Claude Eidelstein but le calice budgétaire jusqu'à la lie
Claude Eidelstein ne jettera pas la pierre...
Tourmente poitevine ou la pression fiscale décomplexée
0,9 de Pâques : cap, cap, cap, codex !
Fibre budgétaire : cachez cette taxe qu'un rigoureux socialiste ne saurait voir !
Le transport gratuit d'une exaspération budgétaire
0,9% : l'Impôt d'un passé de l'Imprévoyance
Alain Claeys a sauvé la CAP de la faillite !
La Sarkozie transporte la CAP à grande vitesse
Poitiers, une héritière un peu gauche
Poitiers s'enlise dans la précarité
La CAP revisite le quart d'heure poitevin
Le Grand Poitiers fait son chemin et ses tuyaux
Ryanair : Alain Claeys retrouve le CAP de l'intérêt général et fend l'armure
Poitiers choisit les régressifs de Total pour Toumaï
Un tunnel pour la Ganterie, parce que Poitiers le vaut bien
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Poitiers en lutte contre la négligence et l'abandon
Les mille et une couleuvres de l'impôt LGV avalisé par la CAP
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Alain Claeys contraint et forcé à jouer Collectif
Poitiers-sécurité : « Logiparc-SIPEA » a la hache, elle aime
Quand Alain Claeys caresse la démocratie participative
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PLU de Poitiers : un bourgeois, une poule, assis sur un tabouret...
Le bourgeois transparent
Le CCJ et le bon bourgeois
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Poitiers-Jeunes : Alain Claeys s'émancipe de Jacques Santrot
CAP : l'attelle du 18 juin (acte 2)
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Huis clos de Poitiers, une certaine idée de la transparence (acte 2)
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Entre Rachida Dati et Alain Claeys, un lapin rose se pose (acte 2)
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Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 5)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 4)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 3)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 2)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 1)
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Coeur d'agglo : Poitiers accroche un Lion de plus à son blason (acte 2)
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Poitiers d'Alain Claeys, si bien en son Conseil...
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8ème Chronique
Coeur d'agglo : Poitiers accroche un Lion de plus à son blason (acte 2)
Kritix, le Sunday 8 February 2009 -
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Alain Claeys et ses adjoints, lors du conseil municipal du 19 janvier 2009.
© kritix.com
Il était 19h15, on palabrait déjà depuis une heure, le conseil municipal de Poitiers du 19 janvier 2009 entendit le conseiller Maurice Monange remettre les pendules à l'heure : « L'Équipe, le groupe ; coeur d'agglo est un dossier pluri-disciplinaire. Il répond à tous les usagers. L'esprit d'équipe de monsieur [l'architecte] Lion est remarquable : c'est un chef d'orchestre sachant faire jouer tous les violons de cette vaste équipe ». Le conseiller se contenta de lui faire hommage, puis ajouta « L'attitude de l'Équipe Lion se place dans l'histoire de Poitiers avec modestie et sera une empreinte durant de nombreuses années... A relativiser dans une ville qui a 2000 ans, mais qui reste dans la continuité d'une ville si particulière qu'est Poitiers ». Fort de sa longue expérience, le sage Maurice Monange s'appliqua à préciser : « Je crois que coeur d'agglo vient à son heure : Pas de coeur sans agglo ! Je ferai quelques remarques, certains contre-sens : il ne s'agit pas de relooker le centre-ville, mais d'en changer totalement la surface ; cette nouvelle dimension y répond ! » Le conseiller se reprit puis continua, « les prédécesseurs [les municipalités depuis 1945] ont construit [urbanisé], car c'était leur rôle, Poitiers était recluse dans ses remparts ! […] Cela a été un changement d'échelle complet ; il ne faudra pas faire un lieu de meeting de la place du maréchal Leclerc mais un nouvel axe de rayonnement qu'il faudra mettre en place ! Ce nouveau périmètre permettra de parler coeur d'agglo sur une décennie ! » Puis il vanta un Poitiers qui excella la décennie précédente : son agglomération basée sur la mixité sociale fait école en France. Le centre-ville (dont l'hyper centre) regagna de la population : 600 logements sociaux au sein du périmètre. Sa phrase conclusive fit bel effet : « Ces différents jalons construisent [constituent] coeur d'agglo. » Celle admirable mise en perspective fut développée sans que le conseiller Maurice Monange n'eut lu un quelconque papier ; dans cette enceinte sacrée de la cité, il incarne la compétence, la crédibilité, la dignité urbanistique du Conseil.
