C'était un 4 octobre 2010... Poitiers voyait déjà depuis quelques temps madame la présidente de région au-devant de manifestations contre le saccage des retraites. La séance publique du Conseil Régional de Poitou-Charentes débuta, comme toujours, d'un rythme trépident que l'urgence des temps impose aux élus responsables.
Pour les contrées de France, Verbe au clair, Ségolène Royal ne se ménagea pas et déploya son énergie, ne remettant pas à demain ce que l'on peut faire aujourd'hui. Beaucoup peinèrent à suivre cette fière allure : Aides au renforcement des fonds régionaux de capital risque ; Soutien à la filière automobile et amélioration de la formation afin d'accompagner la mutation pour amortir les effets de la crise ou plutôt adapter le territoire au monde nouveau ; Fixation des règles applicables à la restauration des lycées et un retour renforcé aux produits du terroir ; Santé : avec la lutte contre la désertification médicale ; Biodiversité avec le soutien aux réserves naturelles.
Les capital risques régionaux : l'impulsion Poitou-Charentes
Madame la présidente rappela l'esprit des lois de décentralisation mitterrandienne :
« Vous savez que la responsabilité du développement économique incombe à la région, puisque la loi nous confie cette responsabilité depuis 1982. À ce titre, nous avons accru les moyens, depuis 2005, des outils de capital risques pour répondre aux besoins de financement des PME innovantes du Poitou-Charentes... et par rapport à la carence du système bancaire dans ce domaine. »
Poitou-Charentes Innovation obtient une augmentation de capital par un financement régional et un co-financement du FEDER. FCP Poitou-Charentes Éco-industries : c'est un financement de la région à 1 million d'euros et une collecte de fonds auprès des particuliers jusqu'à fin décembre 2010.
Quand les banquiers se détournent de l'économie réelle...
Conseil régional de Poitou-Charentes du 4 octobre 2010.
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L'opposant UMP Philippe Rabit :
« Il n'est pas question pour nous de contester la pertinence de cet outil [Poitou-Charentes Innovation, Ndlr]. Au contraire, c'est un outil largement répandu et largement utilisé par l'ensemble des régions françaises. [...] Ce que nous craignons, c'est qu'à force de vilipender, d'avoir un discours négatif parfois sur les entrepreneurs et sur les entreprises ; eh bien, certains se détournent de notre territoire régional. [...] L'ensemble des forces vives, y compris l'institution régionale, [doit pouvoir] se mobiliser afin justement de compenser et d'être aux rendez-vous de nos entreprises [...] [Nous souhaitons] avoir plus de visibilité dans l'investissement de la Région dans nos PME. [...] Pour être parfaitement honnête, il serait souhaitable, dans les actions de promotion de votre politique, il serait souhaitable de ne pas faire masque entre les investissements régionaux et le concours du FEDER... Et de redonner à chacun sa place ! »
La présidente Ségolène Royal remit, non sans ironie, le conseiller dans les clous pour mieux le tancer :
« J'aurai bien aimé qu'au passage, vous ayez souligné la performance de la Région avec le FEDER et la caisse des dépôts [...] et le sérieux des projets que nous conduisons. Notamment le sérieux de la présidente de la Région avec laquelle nous agissons... Merci de l'avoir soutenue et de l'avoir pensé ! »
Le vice-président Jean-François Macaire, visiblement irrité par l'amnésie de l'opposition :
« L'argent ne va pas à l'industrie, c'est çà le problème. [...] Nous sommes dans une logique où nous voulons développer les emplois chez nous. [...] Je me souviens que notre présidente, quand elle a lancé son appel [à projets] sur la voiture électrique en janvier 2008, tout le monde y compris un ancien premier ministre, ancien président de cette Région [Jean Pierre Raffarin, NDLR], l'a critiqué sur le ton de "ça ne marchera jamais... ça marchera jamais..." Allez aujourd'hui, ouvrez les journaux, regardez ce qui se passe au Mondial de l'automobile ! » C'est alors que le vice-président faillit s'étrangler : « Les fonds d'investissement de proximité qui collectent l'épargne des particuliers fortunés pour l'investir dans les PME à forte capacité de développement... Eh bien, ces fonds sont venus en Poitou-Charentes et ont investi en Poitou-Charentes ! [...] C'est là qu'ils trouveront la compétitivité et non pas dans les modèles anciens qui fonctionnent de plus en plus mal. »
La présidente Ségolène Royal et le DGS Jean-Luc Fulachier, lors du conseil régional de Poitou-Charentes du 4 octobre 2010.
