Une région qui prépare l'avenir, c'est une région qui fait de l'apprentissage une priorité ; c'est un territoire qui promet un emploi à sa jeunesse. Une région qui construit l'avenir, c'est une Région qui développe le TER, qui est aux côtés de la mobilité professionnelle en milieu rural. Ce train de proximité qui prend le temps de vivre en famille...
L'apprentissage et le TER sont porteurs d'un aménagement territorial équilibré. C'est bien tout cela que la présidente de région Poitou-Charentes défendit fièrement lors du Henri de Richemont court-circuité par les Amapiens et les roulottes !" class="chro_lien_ext">conseil régional de Poitou-Charentes du 7 mai 2010.
C'est en se souvenant de son conseiller régional Daniel Opic que madame la présidente Ségolène Royal renforçait l'exemplarité de la formation professionnelle en Poitou-Charentes :
« Nous passons à l'apprentissage avec deux délibérations très importantes. D'abord la création de 600 nouvelles classes d'apprentissages. Vous savez que la Région est l'une des toutes premières régions en terme d'efforts sur l'apprentissage puisque nous considérons que c'est un des éléments clés pour lutter contre le chômage. Nous avons, depuis 2004, ouvert 3000 nouvelles places de formation, simplifié le dispositif des primes aux employeurs, participé au financement d'équipements professionnels, mise en œuvre effective de la gratuité des formations — nous en parlerons d'ailleurs dans le prochain rapport — et accompagné aussi les personnes en situation de handicap durant leur apprentissage.
Je souhaite poursuivre ce développement en vous proposant d'ouvrir 600 nouvelles places par an pendant 2 ans ; la volonté des partenaires de l'alternance est en effet d'encourager, de coordonner, de valoriser les efforts de chacun. Je vous propose donc que la région signe "la charte régionale pour l'insertion professionnelle des jeunes par alternance" avec l'État et l'ensemble des partenaires concernés : syndicats de salariés et d'employeurs, chambres consulaires notamment. J'émets le souhait d'ailleurs que cette charte qui récapitule les actions mises en place par l'État sans engagements supplémentaires de sa part, préfigure la poursuite du financement du contrat d'objectifs et de moyens pour le développement et la modernisation de l'apprentissage [qui sera appliqué] à compter de 2011. »
CFA : le superflu n'aura plus sa place dans les réhabilitations
La conseillère UMP Sally CHADJAA, lors du conseil régional de Poitou-Charentes du 7 mai 2010.
© kritix.com
La conseillère de l'opposition Sally Chadjaa s'interrogea sur la réhabilitation des CFA :
« Mes collègues et moi-même nous nous réjouissons de cette charte ; et notamment des objectifs de cette charte qui marquent l'engagement de la Région pour le développement de l'apprentissage. Je suis nouvellement élue, mais il y a un dossier dont j'entends parler depuis longtemps sur La Rochelle, qui me tient à cœur, qui est le CFA de La Rochelle. Donc vous n'êtes pas sans savoir que ce CFA à l'époque a été construit pour 800 apprentis : aujourd'hui il en accueille 1700 au niveau du campus des métiers de La Rochelle. Et que, à l'heure d'aujourd'hui, les locaux ne sont plus adaptés aux normes sanitaires et professionnelles. [...] Toute formation nouvelle n'est pas possible suite à ce manque de place. Je sais qu'en 2008, il y avait un projet qui avait été discuté dans le cadre d'une relocalisation [...]. Je voulais savoir simplement où ça en est ? L'état d'avancement de ces travaux ? [...] Savoir si au niveau du comité de pilotage qui est prévu dans cette charte, s'il est ouvert aux élus ? »
La présidente lui répondit point par point :
« Alors, sur le dernier point. Bien évidemment, le comité de pilotage est ouvert aux élus. Donc ça fera partie de la commission Éducation et Formation, dont un certain nombre d'entre vous y siègent. Sur la question des CFA, comme je l'ai dit pendant la campagne électorale, nous avons fait un gros effort de rénovation, de travaux dans les lycées et même dans certains CFA. Donc effectivement — indépendamment, vous le verrez aussi tout à l'heure, de la rénovation des internats et du complément encore d'un certain nombre de travaux lourds qui restent à faire dans les lycées — au cours de ce mandat nous allons en effet nous attaquer aux chantiers des CFA. Il y a ceux de Charente-maritime, il y a les CFA de Charente également, avec l'idée aussi de maîtriser les coûts. Parce que lorsque l'on a des propositions de coûts sur un seul CFA de 20 millions voir 30 millions d'euros, moi j'estime que lorsque je regarde le prix des bâtiments industriels — qui sont en plus de très belle qualité — on peut, pour les CFA comme pour les lycées d'ailleurs, avoir recours à des techniques de constructions non seulement écologiques — notamment les constructions bois par exemple — mais aussi des techniques de construction de bâtiments industriels qui correspondent en plus bien aux profils des métiers qui sont diffusés, qui sont enseignés dans les CFA.