Poitiers et son blanc manteau au parc de Blossac, 6 janvier 2009.
© kritix.com
Le conseiller Abderrazak Halloumi, chantre de la laïcité, apporta sa contribution : « Il ne faut pas faire de Poitiers une œuvre figée dans le temps. L'Histoire de la ville est celle de la transformation. C'est toujours l'espace public qui doit tenir : je l'ai apprit par la confrontation en tant que jeune élu ». La conseillère Anne Joulain ajouta « J'ai beaucoup apprit sur l'égo hypertrophié de certains : ceci nous amène tous à une certaine humilité ! Nous devrons faire preuve d'adaptabilité depuis les deux études sur les transports et déplacements ». Le député-maire Alain Claeys remercia tous les intervenants. « Et simplement, nous allons passer au vote ; une abstention Maryse Desbourdes... Unanimité moins une abstention, c'est une chance pour Poitiers ! » Alain Claeys apprécia à sa juste valeur, comme il convient, ce rare moment de quasi unanimité du Conseil. Puis noblement, prit une résolution, « Je prends l'engagement que nous travaillerons dans les mêmes conditions qu'avec le comité de pilotage », où y régna, selon tous, un bon esprit. L'un des présentateur france3 région Poitou quitta la salle. « N'allez pas écrire que le maire est affairiste ! », Alain Claeys, maire de Poitiers.
Théâtre Auditorium de Poitiers (TAP) au blanc crépuscule poitevin... (6 janvier 2009)
© kritix.com
C'est à 19h30, qu'une délibération peu commune fut abordée : sur le droit de préemption. Le conseiller Philippe Mahou fit valoir ses interrogations sur une certaine spécialisation locale dans la Tertiarisation, la vacance des locaux commerciaux, les prix extravagants des baux commerciaux ; tant d'augmentations inconsidérées. Desquels émanent des risques multiples qui amènent à se poser la question « que faire de la préemption sur la rétrocession de l'activité artisanale, activité qui se dévalue vite [dans le cadre d'une vacance] ? ». Poursuivant, le conseiller modem Philippe Mahou regretta « la baisse d'attractivité du Centre et les commissions publiques limites : impacte les finances publiques, baisse la valorisation du bail à cause de la préemption si la vacance est trop longue ; Dans ces conditions, il serait souhaitable de mettre en place une structure multipartite, neutre pour mettre en œuvre la politique [locale de dynamisme économique] ». Le maire de Poitiers prit la recommandation avec dédain, « je vais vous faire une confidence, le dossier c'est le secret ! », secret des affaires : sourires complices d'une majorité municipale au garde à vous...« N'allez pas écrire que le maire est affairiste ! », plaisanta Alain Claeys à l'adresse d'une presse locale parfois docile, installés en contre-bas de la tribune du maître des cérémonies... Le conseiller UMP Stéphane Braconnier, « Gardons nous de manier la sémantique ! Je fais ce constat que les grandes surfaces, les pôles d'attractivités, auront eux aussi à subir à moyen terme, les effets de la crise. Sur le fond, [la préemption] est un outil intéressant, bien qu'il ne soit pas une formule magique. » Alain Claeys goguenard, « Je vous rassure, Bernard [Cornu, adjoint sur le point d'intervenir] est très calme ! ». Stéphane Braconnier continua « C'est un outil indispensable et dissuasif. Les avis obligatoires de la chambre de commerce, des cafés-restaurants et des bars ont été [malheureusement] exclu. Il faut éviter l'installation des banques et assurances ! ». Alain Claeys désinvolte, « ne soyez pas pessimiste ! C'est une structure particulière et riche des pôles de proximité de Poitiers. C'est une arme redoutable contre le ralentissement des procédures ; les délais funestes en rapport avec les chambres en accord avec le conseil municipal : pour un objectif commun de limiter la vacance ». Le député-maire trancha : « Merci, est-ce que tout le monde est éclairé ? Adopté à l'unanimité ! » Le conseiller Philippe Mahou quitta la séance à 19h49 aussi discrètement qu'il le put ; quand brusquement Alain Claeys l'interpella, « Vous avez besoin d'oxygène ? » Allusion à la thématique d'oxygénation de la campagne municipale, que chacun des candidats essaya de s'approprier : les candidats Claeys, Braconnier et Mahou... Le conseiller Philippe Mahou s'éclipsa par la grande porte, tout sourire, « Bonsoir, monsieur le maire ! »
Parvis enneigé de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, le 6 janvier 2009.
