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Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 5)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 4)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 3)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 2)
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18ème Chronique
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 4)
Kritix, le Thursday 23 April 2009 -
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Alain Claeys, maire de Poitiers, lors du conseil municipal du 30 mars 2009.
© kritix.com
Voie de garage ? Oui, l'amélioration des conditions de vie et de sécurité en zone de parkings à Poitiers est une réalité, « tout se passe bien ». A été constaté une stagnation (l'espace Toumaï reste à 42% de taux d'occupation) de la fréquentation des parkings publics. Les raisons en sont les transports en communs, le co-voiturage. Le conseiller UMP Stéphane Braconnier se gaussa de la majorité municipale, « Je ne veux pas donner de leçon, surtout pas sur la rhétorique politique. L'effet de ciseau est radicale sur les parkings : les recettes progressent moins vite que les dépenses ! » La gauche répondit que tout, en politique, ne se mesurait pas que par les chiffres. Le maire Alain Claeys se défendit, « Toumaï a permis d'optimiser les personnels des autres parkings par un centre de surveillance commun. » La conseillère et opposante Maryse Desbourdes lâcha avec force, « En terme d'investissement c'est une connerie ! [sous-entendu : il y avait déjà assez de parkings à Poitiers] » Alain Claeys, stupéfait par l'estocade, « Tu dis que Toumaï est une connerie ? » Maryse Desbourdes avec aplomb, « Oui ! » Le maire rectifia le tir de sa tenace opposante, « Je ne suis pas tout à fait d'accord. Concernant les parkings Toumaï, le TAP et les personnels, tout le monde fera des propositions. C'est bien d'en faire ! Comme dirait Bernard [Cornu], c'est un vote de confiance ! » Avec désinvolture, d'une mésentente, on en vint au cynisme ! Et tout une cour se mis à rire... En majesté, sentencieux, définitif, le maire affirma, « Je ne suis pas de ceux qui pensent qu'il y a trop de parkings ! » De façon cavalière, la conseillère de la majorité Magalie Barc présenta sa délibération sur les bases de loisirs, « Je vous laisse découvrir les chiffres ! » Le maire de Poitiers adora la façon, cette manière expéditive d'exercer la politique publique. Ironique, « tu vois qu'il y a des choses qui se votent ! Vous consulterez la convention sur les syndicats en 2010 ». Le maire de Poitiers pesta que Stéphane Braconnier ne consulta pas les mois précédents ; ce que l'opposant dénonçait et prétendait ignorer. « Je ne suis pas un professionnel de la politique, je suis tout comme vous fier d'être un militant ! », Stéphane Braconnier.
Poitiers, place d'armes, un soir d'avril 2009.
© kritix.com
« La commission culture était déserte ! », s'exclama une conseillère en charge de ce budget, à l'endroit de l'opposant Stéphane Braconnier qui se plaignit de méconnaître le détail de la teneur de ce budget. Le maire de Poitiers, « J'ai demandé à Anne Gérard cette commission : son travail n'a pas donné d'objets à débats. » La conseillère culture Anne Gérard termina, « La réalité du désengagement de l'État sur l'espace Mendès France est de 86 000 € ». Le maire ajouta, « Sur Mendès France, il y a un désengagement, c'est désolant ». La conseillère dépitée, « nous sommes à budget constant ! » Alain Claeys fier de son équipe, « Bravo pour ton travail ! » L'opposant Stéphane Braconnier ne voulut pas en rester là, « Je peux aussi être ironique : savoir connaître le comité de pilotage sur le sport. Je ne suis pas un professionnel de la politique, je suis tout comme vous fier d'être un militant ! » (en référence au sobriquet dont le maire l'affubla avec une condescendance très remarquée). Le maire ne s'en laissa pas compter, « Tu agaces trop Anne Gérard... Elle peut se défendre : elle connaît ses dossiers par cœur ! » Puis Alain Claeys alla se dégourdir les jambes quelques instants à 21h15. « La presse est libre et c'est tant mieux ! », Georges Stupar. Madame la première adjointe au maire, Christine Sarrazin-Baudoux, toujours très effacée, discrète, efficace, assuma le court intérim où il fut question de l'abord du rééquilibrage des comptes des théâtres municipaux. Le maire revint à 21h18 et d'une voix caverneuse, « Qui est contre, qui