Donc j'ai remis à plat l'ensemble des procédures d'évaluations des dépenses à engager parce que souvent les opérateurs considèrent que la Région est un client captif, et peuvent proposer n'importe quel prix à n'importe quelle condition... Je pense que cette période-là est révolue ! [...] Donc je regarde très attentivement le prix des mètres carrés dans des bâtiments industriels que je vois de très grand qualité, et qui souvent sont 10, 20, 30 fois moins chers que ce que nous proposent les opérateurs de construction traditionnelle. [...] Lorsque nous aurons arrêté un module intelligent de profil CFA, à ce moment-là nous lancerons le chantier sur l'ensemble des CFA de la région ; pour pouvoir bénéficier à la fois d'une baisse des prix grâce à l'ampleur du marché, et d'une maîtrise, d'une cohérence, d'un contrôle absolu des prix des mètres carrés qui sont vendus à la Région. »
Conseil régional de Poitou-Charentes du 7 mai 2010.
© kritix.com
La vice-présidente Maryline Simoné compléta :
« Oui, donc effectivement, c'est un dossier rochelais qui nous occupe depuis un certain nombre d'années. Je rappèle effectivement que le projet qui nous avait été proposé était plutôt de l'ordre de 60 millions d'euros... Voilà donc on est vraiment très au-delà des 20 millions. Effectivement, c'est une somme importante sur laquelle la région doit regarder de manière très attentive. Et puis une délocalisation d'un CFA ce n'est pas simplement la construction d'un bâtiment, [...] je crois que c'est important qu'il puisse être localisé à un endroit pertinent, pour que effectivement les apprentis puissent se déplacer correctement, puissent s'insérer dans le tissu économique local de la manière la plus pertinente également.
Voilà. Donc ça ne se résume pas en terme de vente. Simplement, ce sont [des bâtiments qui doivent] correspondre à l'attente des apprentis, à l'attente des entreprises et à l'attente d'un territoire qu'est la région Poitou-Charentes. »
La vice-présidente Françoise Mesnard, soucieuse d'un aménagement équilibré du territoire :
« Oui... Je voudrais ajouter également que, en Charente-maritime comme en Charente, la Région sera extrêmement attentive à une répartition sur l'ensemble du territoire du département de façon à garantir l'égalité d'accès à tous les jeunes qui vont en apprentissage. Et donc il n'est pas question de concentrer l'ensemble des formations sur la seule ville de La Rochelle compte tenu de la topographie du département. Puisque, là aussi, il faut qu'on prenne en compte l'ensemble de la population du département. »
La conseillère Sylvie Marcilly lors du conseil régional de Poitou-Charentes du 19 avril 2010.
© kritix.com
La conseillère de l'opposition Sylvie Marcilly vit rouge :
« Est-ce que ça veut dire qu'une possible délocalisation est envisageable au niveau du CFA de La Rochelle ? Est-ce que la pérennité de l'endroit est assuré ou pas ? »
La présidente, bien décidée à redéfinir la carte régionale des CFA :
« Ça, on le verra au moment de la commission. [...] Honnêtement, investir 60 millions d'euros, c'était quand même pas sérieux. Je pense qu'on peut construire à beaucoup moins cher et ensuite, en effet, regarder posément la carte des formations sur le secteur. […] Je vous remercie : la délibération est adoptée.