© kritix.com
S'en suivit une délibération sur les façades, pour limiter le développement excessif du PVC (les ouvrants portes et fenêtres sur rues). Il a été envisagé de penser à un arrêté municipal, de penser à avoir des artisans, de penser à un effet d'entraînement. Le député-maire de Poitiers Alain Claeys, « mon expérience de parlementaire m'a amené à pousser les feux par un arrêté [municipal] des campagnes [de réhabilitation des façades] rue Carnot, rue du petit Bonneveau... » Le Conseil se dissipa : le temps long fatiguant l'Ensemble. Après qu'elle se fut absentée quelques instants, l'adjointe au maire Christine Sarrazin-Baudoux salua chaleureusement la journaliste de radio France bleu poitou, avant de reprendre sa place à la tribune. C'est alors que subitement l'on entendit le conseiller Stéphane Braconnier quémander au maire la participation UMP au sein de commissions compétentes sur les embellissements. Grand seigneur le maire acquiesça « Je n'y trouve rien à redire, c'est possible... J'observe à titre amical que neuf [membres de la commission] sont de la majorité plus trois de l'opposition ». Le conseiller Maurice Monange qui en a vu d'autres : « Ce doit être une vue d'ensemble qui s'impose, non une vue approximative ». Alain Claeys sentencieux, « Délibération des façades : adopté ! ». Coup de théâtre, subrepticement, le conseiller UMP Stéphane Braconnier animé d'une franche camaraderie : « attention, nous allons être majoritaire avec les 3 élus désignés par le maire ! » ; Bien que ce ne fut pas tout à fait le cas, le maire fit sa répartie se prenant au jeu : « vous voyez, j'arrive encore à réagir à cette heure tardive ! » « Je manque à tous mes devoirs ! », Alain Claeys, député-maire de Poitiers.
Gargouilles enneigées de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, le 6 janvier 2009.
© kritix.com
20h00, le député-maire se laissa aller à une divagation toute contenue. « Je manque à tous mes devoirs ! » lâcha un Alain Claeys ironique. « Je vous présente Éric Portal, le nouveau trésorier municipal, à la lourde et délicate responsabilité... » Hésitant à se lever une conseillère commenta, « il n'ose pas se lever, il est timide... » Puis Alain Claeys, sous sa main prévenante, dominant la question « Vous l'applaudissez, mais faîtes attention ! » et souriant, « Les affaires financières, je les regarde toujours d'un oeil... » évoquant le CCAS et sa subvention stable (en lien avec l'URSSAF), l'année précédente. Incisif , détendu, Alain Claeys apostropha Stéphane Braconnier qui se contenta de sourire avec fausse naïveté « vous ne voulez pas parler [sur le CCAS] ? [...] heureusement qu'on lui a proposé ! », fier de sa provocation, le maire tenait à mettre en exergue le peu d'intérêt que l'UMP attribue à la politique sociale locale à la différence des embellissements de coeur d'agglo... Le conseiller vert Robert Rochaud, « Au sein d'un groupement de communes, la ville est un coordonnateur de groupement ». Saisissant le micro que le maire lui suggéra de prendre pour exposer la délibération ordinaire dont elle avait la charge, la conseillère Anne Gerard balbutia confuse, comme réveillée « merci M. le maire ! ». Alain Claeys riant de ce subterfuge « c'est ça la politique ! ».