s'abstient, Adopté ! » La conseillère Magalie Barc fit savoir qu'elle n'apprécia que très peu les insinuations journalistiques sur le peu de crédit que le maire porterait aux Expressifs, une troupe de théâtre de rue controversée. Ce à quoi le conseiller vert Georges Stupar sut réagir, lui, en grand démocrate, « La presse est libre et c'est tant mieux ! » Il semble qu'il y ait débat sur la liberté d'expression au sein de la majorité municipale. Qu'il est dommage que monsieur Alain Claeys n'ait pas apporté toute son approbation à la belle et très républicaine intervention de son conseiller monsieur écologiste ! Lequel ajouta, « Sur la fanzinothèque, je n'y connaissais rien, on m'a éduqué... C'est formidable de fêter les 20 ans du centre Mendès France ». Le maire à l'adresse du conseiller Stéphane Braconnier, le narguant, « Non, vous n'êtes pas contre ? J'ai eu peur... Sur les emplois aidés, on ne dit pas ce qui se passe au bout de 2 ans... C'est invraisemblable ! On ne sait pas où l'on va ! Je souhaite, Georges, que tu regarde de très près les orchestres ! » L'opposant Stéphane Braconnier, narquois, « Vous avez raison sur le désengagement de la Région ! » Reprise à la volée d'Alain Claeys, « Celui qui suit ce dossier est Paul Fromenteil, en qui j'ai confiance... » Stéphane Braconnier, moqueur, « ...et qui connait la musique. L'État soutient fortement ce projet. Je suis réservé sur cette subvention. On passe une convention associative, alors qu'il s'agit d'un marché de services ! » Le maire conciliant, « D'accord, c'est une service nouveau, nous allons y faire face » « Aucune provocation, je serai d'un calme olympien », Alain Claeys.
L'une des ouvertures... du bureau du maire de Poitiers, un soir d'avril 2009.
© kritix.com
Puis, des votes en rafales s'en suivirent, fut fait lecture des personnels, groupes scolaires, suppressions de postes, demandes de partenariats, interventions spécifiques, demande de créations de postes pour suppléer au désengagement de l'État. Le député-maire prit par la soudaineté du ravissement d'un vaste contentement, « Ce que l'on vous disait tout à l'heure [au sujet du désengagement de l'État], ce n'était pas de la polémique, mais une réalité ! » Le conseiller de la majorité Jean Daniel Blusseau, « A Saint-Eloi, la population augmente et pas de créations de postes [pour la prise en charge de la petite enfance] ! Une navette a été créée pour gérer au mieux. On a des locaux sans postes. Les femmes qui arrivent en fin de congés parental renoncent à leur travail, faute de personnels ! » La conseillère de la majorité Anne Joulain se voulut plus précise, « Prenons le cas de Poitiers ouest, de nombreuses familles vont être en grande difficulté sur l'école maternelle. On assiste à une organisation silencieuse et méthodique de la disparition des maternelles. L'avenir qu'on nous promet sera à deux vitesses. Déjà la fermeture de deux écoles est une réalité. » Le conseiller Patrick Coronas, « On s'abstient car les écoles privées bénéficient de subventions ; nous qui ne sommes pas des professionnels de la politique, en siégeant dans les commissions... » Après qu'il eut masqué le cynisme d'un sourire marqué, le maire fit savoir, « Il ne nous reste plus qu'un tome [second dossier des délibérations], ça va aller plus vite ! Aucune provocation, je serai d'un calme olympien, faîtes-moi confiance ! » Il était 21h45. Puis à l'endroit de son opposante Maryse Desbourdes, le député-maire un tout petit peu provoc', juste ce qu'il faut, « Tu sais, on défend les mêmes vues, toi et moi ! » L'incorruptible bonne joueuse, « Presque ! » Puis sur une délibération sur l'association « Sauvons l'Europe », Maryse Desbourdes demanda stupéfaite (peut-être pas tout à fait...), « C'est quoi ? » Le maire, bienveillant, « On verra tout à l'heure. » Il fit savoir qu'il reçut l'après-midi même deux ambassadeurs, Pologne et Slovénie, dans les salons de l'hôtel de ville ; le maire peina à se rappeler du second... L'UE élargie, que c'est compliqué et si lointain ! Disons abscons... C'est alors que fut entérinée une subvention pour Iaroslav, jumelage russe de Poitiers. Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2014-...) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2014-...) [externe] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2008-2014) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2008-2014) [pdf] |
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