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Très remonté, le conseiller Émile Bregeon, issu tout droit de la société civile :
« Venir dire qu'à la Région Poitou-Charentes qu'on manquait de volontarisme : je pense qu'on doit se tromper de Région ! [...] Certains que je connais déclarent facilement qu'ils préfèreraient avoir plusieurs Régions Poitou-Charentes que d'en avoir qu'une seule ! »
Sans coup férir, la conseillère Françoise Mesnard enfonça le clou :
« Sauf à penser que l'éducation et la formation ne sont pas de l'investissement sur l'avenir, je trouve que la Région est exemplaire. Il faut savoir que le budget de la formation et de l'éducation c'est près de 300 millions d'euros ! Et que l'Insee vient de publier des chiffres qui montrent que la Région Poitou-Charentes a rattrapé son retard en terme de qualification des picto-charentais par rapport aux autres régions. Donc quand on dit que la région Poitou-Charentes n'investit pas sur l'avenir, je crois que c'est un petit peu faux... »
Heuliez doit sa survie à la politique de Ségolène Royal
Victoire de la politique par la preuve : la présidente signifia à son assemblée que l'industrie Heuliez allait mieux et qui plus est, remboursait par anticipation des prêts !
Ségolène Royal prouva sa foi dans la possible industrie à taille humaine :
« [La signature de la charte automobile régionale est] remarquable et mérite d'être soulignée, puisque c'est ce partenariat qui a servi de cadre au soutien important et sans failles de la Région [...] à la réindustrialisation des bassins d'emplois touchés par la crise. [...] Ce soutien aux compétences [des salariés] passe d'une part, par l'accès et le maintien dans l'emploi des publics les plus fragilisés : les femmes, les seniors, les travailleurs handicapés. Deuxièmement, par l'adaptation des compétences des salariés aux nouvelles exigences environnementales. Troisièmement, le soutien à la formation des salariés en période de sous-activité. [...] Et quatrièmement, mettre une exigence régionale de parcours favorisant la formation qualifiante et certifiante : c'est souvent le plus difficile ! » Enfin, elle signifia que l'effort était concentré sur les plus petites entreprises, les plus fragiles.
Le conseiller Émile Bregeon, enthousiaste :
« Quand les salariés sont mieux formés, il y a beaucoup moins de chance qu'ils soient licenciés. [...] Cela démontre que le volontarisme de la région est bien présent, puisque l'on soutient cette charte automobile et qu'elle rejoint d'autres objectifs de sécurisation des parcours... Et qu'elle vise à faire en sorte qu'on évite de licencier des salariés et qu'on les maintienne dans leur emploi ! »
Le conseiller UMP Henri de Richemont, lors du conseil régional de Poitou-Charentes du 4 octobre 2010.
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Quant au bon opposant Henri de Richemont :
« Je ne souhaite qu'une chose, c'est que la filière automobile se développe dans notre Région ainsi que toute l'industrie [...] et que nous ayons une politique de réindustrialisation qui est absolument nécessaire. [...] Depuis que je suis à la Région, j'entends parler du véhicule électrique et j'ai toujours entendu, j'ai toujours vu la Région soutenir des projets du véhicule électrique d'Heuliez... C'est la raison pour laquelle j'ai été étonné des propos de monsieur Macaire. »
Quand Carlos Goshn ricanait... Renault se déshonorait !
Le conseiller Émile Bregeon, à vif, après que les industriels PSA et Renault aient asséché les carnets de commandes du sous-traitant Heuliez :
« On peut considérer qu'Heuliez est un constructeur, mais Heuliez est aussi un sous-traitant et continue d'être un sous-traitant de l'automobile. »
La présidente Ségolène Royal parla d'avenir :
« Heuliez est présent au salon [de l'automobile] par l'intermédiaire d'éco-mobilité [...] Pour la MIA électrique, les équipes d'Heuliez, comme l'a très bien dit monsieur Bregeon, se sont concentrées sur l'essentiel et que le retard qui a été pris parce que l'État n'a pas rempli ses obligations, va être rattrapé j'espère et que le véhicule sera prêt en juin 2011. [...]