Saint Pierre et sa coiffe de neige, veillant sur sa bonne cathédrale de Poitiers, le 6 janvier 2009.
© kritix.com
Les délibérations ordinaires s'ensuivirent. La conseillère Eliane Rousseau témoigna des dépenses afférentes à la SITA (gestion des déchets). Le conseiller Robert Rochaud exprima la volonté de « reloger l'association l'Éveil [épicerie sociale] » par le concours d'une subvention de 90 000 €. Le maire Alain Claeys, « je suis préoccupé par l'augmentation du nombre de familles qui vont à l'Éveil... J'ai reçu les restos du coeur : ils m'ont rapporté qu'une hausse de 30% de la fréquentation signifiait un accroissement de la précarité... Ce ne sont pas que des étrangers, mais surtout des salariés pauvres ! » La conseillère Françoise Colleau salua la solidarité municipale allant aux plus fragiles via « la réhabilitation de cette épicerie sociale » Le conseiller jean Claude Bonnefon rappela que le département de la Vienne comprend 6000 RMI dont 2000 vont dans l'associatif. Il rendit hommage à l'ancien président de l'Éveil (épicerie, aire des couronneries) Christian Dudognon qui quitta ses fonctions pour raisons de santé en novembre 2008. La délibération fut dignement adoptée. Puis fut allouée une subvention de 20 000 € à l'association d'artistes performeurs « Zo Prod ». « Ne répond pas aux questions que l'on ne te pose pas ! », Alain Claeys.
Ode à la Lune au firmament de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers par un ange troubadour et son effet neigeux, le 6 janvier 2009.
© kritix.com
Le 27 mai 2008 le modem fit savoir qu'il vota une subvention qui dépassa les prévisions. Le maire Alain Claeys répondit vivement « c'est une bonne question qui mérite une bonne réponse ! ». Le conseiller Robert Rochaud commença à répondre quand subitement Alain Claeys sortit une nouvelle fois de sa réserve, « ne répond pas aux questions que l'on ne te pose pas ! » Des rires défouloirs fusèrent... Le nouveau directeur financier de Poitiers resta sur sa réserve. Le député-maire Alain Claeys montre que qu'il faut se limiter en explicitations pour mieux protéger les intérêts de la majorité municipale... Alain Claeys remercia une nouvelle fois le travail des services pour mieux calmer les gènes de certains et termina ironiquement « je ne sais pas si le directeur financier va vous engueuler, mais nous accélérons la procédure pour donner du travail aux entreprises... nous voulons faire une étude pour un travail de fond [sur la question du nouvel EHPAD sur le site gériatrique Pasteur] ». Le maire Alain Claeys se félicita de l'effet d'impulsion que revêtira le « nettoyage de l'Église Saint- Porchaire avec l'aimable concours de la DRAC qui donnerait un signe à coeur d'agglo... Sur les Couronneries, les travaux de voiries et bâtiments ne sont pas dans le processus ANRU ». De ce qu'ils dirent du débat, dans une inclination généralisée à tous ces invisibles, dociles individus, conseillers, ce chorum prit en certains moments des allures de machine à avaliser les désidératas d'une volonté toute obséquieuse. Malgré tout, le maire prend le pli des responsabilités, celle d'une lourde tâche répondant des voeux de son camp conjugués à ceux de l'intérêt général, ceux de tous les poitevins. Le conseiller Robert Rochaud discourut sur les gros budgets « coeur d'agglo », les infrastructures et les équipements en général. A l'envie, le maire précédent Jacques Santrot disait souvent en parlant de la conduite des différents gros chantiers moyen terme que ce serait pour son successeur... et ami Alain Claeys comme l'en décida Poitiers. Le maire Alain Claeys va appuyer un apport de 150 000 € sur la propreté : champ important pour lui. Le conseiller Stéphane Braconnier après qu'il sollicita la parole au maire « Merci beaucoup ! Je regrette l'inesthétique de l'affichage politique... Je suis satisfait de l'effet de levier sur le tissu économique : c'est tout l'esprit du plan de relance de Nicolas Sarkozy ». « Vous avez voté coeur d'agglo, ça va créer quelques désagréments ! », Alain Claeys, répondant à Stéphane Braconnier.
