Claude Eidelstein but le calice budgétaire jusqu'à la lie
Claude Eidelstein ne jettera pas la pierre...
Tourmente poitevine ou la pression fiscale décomplexée
0,9 de Pâques : cap, cap, cap, codex !
Fibre budgétaire : cachez cette taxe qu'un rigoureux socialiste ne saurait voir !
Le transport gratuit d'une exaspération budgétaire
0,9% : l'Impôt d'un passé de l'Imprévoyance
Alain Claeys a sauvé la CAP de la faillite !
La Sarkozie transporte la CAP à grande vitesse
Poitiers, une héritière un peu gauche
Poitiers s'enlise dans la précarité
La CAP revisite le quart d'heure poitevin
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Ryanair : Alain Claeys retrouve le CAP de l'intérêt général et fend l'armure
Poitiers choisit les régressifs de Total pour Toumaï
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Les mille et une couleuvres de l'impôt LGV avalisé par la CAP
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Huis clos de Poitiers, une certaine idée de la transparence (acte 2)
Huis clos de Poitiers, une certaine idée de la transparence (acte 1)
Entre Rachida Dati et Alain Claeys, un lapin rose se pose (acte 2)
Entre Rachida Dati et Alain Claeys, un lapin rose se pose (acte 1)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 5)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 4)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 3)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 2)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 1)
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Conseil CAP : Philippe Brottier, dignité fontenoise (acte 2)
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Poitiers sereine... Mais que fait Alain Claeys ? Il investit...
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23ème Chronique
Huis clos de Poitiers, une certaine idée de la transparence (acte 2)
Kritix, le Saturday 30 May 2009 -
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Pris dans le dédale des subventions, le conseil municipal de Poitiers du 25 mai 2009 se perdait déjà en conjectures dans un latin peu amène... A la délibération 11 sur des legs (livres et revues) de messieurs Marcel Bourgeois et Robert Olivier, dévolus à la médiathèque François Mitterrand, la conseillère Anne Gérard (11ème adjointe déléguée à la culture) qui fait un bon travail depuis un an, proposa de les « classer dans les lectures publiques, ces legs ne présentant pas d'intérêt patrimonial... » Le maire de Poitiers Alain Claeys visiblement préoccupé par d'autres considérations, « Essaie de résumer, de ne pas tout lire ! » Oh ! Un travail scrupuleux aux allures fastidieuses...
Ravalement de l'hôtel de Ville de Poitiers, le 25 mai 2009. Un échafaudage certainement pas transparent...
© kritix.com
Le député-maire fit grand cas du désengagement de l'État dans le fonctionnement de la vie locale, puis se tourna vers sa tête de turc, le très flegmatique Maxime Huille qui lui fit remarquer dans un parler professoral, « c'est un financement lourd que celui de la numérisation [de fonds municipaux] ! » Alain Clays du tac au tac, « L'informatique c'est important ! Vous l'avez voté... » Puis, agacé, il se fit incisif, « Les débats ont lieu en commissions ! » L'opposant UMP Stéphane Braconnier narquois, « Les débats ne sont pas publiques en commissions ! » Le maire mit fin au malaise en moquant la pâleur des débatteurs des dites commissions. Alain Claeys passa à l'adhésion de la commune à l'association Nutrinet Santé afin de « mieux comprendre l'évolution des comportements » nutritionnels. Le CROUS, l'Éveil des Sens, les jardins familiaux sont autant de réussites soutenues par la municipalité... Et son maire, l'œil rieur après un coup de mou, se montra plus moderne que jamais devant son conseiller ébahi, « Fraîch' attitude, je vous relance ! ». Illico, le conseiller s'acquitta de sa délibération. Puis se tournant vers l'UMP favorable à cette délibération, Alain Claeys, ironique, se fit cinglant dans une humeur toute sardonique, « Bon, vous n'allez pas voter comme ça, c'est pas possible ! [Puis attrapant du regard son fidèle conseiller] Tu vois, tu as du succès ! ». L'UMP le prit bien ; Stéphane Braconnier, de bonne composition, affable, policé. On fit mention du jumelage avec la ville de Marburg et de sa commission ad hoc qui choisit des postulants sur dossiers, non sur le nom du jeune candidat... 19h05. L'opposition regretta, « La vie associative est difficile aux Couronneries ! ». La 12ème adjointe au maire, Éliane Rousseau, un sacré tempérament du quartier des Couronneries, eut une poussée d'adrénaline, « Le conseil de quartier fonctionne très bien ! Les 40 ans [des maisons de quartiers de Poitiers] sont vraiment une réussite : il y a une dynamique de tout le monde. [Et justifiant sa discrétion dans la vie associative,] je ne voulais pas m'y associer... » Alain Claeys, caustique, termina le propos de la conseillère Rousseau « ...pour ne pas dire que l'on manipule l'association de l'adjointe ! [Le maire ironique, fraternel] Tu n'as pas beaucoup de travail ? » un ange passa... « Les Couronneries est un quartier agréable, avec le beau site de la SIPEA, du développement des énergies renouvelables... Monsieur Tricot ! », gronda le maire à l'endroit de son conseiller un peu trop turbulent, distrait. Il reprit, « La CAF doit se prononcer sur le projet d'enveloppe à l'échelle départementale. C'est un partenariat constructif conclut pour la ville et ses structures ; la CAF est optimiste sur le développement de Poitiers et sa partie enfance-jeunesse ».
Salle des Pas Perdus du Palais de Justice de Poitiers et ancienne grande salle du Palais Comtal. Avril 2009.
