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29ème Chronique
Poitiers-Jeunes : Alain Claeys s'émancipe de Jacques Santrot
Kritix, le Saturday 4 July 2009 -
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A Poitiers, participer à la curée est maintenant activité bien entamée... Le langage compassé de la diplomatie, la langue de bois qui fait feu de tout... a vécu ! Nous sommes entrés dans la real politik à la manière claeysienne... Ce 29 juin 2009, temps caniculaire, salle en surchauffe prompte à l'énervement, petites tenues de rigueur, le conseil municipal de Poitiers initiait l'ultime chorum avant la pause estivale. Le maire Alain Claeys égraina les Pouvoirs. 18H05. L'atmosphère lourde du dehors empesa le Conseil au dedans ; du moins pour ceux qui ne manquèrent pas à leurs responsabilités. Le chorum exécuta le labeur des délibérations, à la sueur de son front ! ![]()
Blason de Poitiers, rue Carnot. Juin 2009.
© kritix.com
Le maire de Poitiers, Alain Claeys, « Exceptionnellement, je vous quitterai à 19h. En ce qui concerne l'annonce d'Eric Besson [ndr : le ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire] sur l'accueil de réfugiés de la corne de l'Afrique, 80 vont être accueillis en France. [...] Ce que je regrette, c'est que le maire de Poitiers n'a pas été informé de cette opération humanitaire. Selon Eric Besson, que j'ai eu au téléphone, il s'agit de malgaches. Il faut que ces femmes et enfants soient accueillis dans de bonnes conditions. Il faut qu'à l'initiative de l'État, ils soient accueillis dans de bonnes conditions. [S'y ajoute] les problèmes sur le RSA, ceux sur les épiceries sociales. J'ai eu gain de cause sur le passage de 40 à 20 personnes [ndr : le nombre de réfugiés accueillis par Poitiers a été réduit de moitié]. Avec le préfet [Bernard Tomasini, nous allons] faire le travail en amont. Poitiers fera ce qu'elle a toujours sut faire ! » « Deuxième chose : en appel, nous avons perdu sur les pièces d'identités [ndr : passeports biométriques], correspondant à 600 000 €. Troisième chose : sur le basket, nous annoncerons les décisions avant le 14 juillet. On a deux types de problèmes : d'une part, la subvention ; ils partent sur un budget qui sera le plus petit de la pro A. Il n'y aura pas de problèmes pour répondre présent, les autres collectivités pourront le faire ! D'autre part, les sponsors [ndr : la délicate question], on s'est mis d'accord : le basket ne doit pas porter ombrage au Volley. Je n'accepterai pas le moindre déficit d'un club ! Un club... je tairai le club ! Nous avons fait un travail de transparence [ndr : tiens, la revoilà...]. [...] Nous travaillons sur une seule hypothèse, les arènes. [...] Si il y a à acheter, il y a une réunion cette semaine ; on a le parking, il faut le remplir avec 5 000 personnes. Il faut faire un investissement pour un équipement correct. L'hypothèse Lawson Body : la ville ne peut plus faire le travail d'une salle communautaire. Vous serez informés, il faudra jongler avec le calendrier [basket-volley]. [...] Voilà ce que je pouvais dire ! »
Stéphane Braconnier, « Les arènes sont la solution à privilégier. Elles constituent la solution à une salle de capacité suffisante pour l'accueil de manifestations. » ![]()
Alain Claeys, maire de Poitiers, lors de la séance publique du conseil municipal du 29 juin 2009.
© kritix.com
Le maire Alain Claeys se tourna vers son opposition timorée au visage renouvelé : une nouvelle conseillère venait siéger en remplacement d'une autre démissionnaire, « Je salue la remplaçante madame Apercé ! » Puis, moqueur à l'endroit d'un autre opposant, celui-ci Modem, qui s'était levé pour oxygéner une salle qui suait à grosses gouttes... Alain Caeys, « Vous êtes un homme d'altitude ! ». Le conseiller Philippe Mahou, juste revenu des cimes himalayennes, incrédule, encore transformé par son voyage intérieur, « J'aère ! », fit-il ouvrant une porte sur le grand vestibule.
Redescendre dans l'arène politique est autrement plus abrupt ! On entra dans le vif du sujet avec la délibération Poitiers-jeunes. La conseillère de la majorité socialiste Magali Barc s'employa à traiter le très sensible dossier d'une association aux abois, trop longtemps en dérives comptables... La conseillère Magali Barc est une enfant de l'école de l'ancien maire Jacques Santrot. Elle participa à la précédente équipe municipale, aussi était-il légitime qu'elle assuma les conséquences politiques des choix de la précédente mandature, sous l'œil exigent et impitoyable du nouveau maire de Poitiers Alain Claeys qui saluera son travail. Il y a des dossiers qui mettent à l'épreuve quelques amitiés politiques... passées. Ne présageons pas de l'avenir... ![]()
Chapelle du collège Henri IV de Poitiers, en juin 2009.
© kritix.com
« Les Expressifs [ndr : manifestation populaire organisée par l'obscure association Poitiers-jeunes] sont une image forte de Poitiers [ndr : surtout très utile en terme de clientèlisme politique]. Il y aura la prochaine édition des Expressifs. Il faudra retravailler sur une mission d'intérêt général [ndr : voilà qui serait plus constructif !]. Compte tenu du DLA, des négociations sur les personnels sont en cours. L'association Poitiers-jeunes va résilier le bail de la chapelle des Gaillards qui serait dédiée au travail des artistes. Les documents et les statuts financiers sont consultables à l'association suivant leur accord. » Il est fâcheux que ces statuts ne soient pas consultables en mairie, compte tenue de la situation... et selon la transparence tant espérée par le maire.
L'opposant UMP Stéphane Braconnier, dépité, « nous sommes très réservés sur la signature d'un chèque en blanc. Le diagnostic est fonction de dysfonctionnements, de malversations ; on demande des efforts. Le discours est différent sur Poitiers-jeunes et sur le sport depuis 15 ans ! Alors que les moyens ne sont pas en cause, il serait préférable de verser de manière graduée les subventions [ndr : en plusieurs tranches] et aboutir à un effet incitatif. Toutes les réponses n'ont pas été apportées. »
L'opposant Stéphane Braconnier, plus chasseur que jamais, « Je note que vous laissiez l'association prendre ses décisions [seule] ! » ![]()
Vue de l'église Saint-Jean de Montierneuf à Poitiers, en juin 2009.
© kritix.com
Le fabiusien maire de Poitiers, résolu et amer, fit amende honorable, devant une opposition, sombre, « Arrêter aujourd'hui la subvention, c'est tuer Poitiers-jeunes. Même si l'équipe précédente n'a pas prit toutes les précautions, je le reconnais. 2010 sera conditionné ! Je ne changerai pas mon attitude. »
Alain Claeys, fébrile, « Jules ! » [Suite et fin du Conseil dans Chauffage des Couronneries : Alain Claeys s'émancipe de Jacques Santrot] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2014-...) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2014-...) [externe] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2008-2014) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2008-2014) [pdf] |
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