Nous continuons sur l'apprentissage. [...] D'une part, l'augmentation des subventions pour permettre l'achat de livres scolaires [La présidente se souvenait des bons conseils de l'ancien vice-président Jean-François Fountaine, NDLR] [...] [et pour permettre] d'exiger des établissements de ne plus facturer de frais de scolarité [...]. Donc nous voulons continuer cette politique de gratuité pour les apprentis. Et au total, c'est une aide de plus de 2 millions d'euros qui doit permettre aux jeunes qui s'engagent dans cette filière de formation par alternance à tous les niveaux [...] d'accéder à un métier sans être freiner par des considérations financières. » Aucune observation ne fut faite avant que la délibération ne soit adoptée.
TER : l'Ordre Juste de la mobilité
L'apprentissage traité, la présidente Ségolène Royal réaffirma son volontarisme en matière de TER :
« Je vous propose la mise en place du Pass Mobilité à 1 euro par trajet domicile-travail en TER. C'est un des engagements pris au cours de la campagne électorale pour faciliter les déplacements domicile-travail des salariés tout en les incitant à utiliser le train. En effet, les salariés doivent souvent engager des frais importants [...]. Comme je vous l'avais annoncé le 26 mars, je vous propose d'aménager les tarifs en retenant une participation moindre des usagers. [...] Ce Pass Mobilité se présente sous la forme d'un abonnement TER mensuel ou annuel plafonné à 80 euros par mois, soit 1 euro par trajet pour un salarié faisant 20 allers-retours par mois, déductions faites bien évidemment de la prime transport versée par l'employeur. Bien sûr, lorsque le prix de l'abonnement mensuel TER Poitou-Charentes coûte moins de 80 euros — c'est le cas d'ailleurs pour la moitié des abonnés — le prix restera inchangé.
Et je signale d'ailleurs que dans le cadre de la conférence des exécutifs que je vais réunir avant l'été, nous reprendrons les échanges avec les départements et les agglomérations pour mettre en place une tarification simplifiée et intermodale pour contribuer à l'objectif de développer les transports collectifs économes et moins polluants. »
Le conseiller UMP Olivier Chartier lors du conseil régional de Poitou-Charentes du 19 avril 2010.
© kritix.com
Le conseiller UMP Olivier Chartier s'interrogea :
« Quelle enveloppe sera consacrée à ce dossier ? Et en ce qui concerne les conditions de mise en œuvre et de délivrance de ces guichets, est-ce que nous avons des précisions de calendrier et de modes opératoires pour procéder à la vente de ces Pass Mobilité ?
— L'enveloppe va dépendre du nombre de personnes qui vont demander à bénéficier du pass... » répondit la présidente.
Le conseiller Divers Gauche Jacky Emon (Vice-Président de la commission Transports propres et innovants - Intermodalité - Équipements - Infrastructures - "TER et transports collectifs") déclara que l'enjeu était de savoir comment procéder à la mise en place d'un billet unique dans le cadre d'une intermodalité régissant l'ensemble du réseau de transports en communs régional. Le transport collectif à un euro permet de répondre au besoin de mobilité professionnelle pour tous. Enfin, il précisa qu'il s'agissait d'une mesure de compétence régionale essentiellement destiné à la ruralité.
Le conseiller de l'opposition Philippe Rabit, dubitatif :
« Nous comprenons tout à fait l'intérêt du dispositif. [...] [Mais] je ne vois pas comment l'institution régionale prend aujourd'hui une décision sans connaître l'exposition financière, l'engagement budgétaire que ça entraine ! Donc ça me semble extrêmement difficile pour m'associer à cette décision qui pourra avoir des conséquences que l'on n'imagine pas aujourd'hui ! »
La présidente endigua la remise en cause :
« C'est précisément le rôle des décisions modificatives de voir quel est l'engagement financier d'une décision comme celle-ci... D'ailleurs, qui était quasiment dans votre programme aussi. Vous êtes malvenu de la critiquer ! [L'opposition s'agita, la présidente préféra en rire... NDLR] Donc on verra en fonction de la montée en puissance du dispositif. [...] Quand on le met en place, c'est pour que ça réussisse. C'est pas pour qu'il y ait le moins possible de gens qui en bénéficient ! Mais au contraire c'est pour que le plus possible de gens en bénéficient. Donc j'espère que cette décision aura beaucoup de succès, c'est à dire qu'elle va permettre de transférer une partie du transport voiture vers le train. Ça, je crois que c'est très important... On voulait même l'étendre davantage ! Je veux dire par là que même si la montée en puissance d'une telle mesure nous permet de l'étendre ensuite... Je pense aux étudiants, aux lycéens, aux futurs retraités...