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Le maire approcha les cœurs, « Merci [Nathalie Rimbault-Raitière], c'est la délibération la plus importante. On voulait faire bouger les lignes, c'est ce que nous avons fait. Ce n'était pas joué d'avance ! Nous sommes arrivé au bout. L'État est passé d'une politique de projets à celle de l'accueil. Reste en suspend les bistrots de l'été. […] Le désengagement de l'État est de 1 million d'euros pour 2009 ! Progressivement, on arrivera à 50-50 pour la ville et la CAF. Nathalie [Rimbault-Raitière, 10ème adjointe, déléguée aux maisons de quartier] va pouvoir négocier les politiques d'intérêt général ; vous y serez associés. Est-ce que l'assemblée est éclairée ? Adopté à l'unanimité, c'est important ! Merci à toi et aux services... » Alain Claeys se redressa, impérial, « Le contrat urbain de cohésion sociale contribue au bien-vivre de nos quartiers... A Poitiers, on peut amortir un certain nombre de choses. [...] Toit du Monde doit redéfinir l'accueil en vue de la demande de visas... Ce dossier n'est pas un sujet purement financier. Il représente l'image de solidarité de Poitiers ; il participe au débat inter-culturel... » Ce plaidoyer pro-associatif n'était pas de trop pour camoufler le produit des dérives que l'habitude considère comme un acquis, comme un droit. Vraiment, le maire compose avec intelligence, grand argentier de la rue de solférino qu'il était, entre sa base électorale, la paix civile et les marges de manœuvres de la municipalité de Poitiers. En fin politique, monsieur le maire sait combien il sera difficile de ne pas faire flamber la fiscalité : il faudra couper dans le vif en anesthésiant le mieux possible, avec la transparence, l'unanimisme, les tractations de couloirs... L'opposant Stéphane Braconnier ne s'en laissa pas conter, « L'État a cherché à prendre en charge l'aspect de la mission du conseil juridique. Que va devenir la part de cette subvention, autrefois octroyée par la Ville, aujourd'hui par l'État ? » Le maire, sibyllin, « Il n'y aura pas un euro de désengagement. L'État ne prendra pas en charge toute la mission de Toit du Monde... » Ce sensible sujet ne laisse pas de place à la mauvaise foi... Le chef de file UMP corrigea, « L'accompagnement humain et juridique doit être conservé ! » Le 14ème adjoint au maire de Poitiers, Michel Berthier, délégué à la cohésion locale et à la solidarité, évoqua avec émotion, « Avec l'accompagnement des migrants, Toit du Monde est un centre social au statut unique en France. [...] les postes ne sont plus financés. La prise en charge des nouvelles migrations non plus. [...] Le toit du Monde ne sera pas un spécialiste des migrants, mais fera une expertise, un accompagnement en vue d'une régularisation, une socialisation des migrants. » Il fut constaté une explosion de la demande à la banque alimentaire de Poitiers, à laquelle le conseil municipale rendit hommage ; à cette mission remplie par l'épicerie sociale. 19H30. La conseillère Modem Françoise Coleau articula d'une voix sourde, « nous saluons l'association ! » Le maire persifla tout en manifestant son vaste contentement, « Je crois comprendre que vous êtes favorable... Adopté à l'unanimité ! Vous êtes contente et vous ne nous donnez pas un coup de main sur les recettes ? [i.e. voter les recettes fiscales] Quand j'y pense... »
Salle des Pas Perdus du Palais de Justice de Poitiers et ancienne grande salle du Palais Comtal. Avril 2009.
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Le conseiller Stéphane Braconnier agita le chiffon rouge, « Il reste beaucoup à faire sur le handicap, notamment en ce qui concerne les cheminements de centre-ville. » Alain Claeys s'écria, « Vous insultez les services de l'hôtel de ville ?! » Stéphane Braconnier plus vif que jamais, « Je ne vous permet pas ! » Après son coup de sang, le maire se reprit et se maîtrisa, laissant son conseiller Abderrazak Halloumi (délégué à l’accessibilité, au handicap et à la sécurité des établissements recevant du public ; toujours très honnête et modéré, ce qui est suffisamment rare pour être souligné, un vrai républicain) parler des handicaps et de la ville, « Sur l'accessibilité, tout n'a pas été fait dans les aménagements de centre-ville. Monsieur le maire a rappelé ce qui est fait à l'hôtel de ville avec l'ascenseur. Le TAP est accessible, conçu au moment où la législation n'imposait pas tout. Quant à l'esplanade, est-ce qu'on est dans la lettre ou dans l'esprit du débat ? On pourrait aussi parler des bus : il faut prendre les choses dans leur ensemble ». Le maire, fier comme Artaban, « J'ai fait craquer monsieur Braconnier ! [en pétard, le conseiller UMP n'avait rien à envier à certains de ses contradicteurs] Je ne sais pas si c'est un débat philosophique... » Le conseiller Aurélien Tricot (6ème adjoint délégué aux sports) toujours d'humeur joviale, à l'élocution trépidante, sait plaire à son maire, « On travaille sur l'activité raisonnée. [...] Dans le cadre d'une volonté d'accessibilité, un gymnase sera complètement accessible aux handicapés » La truculente conseillère Eliane Rousseau témoigna avec tempérament, « Prendre en compte toutes les formes de handicaps est difficile. J'étais à Toulouse récemment : on n'a pas à rougir ! Quand je supprime des places de stationnement, qu'est-ce que je peux me prendre : la volée de bois vert ! Je me suis... » Satisfait du débat, monsieur le maire l'interrompit par ces mots très choisis, « Continuez dans la discrétion et l'efficacité, ce n'est pas un objet de polémique ». [Suite et fin dans la chronique Poitiers et le poing d'honneur d'Aurélien Tricot] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2014-...) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2014-...) [externe] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2008-2014) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2008-2014) [pdf] |
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