En 2015, François Hollande c'est 900 euros de dette publique supplémentaire par français !
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Chronique 23 - Sunday 3 April 2016 Eric Martin, énarchique « troisième voie »
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23ème Chronique

Eric Martin, énarchique « troisième voie »

Kritix, le Sunday 3 April 2016 - 8991 consultations - Commenter la chronique

Valse catalane du manuel blairiste plaît à l'opération 49-3 de sacre autocratique. D'épaisseur bureaucratique, le Directeur Général des Services V2 Eric Martin met tout son talent technocratique du feu-Limousin ; et s'emploie royalement à mettre au pas les meilleures velléités du président député-maire de Poitiers Alain Claeys ; DGS un jour, DGS toujours. Gageons que l'ex-DGS Jean-Luc Fulachier ne fera ni ne dira leçon, tandis qu'un courtisan surfait, d'une économie rentrée dans les Ordres justes, ploie sous l'entrisme des plus sûres entrées aux oubliettes.

La présidente Ségolène Royal (à droite) et le DGS Jean-Luc Fulachier (à gauche), lors du conseil régional de Poitou-Charentes du 22 novembre 2010.
© kritix.com

Un énarque est d'abord sujet de dossiers. Un énarque sait ensuite être souple en ses méthodes. Un énarque sait enfin ménager sa dette gaulliste. Depuis, généralement l'ENA s’accommode au mieux du ressort anglo-saxon pour les gouverner tous. La France entame son énarchie réformiste en tant que belle province d'UE. Poitiers est désormais le fait de PPP, d’allégeances gratuites à la mesure du sceau de si belles intelligences. Ainsi, la multinationale Vinci phagocyta beaucoup de Poitiers et peut-être même au-delà : parmi les politiques inavouées, inavouables. Que les belles éminences soient rassurées, la pédagogie se fait. Tout un programme…

C'était un 7 mars 2016, salle des Échevins lors des Orientations Budgétaires de Poitiers. À cette occasion, on put remarquer l'art et la manière du fait politique à la botte de. La malédiction LGV ira et retrouvera un à un ces suffisants d'hier.
      
      

Le sieur Poitiers-Limoges, magistrat au barreau de Vinci, dodelina pauvrement

Reconquérir Tison, semblable reconquête des poitevines campées au-devant du machisme sous cape. L'élue d'opposition Jacqueline Daigre trompa les couleuvres, les piqua au vu et au su de tous, le ton ironique parfois, percutant chaque fois. Très remontée, toute en courtoisie pétrie, en à-propos construite, l'opposante « Les Républicains » rendit public les complaisantes basses œuvres d'un second couteau. D'excellente complexion, la voix glissante, le verbe souriant, l'élue Jacqueline Daigre claqua :

Les élus d'Opposition Jacqueline Daigre (Les Républicains) et Edouard Roblot (Les Républicains), lors de la séance publique du conseil de Grand Poitiers le 20 février 2015.
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« Les résultats on les apprend dans la presse, toujours dans la presse ! […] Jamais nous ne recevons d'invitations pour aller dans les quartiers lorsque vous présentez quelquechose d'intéressant ! […] Que l'on participe ou pas à un jury, les élus quels qu'ils soient, y compris les élus de l'opposition doivent être invités à toutes les réunions dans les quartiers. Votre prédécesseur n'avait pas ces méthodes-là ! […] A la veille de cette journée internationale du droit des femmes, j'espère que vous ne couperez pas la parole à votre opposition féminine. […] Les chefs de file sont des femmes. […] Aucune lisibilité, aucun inventaire de ce qui a été réalisé [dans ces OB] ! […] L'échange d'information ne concerne pas uniquement les élus, comme vous le dites, mais toute la population poitevine »