Vous savez, on avait expérimenté les mercredis gratuits sur les TER : on a été tellement débordé par le succès ! C'est vrai qu'il y avait les grands-mères avec leurs petits-enfants qui venaient et qui n'ont pas forcément les moyens de prendre le train... Et donc c'est extraordinaire puisqu'on a été débordé par le succès, ça posait des problèmes de sécurité. Un fois, sur un quai de gare, on a pu voir plusieurs centaines de personnes qui étaient là et que l'on a transporté par cars ! Parce qu'elles étaient là, il a bien fallu les transporter ! Il y a tout une population en Région qui est précarisée, qui n'a même plus les moyens de monter dans le train, même pour visiter les autres départements de la région.
Et c'est vrai que si l'on peut aller plus loin et développer encore l'usage du train, notamment les trains qui ne sont pas complets... Moi je voudrais bien qu'on puisse trouver un système pour compléter les trains qui ne sont pas complets, à destination justement des personnes qui ont des très petits revenus, des très petites retraites, qui pourraient à un prix très très abordable pouvoir bénéficier des places disponibles dans les trains.
C'est un début, il faut y réfléchir ! [...] [Nous allons] réfléchir à cette mutation dans les transports et dans la démocratisation de l'accès au train. Nous serons vigilants sur la prise en charge financière des choses, justement, pour essayer de voir si l'on ne peut pas, non pas la restreindre, mais plutôt l'élargir »
[La suite de la séance : La force tranquille des nuits romanes berce l'agriculture picto-charentaise]
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Mme Nathalie Lanzi
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Conseillère
Parti Socialiste
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Deux-Sèvres
Niort
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Mme Régine Joly
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Vice-Présidente
Parti Socialiste
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Charente-Maritime
Royan
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M. Michel Gourinchas
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Conseiller
Parti Socialiste
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Charente
Cognac
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Mme Julie Geairon
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Conseillère
Parti Socialiste
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Vienne
Thouars
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M. Vincent You
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Conseiller
Parti Chrétien-Démocrate
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Charente
Angoulême
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Mme Véronique Laprée
|
Conseillère
Divers Droite
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Charente-Maritime
Meursac
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M. Thierry Joulin
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Conseiller
Chasse, pèche, nature et tradition
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Charente-Maritime
Saint-Laurent-de-La-Prée
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Mme Pascale Guittet
|
Conseillère
Chasse, pèche, nature et tradition
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Vienne
Pouillé
|
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Mme Marie-Elise Dang-Vu
|
Conseillère
Mouvement Pour la France
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Deux-Sèvres
Niort
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M. Véronique Marendat
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Conseiller
Nouveau Centre
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Charente
Segonzac
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M. Bruno Drapron
|
Conseiller
Nouveau Centre
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Charente-Maritime
Saintes
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M. Xavier Argenton
|
Conseiller
Nouveau Centre
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Deux-Sèvres
Parthenay
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Mme Véronique Abelin
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Conseillère
Nouveau Centre
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Vienne
Châtellerault
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M. Philippe Rabit
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Conseiller
Union pour un Mouvement Populaire
|
Vienne
Châtellerault
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M. Philippe Mouiller
|
Conseiller
Union pour un Mouvement Populaire
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Deux-Sèvres
Moncoutant
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Mme Sylvie Marcilly
|
Conseillère
Union pour un Mouvement Populaire
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Charente-Maritime
Fouras-les-Bains
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Mme Sally Chadjaa
|
Conseillère
Union pour un Mouvement Populaire
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Charente-Maritime
La Rochelle
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M. Olivier Chartier
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Conseiller
Union pour un Mouvement Populaire
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Vienne
Poitiers
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M. Dominique Bussereau