Préfecture de région, à Poitiers, le 6 janvier 2009.
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« Aaaah ! », dixit la majorité socialiste entonnant d'une seule voix le cri primaire. Les provocations font parfois le sel des mauvaises foi... Stéphane Braconnier se reprenant après que la réaction eut insufflé cet intermède, « Les riverains [de l'hyper centre] devraient être victimes comme à la gare de désagréments ! » Alain Claeys agacé et lassé « Vous avez voté coeur d'agglo, ça va créer quelques désagréments !... » Le maire retrouva son entregent, souriant, fier de sa pirouette. Stéphane Braconnier ne voulut pas en rester là, ce que permit la très grande mansuétude de monsieur le maire de Poitiers : « le risque en période de tension budgétaire consiste à ne pas écarter un surdimensionnement aux effets pervers [générés]. Sur les chiffres : 12 millions d'euros [Alain Claeys était revenu d'une position unilatérale], va-t-on au-delà, comme à Rennes où des plans de travaux nouveaux ont été lancé ? Nous regrettons la modestie de ce plan ! » « je suis en consultation avec Georges Stupar sur le nucléaire ! », Alain Claeys (Georges Stupar est élu écologiste). Le modem quant à lui se félicita de la délibération, tout en exprimant sa réserve sur l'empreinte écologique générée par le gaz utilisé pour le chauffage et les transports en communs. C'est avec hilarité que le maire de Poitiers se permit cette sortie « je suis en consultation avec Georges Stupar [élu écologiste] sur le nucléaire ! » Hilarité générale sur tous les bancs : l'énergie fossile , ce cauchemar des élus verts... Puis la députée européenne et conseillère municipale de Poitiers Bernadette Vergnaud ne voulant pas que faire acte de présence ou figuration, se permit de sauver les apparences, ses apparences ; elle posa une question anecdotique relative aux équipements sur les énergies... puis n'écouta pas la réponse : le script de la séance étant suffisant à ses yeux... « Si tu peux accélérer, Robert ! », Alain Claeys.
Déménagement sous la neige de la patinoire temporaire après les fêtes de fin d'année, le 6 janvier 2009.
© kritix.com
Puis le Conseil municipal de Poitiers en vint aux études relatives à la dévolution des bâtiments permettant de grandes économies sur le budget communal général. Monsieur le maire de Poitiers Alain Claeys, « Monsieur Stéphane Braconnier, je crois comme vous qu'il faut faire un investissement, si vous faîtes un effort, c'est très bien. Si l'État voulait vraiment faire un effort, les collectivités locales s'associeraient. Regardez en Grande-Bretagne, en Espagne et ailleurs, le gouvernement devra agir sur le Pouvoir d'achat, les salariés pauvres, car les collectivités n'auront pas les moyens d'agir ; il faut juguler ce vrai problème de pouvoir d'achat, sinon cela risque de mal finir ! » Le conseiller Robert Rochaud insista « Le vrai problème est de Faire. C'est un vrai sujet que la maîtrise d'ouvrage... ». Ne voulant pas ménager le zèle du conseiller écologiste, le maire rompit « Si tu peux accélérer, Robert ! » Le conseiller fit son article « J'aurai l'occasion de vous présenter des chaudières à bois... Les chaudières à bois ont une durée de vie limitée [sous-entendu : il faut penser à leur renouvellement] ». Alain Claeys très crédule : « Tout le monde te fait confiance ! » Rires.
Lumière d'automne nimbant la crypte de l'église Sainte-Radegonde de Poitiers, en octobre 2008.