« Les poitevins constatent une augmentation régulière de leurs impôts locaux du fait de la revalorisation des valeurs locatives votées par le parlement, donc par vous monsieur le député-maire. Et qui vient alourdir tous les ans leurs impôts et donc les appauvrir un peu plus ! […] Les taux de la TH et du foncier bâti sont largement supérieurs à la moyenne de la strate. La TH à Poitiers est à 27,93, le taux moyen est à 18,43. Le foncier bâti à Poitiers est à 31,72 et le taux moyen de la strate est à 22,18 ! […] Quelque soit la collectivité, l'utilisation du levier fiscal est de plus en plus délicat, compte tenu du contexte socio-économique qui pèse sur la capacité financière de nos concitoyens et des entreprises. […] Si les femmes sont très majoritaires dans la fonction publique territoriale (60%) […], le taux de féminisation est inversement proportionnel à la place dans la hiérarchie. Les DGS sont très majoritairement des hommes [dans les grandes agglomérations : 87%]. […] Je suis désolée monsieur Martin, vous n'êtes pas une directrice ! » Le DGS-transfuge Eric Martin confirma sous les auspices d'un quorum goguenard…

Le conseiller Jacques Santrot (PS) lors du conseil régional du 14 décembre 2009.
© kritix.com

Au ressort d'un grand féodal, tout est entre choses presque entendues. Le directeur de cabinet claeysien Mathias Aggoun, méthodique doublure d'un réseautage épineux, écouta contenté, satisfait de ce qu'il aurait prit pour de l'habileté. Il se trouve qu'à Poitiers, les postes clés de l'exécutif (au sommet) ne respectent pas la parité hommes-femmes : l'Opposition poitevine souligne ainsi les archaïsmes d'une baronnie en panne de croissance. En l'absence de perspectives politiques assumées et par la volonté délibérée de confisquer tout débat véritable par la rétention arbitraire des intentions politiques du cabinet du président député-maire ; on peut aujourd'hui affirmer sans ambages qu'il y a abus de position dominante au profit de quelques obligés.

Déséquilibrée, Poitiers poursuit son déclassement et malgré le ministère-aumône de Pellerin Fleur, tintinnabule

Poitiers s'est appauvrit et perd trop de contribuables au profit de communes périphériques ! Il est à constater que ce contexte délétère d'appauvrissement généralisé basé sur la charité interministérielle a permis aux élus Jacques Santrot et Alain Claeys de se maintenir au pouvoir. Cette majorité relative de blocage démocratique frappe Poitiers de déchéance de souveraineté. Une ville économiquement atone est une ville asservie.

L'élu Jean José Massol (UDI), lors de la séance publique du conseil municipal de Poitiers le 7 mars 2016. Photo d'un écran de retransmission, salle des Échevins.
© kritix.com

L'élu d'opposition centriste Jean José Massol (UDI) déplora la situation dans laquelle Poitiers se trouve après les mandats Jacques Santrot et Alain Claeys qui ont essentiellement abandonné l'emploi marchand par sectarisme pour l'emploi public. Jean José Massol brossa un tableau sans concessions d'un Poitiers comateux :
       « Poitiers perd 2,3 millions d'euros de dotations de l' État, compensées à hauteur de 2 millions par des subventions qui bénéficient aux villes les plus pauvres ! […] Si Poitiers bénéficie d'une aide supplémentaire de 2 millions d'euros, c'est que globalement les poitevins ne se portent pas si bien que çà. […] Le taux d'emplois à Poitiers est de 58 % contre 64 % au niveau national. En vérité, 23 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, soit plus de 16 000 habitants ; et que plus de la moitié des revenus de 6900 ménages dépendent des prestations sociales ! Poitiers perd des habitants ! Cette ville manque de ressources financières propres, confirmé par l'épargne nette. En réalité la faiblesse de Poitiers réside dans sa politique de développement économique qui repose uniquement sur des emplois administratifs et publics. Comme l'a très bien dit diplomatiquement Alain Rousset : une ville comme Poitiers qui a ce niveau d'emplois publics, est une ville déséquilibrée. […] Le budget ne met pas en place les éléments de création de richesses et d'emplois. » Par ce coup de semonce, le président de Région Alain Rouset prévient Grand Poitiers que la leçon d'économie doit derechef être enseignée au président député-maire Alain Claeys.