Quand la Région a lancé son appel à projets en janvier 2008, nous avons anticipé non seulement ce qui allait se passer au niveau régional, mais aussi au niveau international. Parce que à l'époque, tout le monde a ricané quand on a lancé un appel à projet régional. C'est quand même le rôle d'un ministre de l'industrie, le rôle d'un État de lancer un appel à projets sur le véhicule électrique ! C'est nous, Région Poitou-Charentes, qui avons lancé cet appel à projets ! Sur lequel tout le monde a ricané ! C'est grâce à ça que Heuliez, au bout du compte, a retrouvé confiance en lui même... [...] Et qu'aujourd'hui au Mondial tous ceux qui ricanaient sont là avec leurs véhicules électriques pour lesquels [...], le groupe mondial français a mis des dizaines de millions d'euros... Alors que nous nous sommes battus tout seuls ! Et que nous allons réussir ! Parce que nous allons réussir ! Malgré tout ce que nous avons subi, nous allons réussir ! Et moi, je vous donne rendez-vous en juin 2011 ! »
Ségolène Royal poursuivit et prit au mot les persifleurs en s'adressant à l'opposant Henri de Richemont :
« Pour la promotion [des véhicules électriques], il y a Internet. Vous êtes quelqu'un de branché monsieur de Richemont ! [...] Quant à la déclaration de monsieur Raffarin, comme nous sommes branchés, nous avons retrouvé les coordonnées... Il s'agissait du 23 novembre 2009. Je vous cite monsieur Raffarin... Il fait partie du même mouvement politique que le vôtre !
— Lui c'est lui, moi c'est moi ! s'agita vivement Henri de Richemont, se désolidarisant du vice-président de l'UMP : il eut du mal à souffrir d'être associé au dépositaire d'une idéologie qu'il réprouve si souvent.
— C'était dans la nouvelle République : "le véhicule électrique ne marchera pas car les constructeurs ne sont pas intéressés ! C'est une gestion populiste et médiatique !" Dont acte. »
Voici comment la présidente Ségolène Royal souffleta, avec pertinence, une opposition opportunément oublieuse.
Conseil régional de Poitou-Charentes du 4 octobre 2010.
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Quant au vice-président Jean-François Macaire, il fit valoir que l'industrialisation devait se faire en proximité.
De son côté, le conseiller Émile Bregeon, syndicaliste de cœur, témoigna du bon sens :
« Il n' y a pas de concurrence frontale [avec Peugeot et Renault qui ne voulurent pas travailler avec le sous-traitant constructeur Heuliez par ignorance] : ce sont des véhicules qui sont complètement différents. [...] Il y a une place pour des véhicules entièrement électriques à des coûts moindres qui sont des vrais véhicules et qui n'ont pas pour ambition de faire d'ombre à PSA et Renault... Il y a de la place pour tout le monde ! Et c'est pour çà qu'Heuliez et aujourd'hui Mia électrique, peuvent être soutenus sans aucun problème et ne feront pas d'ombre aux deux grands constructeurs automobiles français. [...] Et où sont fait ces véhicules ? Parce que celui-là, au moins, il est fait en Poitou-Charentes ! »
La conseillère Françoise Mesnard rappela que la Région répondait présente là où les défaillances étaient criantes :
« Je rappèle que la formation continue des salariés relève normalement exclusivement des fonds de formation qui sont abondés par les cotisations des entreprises. Donc nous avons bien une politique volontariste de l'emploi parce que une entreprise a besoin d'investissement, mais aussi de compétences... »
Le conseiller Serge Morin se permit de dire sans ambages les quatre vérités à l'opposition :
« Le chiffre de la voiture électrique peut être de 4% à 20% du marché... Là, çà commence à intéresser tout le monde ! [...] Le gouvernement, avec la façon dont il a géré ce problème depuis 3-4 ans, je crois qu'il est empêtré dans les conflits entre les grands groupes automobiles français, qu'il ne veut pas choisir, qu'il ne veut pas arbitrer, qu'il ne veut pas faire un peu de transparence ! Et nous en Poitou-Charentes, nous avons choisi, nous avons arbitré et nous mettons de la transparence, nous mettons de l'argent public, nous voulons savoir ce qui se passe... Et nous produisons local et nous voulons vendre et faire de l'emploi local, vendre et aller jusqu'au bout de la prestation et de l'accompagnement... de la matière grise, de l'outil industriel et du travail ! »
La présidente Ségolène Royal, lors du conseil régional de Poitou-Charentes du 4 octobre 2010.