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Conseiller
Union pour un Mouvement Populaire
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Charente-Maritime
Saint-Georges-de-Didonne
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M. Henri de Richemont
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Conseiller
Union pour un Mouvement Populaire
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Charente
Étagnac
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Mme Marie-Paule Jammet
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Conseillère
Europe Écologie
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Charente-Maritime
Saint-Xandre
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Mme Hélène Shemwell
|
Conseillère
Europe Écologie
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Vienne
Quinçay
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Mme Geneviève Paillaud
|
Conseillère
Europe Écologie
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Deux-Sèvres
Melle
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M. Laurence Marcillaud
|
Conseiller
Europe Écologie
|
Charente-Maritime
Meursac
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M. Patrick Larible
|
Conseiller
Europe Écologie
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Charente-Maritime
La Rochelle
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M. Éric Joyaux
|
Conseiller
Europe Écologie
|
Vienne
Poitiers
|
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M. Jean-Christophe Hortolan
|
Conseiller
Europe Écologie
|
Charente
Fouquebrune
|
|
M. Serge Morin
|
Vice-Président
Europe Écologie
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Deux-Sèvres
Aiffres
|
|
Mme Marie-Laure Tissandier
|
Conseillère
Dissident Modem
|
Charente
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Mme Françoise Coutant
|
Vice-Présidente
Europe Écologie
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Charente
Angoulême
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|
Mme Valérie Marmin
|
Conseillère
Dissident Modem
|
Vienne
Montamisé
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M. Alexis Blanc
|
Vice-Président
Dissident Modem
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Charente-Maritime
Le château d'Oléron
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|
M. Guy Eyermann
|
Conseiller
Divers Gauche
|
Vienne
Saint-Sauveur
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|
M. Jacky Emon
|
Conseiller
Divers Gauche
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Charente-Maritime
Fontcouverte
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|
M. Georges Stupar
|
Vice-Président
Divers Gauche
|
Vienne
Poitiers
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M. Alain Bucherie
|
Conseiller
Divers Gauche
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Charente-Maritime
La Rochelle
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M. Cyril Cibert
|
Conseiller
Parti Socialiste
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Vienne
Châtellerault
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|
Mme Nathalie Garnier
|
Conseillère
Parti Radical de Gauche
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Charente-Maritime
La Rochelle
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M. Michel Broncy
|
Conseiller
Parti Socialiste
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Charente
Ruelle-sur-Touvre
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M. Émile Bregeon
|
Vice-Président
Parti Socialiste
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Deux-Sèvres
Cerizay
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|
M. Benoît Biteau
|
Vice-Président
Parti Radical de Gauche
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Charente-Maritime
Sablonceaux
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Mme Reine-Marie Waszak-Delage
|
Vice-Présidente
Parti Socialiste
|
Vienne
Montmorillon
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Mme Brigitte Tondusson
|
Conseillère
Parti Socialiste
|
Vienne
Châtellerault
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Mme Maryline Simoné
|
Vice-Présidente
Parti Socialiste
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Charente-Maritime
La Rochelle
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|
M. Christophe Ramblière
|
Conseiller
Parti Radical de Gauche
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Charente
Brie
|
|
Mme Madeleine Ngombet Bitoo
|
Vice-Présidente
Parti Socialiste
|
Charente
Confolens
|
|
M. Thierry Lepesant
|
Conseiller
Parti Socialiste
|
Charente-Maritime
La Jarrie
|
|
M. Olivier Falorni
|
Conseiller
Parti Socialiste
|
Charente-Maritime
La Rochelle
|
|
M. Pascal Duforestel
|
Conseiller
Parti Socialiste
|
Deux-Sèvres
Niort
|
|
M. Yves Debien
|
Vice-Président
Parti Socialiste
|
Deux-Sèvres
Melle
|
|
Mme Françoise Bély
|
Vice-Présidente
Parti Socialiste
|
Deux-Sèvres
Parthenay
|
|
Mme Joëlle Averlan
|
Conseillère
Parti Socialiste
|
Charente
Parthenay
|
|
M. Jean-François Macaire
|
Vice-Président
Parti Socialiste
|
Vienne
Poitiers
|
|
Mme Françoise Mesnard
|
Vice-Présidente
Parti Socialiste
|
Charente-Maritime
Saint-Jean-d'Angély
|
|
Mme Ségolène Royal
|
Présidente
Parti Socialiste
|
Deux-Sèvres
Melle
|
Présentation des élus du Conseil régional de Poitou-Charentes
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