral] est un choix en dehors de la CAP, ce que j'ai toujours regretté. Je m'associe au monde associatif[qui soutient les familles de détenus]. Je suis soucieux de la vie citoyenne. » Le magistrat Alain Claeys mesura doctement, « Tu soulignes plusieurs problèmes : la loi, la condition de vie en détention... Je vais tous les ans visiter ces lieux d'incarcération et je déplore les conditions de détention, déplorables sur la promiscuité, même si la maison d'arrêt de Poitiers n'est pas la pire... Je déplore souvent l'absence de proximité entre le lieu de détention et la domiciliation des familles de détenus... [Par opposition,] Poitiers a cette politique [humaniste]. Je vois mal comment Poitiers pourra intervenir en dehors de la CAP, financièrement, pour ce qui concerne la prison de Vivonne. Ce sont des sujets importants que les conditions de travail des salariés ; tu as dit ce qu'il fallait dire... La coopération entre Justice et Ville de Poitiers est importante ». Le conseiller de la majorité Maurice Monange revint à la délibération, distant, « Monsieur le maire, la perspective d'un nouveau palais de justice sera un accueil meilleur pour les justiciables. L'esprit projet cœur d'agglo est tel l'ilot urbain des Feuillants, ce signal dans le centre urbain. La cour d'appel et le tribunal d'instance sont des institutions anciennes et importantes pour Poitiers. Je m'en réjouis ! »
Madame la conseillère municipale et opposante Maryse Desbourdes, lors du conseil municipal du 30 mars 2009.
© kritix.com
Très remonté, l'opposante et conseillère Maryse Desbourdes s'offusqua, « Voter comme cela n'est pas démocratique !... Certes, nous avons de meilleur conditions, mais cette ministre [de la justice] est responsable de la casse judiciaire [qui est l'application in extenso du programme présidentiel]. Elle ignore les moyens humains. Les collectivités remplacent l'État. La ministre vient la semaine prochaine : c'est une délibération dans l'urgence ! Il faudrait plutôt manifester contre la ministre. » Le maire Alain Claeys se fit cinglant, « Si il y a un responsable, c'est moi ! Il y a une course de vitesse... J'accepte toutes les critiques ; mais dans l'intérêt de Poitiers, je crois que j'ai bien fait. Je souhaite que cette convention soit signée à l'hôtel de ville de Poitiers, dans un cadre républicain, j'y tiens beaucoup... » Tout comme le président Nicolas Sarkozy qui scanda salle Gaveau à Paris, le jour de son intronisation à la présidence de la république française, devant ses partisans, « je rendrai à la France tout ce qu'elle m'a donné ! », le président Alain Claeys avait dit durant sa campagne aux municipales, « Je rendrai à Poitiers tout ce qu'elle m'a donné ! » Tout rapprochement serait fortuit, bien que dans l'exercice du Pouvoir, certaines méthodes ont quelque accent de gémellité...
ANNEXE 11 juin 2009, cité judiciaire de Poitiers. Dominatrice, la ministre Rachida Dati, en guise d'épilogue, exigea que le président Alain Claeys se déplaça jusqu'à la place Vendôme : on ne badine pas avec le Pouvoir ! Avec un Jean Pierre Raffarin jubilant devant des socialistes en pleine génuflexion...
Le 14 juin 2009, Rachida Dati se rendit à Ligugé au printemps populaire UMP de la Vienne, près de Poitiers. Radieuse, cinglante, sa présence aux côtés de Dominique Bussereau et Jean Pierre Raffarin, rappela que le maire de Poitiers ne valait pas le déplacement ministériel... Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2014-...) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2014-...) [externe] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2008-2014) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2008-2014) [pdf] |
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