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L'opposant UMP Henri de Richemont marqua son étonnement après tant de félicités :
« Pourquoi on a pas financé la venue d'Heuliez au salon de l'automobile ?
— Vous plaisantez ? fit Ségolène Royal, interloquée.
— Pourquoi ?
— Parce qu'on attend toujours les financements de l'État !
— Attendez ! L'État a mis de l'argent et accompagné les investisseurs. [...]
— Monsieur de Richemont, si vous aviez voulu aider Heuliez... Maintenant, on vous a répondu : [...] à un moment où il fallait réservé les stands, on ne savait pas ce que le Mondial de l'Automobile deviendrait, compte tenu des difficultés que nous avons rencontré et la formidable victoire que nous avons réalisé grâce à des investisseurs et un industriel allemand... Voilà maintenant une entreprise qui tient la route, qui est structurée. La région est entrée dans le capital à hauteur de 30% ! Tout cela nous a demandé énormément de travail ! Énormément de soucis ! À l'époque, on avait autre chose en tête que d'aller réserver un stand au salon de l'automobile sans savoir ce que deviendrait l'entreprise ! On s'est donc battus seuls avec les salariés ! Aujourd'hui, on a une entreprise qui fonctionne ! Donc cessez de vous focaliser sur le salon ! On parlera autant d'Heuliez que si elle était au salon de l'automobile.
— Tant mieux !
— Lorsque nous roulerons... et comptez sur moi pour en faire la promotion. Lorsque nous roulerons au volant de la voiture Heuliez, rassurez-vous, on en entendra parler ! Et j'espère que vous mobiliserez ensemble les collectivités locales et les particuliers pour commander la voiture Heuliez... Mais en attendant, la Simplicity peut être déjà achetée et commandée. »
Madame la présidente Ségolène Royal témoigna ainsi, par sa seule politique, que la France pouvait rebondir par l'industrie de proximité. Œuvrer petitement, c'est grandir surement le dessein français. Les ruisseaux font les fleuves : la grandeur a toujours le mérite des choses simples.
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Mme Nathalie Lanzi
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Conseillère
Parti Socialiste
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Deux-Sèvres
Niort
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Mme Régine Joly
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Vice-Présidente
Parti Socialiste
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Charente-Maritime
Royan
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M. Michel Gourinchas
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Conseiller
Parti Socialiste
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Charente
Cognac
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Mme Julie Geairon
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Conseillère
Parti Socialiste
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Vienne
Thouars
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M. Vincent You
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Conseiller
Parti Chrétien-Démocrate
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Charente
Angoulême
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Mme Véronique Laprée
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Conseillère
Divers Droite
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Charente-Maritime
Meursac
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M. Thierry Joulin
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Conseiller
Chasse, pèche, nature et tradition
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Charente-Maritime
Saint-Laurent-de-La-Prée
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Mme Pascale Guittet
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Conseillère
Chasse, pèche, nature et tradition
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Vienne
Pouillé
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Mme Marie-Elise Dang-Vu
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Conseillère
Mouvement Pour la France
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Deux-Sèvres
Niort
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M. Véronique Marendat
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Conseiller
Nouveau Centre
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Charente
Segonzac
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M. Bruno Drapron
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Conseiller
Nouveau Centre
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Charente-Maritime
Saintes
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M. Xavier Argenton
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Conseiller
Nouveau Centre
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Deux-Sèvres
Parthenay
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Mme Véronique Abelin
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Conseillère
Nouveau Centre
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Vienne
Châtellerault
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M. Philippe Rabit
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Conseiller
Union pour un Mouvement Populaire
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Vienne
Châtellerault
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M. Philippe Mouiller
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Conseiller
Union pour un Mouvement Populaire
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Deux-Sèvres
Moncoutant
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Mme Sylvie Marcilly
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Conseillère
Union pour un Mouvement Populaire
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Charente-Maritime
Fouras-les-Bains
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Mme Sally Chadjaa
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Conseillère
Union pour un Mouvement Populaire
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Charente-Maritime
La Rochelle
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M. Olivier Chartier
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Conseiller
Union pour un Mouvement Populaire
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Vienne
Poitiers
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M. Dominique Bussereau
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Conseiller
Union pour un Mouvement Populaire
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Charente-Maritime
Saint-Georges-de-Didonne
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M. Henri de Richemont
