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Entre Rachida Dati et Alain Claeys, un lapin rose se pose (acte 2)
Entre Rachida Dati et Alain Claeys, un lapin rose se pose (acte 1)
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Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 4)
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21ème Chronique
Entre Rachida Dati et Alain Claeys, un lapin rose se pose (acte 2)
Kritix, le Tuesday 5 May 2009 -
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L'express séance du conseil municipal de Poitiers du 10 avril 2009, se poursuivit par l'allocution de l'opposant et conseiller Modem Philippe Mahou sur la délibération de la cité judiciaire, « C'est une bonne nouvelle, malgré la délibération [déjà] sur table ». L'opposition apprécia peu d'avoir été mise devant le fait accompli, exception faite de l'UMP qui fut implicitement associée aux tractations de couloirs... « Nous nous réjouissons pour Poitiers que la cité judiciaire soit partie intégrante du projet urbain », Stéphane Braconnier. Philippe Mahou s'interrogea sur le devenir de la prairie des Feuillants. Le maire y répondit de bonne grâce, « J'y ai pensé, il faudra voir avec l'Évêché [...] L'État détient à 70% le palais de justice. Le conseil général la partie haute ; je souhaite à terme une rétrocession. La salle des pas perdus est un lieu formidable ! Les poitevins ne m'auraient pas pardonner de ne pas faire cette course contre la montre... J'assume ! » Passage forcé dans l'imbroglio judiciaire, le maire est à bonne école avec Rachida Dati... Enfin, vint l'innocente intervention de l'opposition UMP qui, une fois n'est pas coutume, observa avec jubilation l'équilibriste Alain Claeys... Stéphane Braconnier, radieux puis narquois, « Nous nous réjouissons pour Poitiers que la cité judiciaire soit partie intégrante du projet urbain, la tour Maubergeon comprise. L'action publique, le partenariat public, les financements croisés, réjouissent tout à la fois les professionnels du droit et les usagers qui n'avaient pas de conditions décentes. L'engagement de l'État sur le centre pénitentiaire à cet aspect inédit d'une amélioration sensible. Rachida Dati laissera un bon souvenir à Poitiers ! » Le conseiller UMP était fier de sa prise, plus qu'à l'accoutumé... « La politique de Rachida Dati est néfaste ! », Maryse Desbourdes.
Madame la conseillère municipale et opposante Maryse Desbourdes, lors du conseil municipal du 10 avril 2009.
© kritix.com
L'opposante Maryse Desbourdes, indignée par cette mascarade politique, clama « La politique de Rachida Dati est néfaste ! » Le maire, ne voulant pas se faire dépasser sur sa gauche, s'assigna le rôle de grand sage, « Défendre la collectivité au maximum [est ma priorité]. Le dossier aurait pu ne pas se faire ! Au-delà de la ministre, il faudra que l'on se batte. L'opposition me l'aurait reproché [...] Poitiers devrait récupérer cette salle du Palais. C'est une chance pour Poitiers ; je suis content pour Poitiers... Adopté à l'unanimité ! Madame Desbourdes ne prend pas part au vote ! » Puis le maire répondit à une inquiétude du Modem sur les conséquences sanitaires des antennes relais constituant les réseaux de téléphonie mobile sur la commune, « mon seul devoir est de prendre des décisions : financer une nouvelle évaluation payée par Poitiers qui se fera en présence de la presse. La précédente, effectuée en octobre 2008, fut payée par les opérateurs. Ensuite, je saisirai l'agence sanitaire pour répondre à la question : quel est le débat... La résolution au parlement européen n'est pas encore adoptée. Il faudra voir si, pour ce qui concerne le Grenelle de l'Environnement, il n'y aura pas des normes plus strictes. Je demanderai à l'espace Mendès France, l'organisation de table rondes sur le problème de santé publique, sur la transparence, sur les mesures à prendre pour effectuer les travaux nécessaires. Je demanderai à l'espace Mendès France de tenir les débats avec des scientifiques, non avec des militants : pour une position la plus honnête que l'on peut avoir. Faire des vœux inapplicables [comme supprimer toutes les antennes] n'est pas raisonnable ! » Le maire Alain Claeys se voulut résolument prudent en renonçant avec sagesse au militantisme pour se couvrir juridiquement derrière les normes sanitaires. Le principe de précaution a l'ambiguïté d'une stratégie politique : ou bien on se cantonne à la loi, ou bien on la rend encore plus restrictive... L'opposant et conseiller Modem, Maxime Huille, avec son ton posé qui à le don de provoquer de l'urticaire au maire, « Le parlement européen évoque la dangerosité des ondes de portables, comme le montre le site de l'agence nationale des fréquences ». Le maire s'énerva et d'un ton sec, « Vous aurez accès à l'étude ! L'agence sanitaire est sous la tutelle de 3 ministères ». L'opposant Maxime Huille cita l'AFSSE, « un doute raisonnable subsiste », la recommandation étant pas poser d'antennes à moins de 100 mètres de logements. Il continua, « Le pays qui a la norme la plus basse c'est l'Autriche ». Le maire, flegmatique, « On ne va pas déplacer le problème. [...] Si le lien est établi avec le privé, est-ce que je dois attaqué ? Je fais le bon sens, j'agis avec raison, je ne veux pas me substituer aux services de l'État ». Alain Claeys ajouta à l'adresse du Modem, « Vous serez associé au débat sur la passerelle ». Le Modem fit valoir en plusieurs occasions que la majorité municipale avait reprit une partie de son programme pour ce qui a trait au transport en commun et la sulfureuse passerelle de la gare... Le Maire, satisfait de son conseil municipal éclair d'une petite heure, clôtura la séance, « Bon week-end de Pâques ! »
Vue d'une partie du lycée des Feuillants, avec la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers en surplomb, par un soir d'été 2001.
© kritix.com
Le conseil municipal du 10 avril, joli précipité de démocratie locale, se termina dans la bonne humeur. Mais patatras ! L'alibi que voilà : René Monory s'en est allé au soir d'une brillante carrière... Et Rachida Dati de prétexter l'affliction et son impossibilité à se rendre auprès de son très cher Alain Claeys. Devant ce coup du sort, le bon maire de Poitiers fit contre bonne fortune bon cœur, rendit les hommages qu'il convenait en mémoire du grand homme et fit savoir que Poitiers attendrait Madame la « presqu'encore » ministre de la justice Rachida Dati, téléguidée par le cabinet de l'Élysée, à la mi-mai 2009, pour signer la convention d'établissement de la cité judiciaire de Poitiers. Dans cette affaire il faut être patient, prendre avec gentillesse le caprice, la désinvolture d'une ministre de la justice qui posa d'innombrables lapins à quantité de soupirants politiques. Mais celui-ci ne fut pas tout à fait comme les autres, il fut rose socialiste ! Poitiers attendra...
ANNEXE 11 juin 2009, cité judiciaire de Poitiers. Dominatrice, la ministre Rachida Dati, en guise d'épilogue, exigea que le président Alain Claeys se déplaça jusqu'à la place Vendôme : on ne badine pas avec le Pouvoir ! Avec un Jean Pierre Raffarin jubilant devant des socialistes en pleine génuflexion...
Le 14 juin 2009, Rachida Dati se rendit à Ligugé au printemps populaire UMP de la Vienne, près de Poitiers. Radieuse, cinglante, sa présence aux côtés de Dominique Bussereau et Jean Pierre Raffarin, rappela que le maire de Poitiers ne valait pas le déplacement ministériel... Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2014-...) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2014-...) [externe] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2008-2014) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2008-2014) [pdf] |
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