Depuis des décennies, aucune mise en application d'une vision politique sérieuse pour soutenir les PME de Poitiers : tout le monde n'a pas mis les mains dans le cambouis, d'un garage de Loudun.

L'opposant UDI regretta aussi l'absence de bilans pluriannuels pour débattre publiquement de l'efficacité des mandats claeysiens. Préférer son Parti à la prospérité économique de Poitiers est en effet un métier au ressort autoritaire, tant l'unanimisme terrorise les redevables. Travestir à ce point la démocratie représentative peut sourire au bourgeois gentilhomme ; à ce déni de diagnostic y festoient les affres du Pouvoir sans lendemain. Du sommeil profond, méthodiquement Poitiers en sortira : avec l'antidote des « sans dents » pour seule autorité. D'ici à ce qu'ils demandent à Leonarda de servir la soupe à Vinci, il n'y a qu'un « présidentiel pas » ; du moins, pour ce qu'il en reste.

Les élus Christiane Fraysse (gauche d'alternance)et Jean José Massol (UDI), lors de la séance publique du conseil municipal de Poitiers le 28 avril 2014.
© kritix.com

L'élue d'opposition de gauche d'alternance Christiane Fraysse parla franchement, tête haute, immunisée contre les combinards aux enfumages surjoués  :
       « Chaque fois qu'une inflexion de la courbe du chômage a lieu, elle est le résultat d'une augmentation de radiations et non de créations d'emplois ; dans le contexte général qui est celui d'une précarisation accentuée et d'une paupérisation croissante. Nous faisons un constat d'échec de la politique gouvernementale sur le sujet de l'emploi classé pourtant comme la priorité des priorités de François Hollande. […] Le budget sera marqué pour la dixième année consécutive par une baisse des dotations de l’État. […] 28 milliards de baisse de dotations sur la période 2014-2017. Cette baisse de dotations que vous avez voté monsieur le député-maire, est à mettre en rapport avec la distribution d'argent public aux entreprises, soit pour le CICE 27,5 milliards en 2 ans. […] Ce pacte ne fonctionne pas. Il n'y a pas de conditionnalité des aides aux entreprises. Les emplois ne sont pas créés alors que l'argent est distribué ! […] [A Poitiers] le CCAS ne dispose pas d'un site internet digne de ce nom. L'internaute est renvoyé vers une page du site internet de la ville qui est plus que succinct. Il nous paraît nécessaire que le CCAS puisse disposer d'un site internet correct. […] Il n'y a pas que la culture qui doit être à la page. […] Les subventions versées de 25,5 millions d'euros donnent lieu à un commentaire de 2,5 lignes alors qu'elles représentent 30 % du budget ! » Tout est dit: on subtilisera au mieux. « Au-delà du document de gestion, on n'a pas de document politique [établissant la destination des fonds] ! […] Poitiers fait le choix de présenter la programmation pluriannuelle d'investissements avec le budget, mais là encore çà va contre l'esprit de la Loi. » Le président député-maire Alain Claeys ne trouva rien à redire. « Vu l'absence totale de précisions sur les investissements [de 22 millions], je vais juste parler des 5,4 millions d'euros qui sont affectés au cadre de vie et à l'espace public. Serait-ce un trop grand défaut de transparence que de faire une énumération des travaux projetés ? […] Nous nous demandons comment un service public peut garantir la même qualité de service rendu quand une personne qui part à la retraite est remplacée 6 mois après, que les congés maladie ne sont pas remplacés. »

Le domaine réservé d'une réélection

Le premier édile Alain Claeys lança, le port hiératique, à l'issue d'une reprise en main de services de gestion associative (poitevine) pour mettre au pas l'indocilité syndicale du COMAS : « Vous souhaitez les uns et les autres avoir plus d'informations, le directeur général des services [Eric Martin] est à votre disposition pour vous recevoir et il vous expliquera dans le détail l'ensemble des choses. Il n'y a rien, strictement rien à cacher » Il est toujours bon de le préciser. Le méticuleux Eric Martin saura tout rendre public, parole de sophiste.