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Conseiller
Union pour un Mouvement Populaire
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Charente
Étagnac
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Mme Marie-Paule Jammet
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Conseillère
Europe Écologie
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Charente-Maritime
Saint-Xandre
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Mme Hélène Shemwell
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Conseillère
Europe Écologie
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Vienne
Quinçay
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Mme Geneviève Paillaud
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Conseillère
Europe Écologie
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Deux-Sèvres
Melle
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M. Laurence Marcillaud
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Conseiller
Europe Écologie
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Charente-Maritime
Meursac
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M. Patrick Larible
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Conseiller
Europe Écologie
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Charente-Maritime
La Rochelle
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M. Éric Joyaux
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Conseiller
Europe Écologie
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Vienne
Poitiers
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M. Jean-Christophe Hortolan
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Conseiller
Europe Écologie
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Charente
Fouquebrune
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M. Serge Morin
|
Vice-Président
Europe Écologie
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Deux-Sèvres
Aiffres
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Mme Marie-Laure Tissandier
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Conseillère
Dissident Modem
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Charente
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Mme Françoise Coutant
|
Vice-Présidente
Europe Écologie
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Charente
Angoulême
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Mme Valérie Marmin
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Conseillère
Dissident Modem
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Vienne
Montamisé
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M. Alexis Blanc
|
Vice-Président
Dissident Modem
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Charente-Maritime
Le château d'Oléron
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M. Guy Eyermann
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Conseiller
Divers Gauche
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Vienne
Saint-Sauveur
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M. Jacky Emon
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Conseiller
Divers Gauche
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Charente-Maritime
Fontcouverte
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M. Georges Stupar
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Vice-Président
Divers Gauche
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Vienne
Poitiers
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M. Alain Bucherie
|
Conseiller
Divers Gauche
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Charente-Maritime
La Rochelle
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M. Cyril Cibert
|
Conseiller
Parti Socialiste
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Vienne
Châtellerault
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Mme Nathalie Garnier
|
Conseillère
Parti Radical de Gauche
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Charente-Maritime
La Rochelle
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M. Michel Broncy
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Conseiller
Parti Socialiste
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Charente
Ruelle-sur-Touvre
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M. Émile Bregeon
|
Vice-Président
Parti Socialiste
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Deux-Sèvres
Cerizay
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M. Benoît Biteau
|
Vice-Président
Parti Radical de Gauche
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Charente-Maritime
Sablonceaux
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Mme Reine-Marie Waszak-Delage
|
Vice-Présidente
Parti Socialiste
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Vienne
Montmorillon
|
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Mme Brigitte Tondusson
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Conseillère
Parti Socialiste
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Vienne
Châtellerault
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Mme Maryline Simoné
|
Vice-Présidente
Parti Socialiste
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Charente-Maritime
La Rochelle
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M. Christophe Ramblière
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Conseiller
Parti Radical de Gauche
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Charente
Brie
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Mme Madeleine Ngombet Bitoo
|
Vice-Présidente
Parti Socialiste
|
Charente
Confolens
|
|
M. Thierry Lepesant
|
Conseiller
Parti Socialiste
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Charente-Maritime
La Jarrie
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|
M. Olivier Falorni
|
Conseiller
Parti Socialiste
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Charente-Maritime
La Rochelle
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|
M. Pascal Duforestel
|
Conseiller
Parti Socialiste
|
Deux-Sèvres
Niort
|
|
M. Yves Debien
|
Vice-Président
Parti Socialiste
|
Deux-Sèvres
Melle
|
|
Mme Françoise Bély
|
Vice-Présidente
Parti Socialiste
|
Deux-Sèvres
Parthenay
|
|
Mme Joëlle Averlan
|
Conseillère
Parti Socialiste
|
Charente
Parthenay
|
|
M. Jean-François Macaire
|
Vice-Président
Parti Socialiste
|
Vienne
Poitiers
|
|
Mme Françoise Mesnard
|
Vice-Présidente
Parti Socialiste
|
Charente-Maritime
Saint-Jean-d'Angély
|
|
Mme Ségolène Royal
|
Présidente
Parti Socialiste
|
Deux-Sèvres
Melle
|
Présentation des élus du Conseil régional de Poitou-Charentes
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