© kritix.com
Une nouvelle subvention de 25 000 euros concerna les travaux pour l'église Sainte-Radegonde que le maire qualifia improprement de « jolie église » : ce réceptacle de la sainte poitevine à l'architecture d'exception, méritait mieux que cet hommage sommaire ! Le maire considéra la référence UNESCO comme un atout pour la ville de Poitiers, arbitrage qui drainerait une économie et induirait un attrait touristique significatif pour les lieux estampillés cette organisation internationale. Peu ou prou, la bonne humeur s'installa... le maire le coeur léger, « C'est la plus difficile délibération ; quand elles sont venues dans mon bureau en défendant bien leurs dossiers [sous-entendu elles ont la tête dur !] » L'une des deux conseillères citées, Eliane Rousseau, avança la nouvelle délibération, « Présenté à la commission voirie, ça a été très animé ; [rires légers] quant aux aménagements de quartiers ; sur choix et applications transversales : création d'une charte urbaine. Ne servant à rien, sauf à se diriger, seront enlever 2000 panneaux [de signalisation] ! Seront rénovées les plaques de rues, avec fonction de la personne, sans en mettre trop par soucis de visibilité. [L'ensemble des dépenses de voirie s'élève à] 5,6 millions d'euros de dépenses générées. [...] Économie de 50 % de l'électricité sur les éclairages de noël, sur tout le mandat, en éteignant de 1h à 6h du matin ». « Demandez une suspension de séance, vous connaissez ! », Stéphane Braconnier, conseiller UMP, à l'adresse de la majorité socialiste.
Lumière du soir sur Notre-Dame la Grande de Poitiers, le 6 janvier 2009.
© kritix.com
Il a été fait mention d'un projet de suppression des territoires, porté par l'ancien premier ministre, ancien président de région Poitou-Charentes et actuel sénateur de la Vienne ; un édile qui scie la branche sur laquelle il s'est confortablement installé pendant tant d'années... « Demandez une suspension de séance, vous connaissez ! », lança vertement Stéphane Braconnier (allusion au discours de l'opposition sur ce qui s'est récemment pratiqué au niveau national à Paris, à l'Assemblée Nationale). Alain Claeys rétorqua en monarque sur le vote historique de « coeur d'agglo », en se gardant de trop chuinter « Ce fut une séance exceptionnelle, car tout a été adopté à l'unanimité sauf une abstention !... Les bonnes idées viennent de partout » Le Conseil municipal de Poitiers en arriva à ce moment informel des voeux. La conseillère Maryse Desbourdes se permit d'en faire un sur le pilonnement de Gaza par Tsahal. Y dénonça les exactions israéliennes. Le maire embarrassé demanda ce que l'usage pouvait dicter en la circonstance sur le plan municipal. Le secrétariat de Poitiers précisa que « l'on ne vote pas ce voeu », au grand damne, et désespoir de Maryse Desbourdes. Rappelons la position de l'UMP Roger Karoutchi (secrétaire d'état au gouvernement Fillon) lequel s'exprima sur BFMTV en janvier 2009, sur les ambiguïtés, les collusions de compétences en matière de politique étrangère entre le niveau local et le niveau national. La député européenne et conseillère Bernadette Vergnaud vanta le vote au parlement européen d'une recommandation sur l'arrêt des hostilités à Gaza, avec cette maladroite morgue adoptée quand elle approche ses concitoyens, amis poitevins présents en séance...
Hôtel de ville de Poitiers, place Leclerc, le 19 janvier 2009 vers 22h.
© kritix.com
Alain Claeys joua la carte du consensus du politiquement correct, « Israël devrait revenir à Rabin : l'exigence du droit à la sécurité d'Israël et du droit à un état viable de la Palestine ». Rapportant ces lieux communs, il cita les délibérations de l'ONU et celles de la diplomatie sous François Mitterrand. Silence. Alain Claeys leva la séance à 21h20. Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2014-...) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2014-...) [externe] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2008-2014) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2008-2014) [pdf] |
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