Christiane Fraysse réagissait ensuite à l'autocratie claeysienne sur la gestion arbitraire d'un plan d’abattage d'arbres : « Je vais simplement demander à ce que un peloton d’exécution soit érigé dans cette enceinte, comme çà Marie-Thérèse pourra déverser tout le fiel qu'elle voudra. […] Ce plan d'abattage a été réalisé sur un an. Enfin sur une semaine... sur un jour... alors qu'il était prévu sur 5 ans ! […] Sur le conseil de quartier de Beaulieu, tout le monde aurait validé le plan… Sauf qu'il y a 8 personnes qui ont quitté le conseil de quartier en disant qu'il n'y avait pas de démocratie appliquée. »

Alain Claeys en séance publique du 17 novembre 2008.
© kritix.com

Après s'être emporté contre des conseillers de sa majorité, le président-député-maire en transe… lucide : « Moi j'ajouterais juste une chose mais j'y connais rien… Mais j'ai quand même le sentiment qu'au niveau de Beaulieu que le conseil de quartier fait l'objet d'un enjeu de pouvoir. Comme çà. Hein. Vous verrez. Ah ! Je veux pas, je veux pas, je veux pas » allez encore un... « je veux pas en rajouter ! Bon. » Mais si, mais si, contez-nous cette mirifique chasse gardée. Le premier édile fit donc son effet jubilatoire parmi sa suite, ce qui ne fut pas pour déplaire à une droite tout ouïe.

Et pour finir en beauté la journée de la femme, toujours étourdissant, le polémiste Alain Claeys lâcha lors d'un échange truculent entre une élue de la majorité et une élue de l'opposition : « C'est peut-être la journée de la femme, mais il faut que je mette de l'ordre dans cette assemblée » éclats de rires... Voilà que Poitiers se découvre maîtresse d'un monsieur « petite blague ». Le Poitiers de Radegonde appréciera à sa guise les champs de relents.

Eric Martin, directeur général des services de Poitiers, lors de la séance publique du conseil municipal de Poitiers le 7 mars 2016.
© kritix.com

Le président député-maire persista dans ses choix d'orientations budgétaires, se défaussant sur l'agglomération et ses nouvelles prérogatives en matière de développement économique. Comme quoi, on ne ferait rien pour la croissance de l'emploi sur la commune de Poitiers et ne comptez pas sur le maire pour agir, mais sur le président : Alain Claeys, le nouveau, celui de la troisième voie. Et là, notre homme qui ne se déjuge pas de la politique au doigt mouillé, ira soyons en sûr, après s'être fait élire dans une circonscription sur-mesure, s'afficher avec cet aplomb assumé près les tenants de la dérégulation : Vinci et ses ravissantes filiales au charme entêtant des travailleurs détachés (cf. directive européenne du 16 décembre 1996). En somme, on a des décideurs-collaborateurs dont le seul objet tient en l'abandon de souveraineté. Pour les pseudo-réformistes, l'assistance bien dotée doit rester dogmatique. L'ostensible oubli des PME, revêt ce mépris d'une politique économique dans le charme de ses premiers apprentissages. Ainsi va la compétence des servilités où, par opportunisme, des magistrats commencèrent par s'abandonner au plus offrant. Maquillée de fard-directive, la démocratie représentative illustre combien les vanités s'y oublient. De la pédagogie, vulgarisons, tout finira par arriver… Que ceux qui arrosent leur clientèle électorale prennent garde ! Le loup fuit à découvert. Une élection chasse l'autre.


Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2014-...) [pdf]
Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2014-...) [externe]
Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2008-2014) [pdf]
Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2008-2014) [pdf]

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