L'inspiration du président François Mitterrand était là, toute proche... Des nuits romanes aux accents d'une France très mitterrandienne que l'homme de 1981 eût apprécié comme il se doit.
Alors que la séance publique du Conseil régional de Poitou-Charentes du 7 mai 2010 entrait dans sa dernière ligne droite, la présidente Ségolène Royal parla identité régionale :
« Nous passons à la mise en place des nuits romanes. Comme vous le savez, la Région a un patrimoine exceptionnel de 800 édifices romans... Vous savez que le plan régional art roman que nous avons lancé en 2004, a été complété par la création des nuits romanes. C'est un élément très fédérateur au niveau de la Région pour tout public, toutes communes. [...] Il y a une grande mobilisation des maires. Il y a beaucoup de demandes de communes [...] : il faudra voir pour compléter la programmation par rapport à l'importance des demandes communales qui nous sont encore parvenues ces derniers jours.
Voilà, donc je vous propose de mettre en place le renouvèlement des nuits romanes pour 2010... À la fois en renouvelant et en élargissant un programme de qualité qui donne la priorité à la musique et à la voix... Avec notamment l'utilisation des orchestres régionaux et d'autres formes de manifestations artistiques. »
L'indignation sémantique d'Henri de Richemont : bain de jouvence républicaine
Le conseiller UMP Henri de RICHEMONT, lors du conseil régional de Poitou-Charentes du 31 mai 2010.
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Peu après, le chef de file de l'opposition Henri de Richemont tint à interpeller la présidente sur le franglais :
« J'ai une question et une interrogation. Lorsqu'une société crée un véhicule électrique à bas coût, est-ce que ça ne concurrence pas le véhicule d'Heuliez ? C'est ma première question. Mon observation, c'est une déception absolument totale madame la présidente... Parce que aussi bien les véhicules électriques d'Heuliez que les véhicules de cette société, s'arrogent des termes étrangers et anglo-saxons. Pourquoi ne produisons-nous pas en France en utilisant notre langue ? Je considère madame la présidente, que l'impérialisme linguistique est source d'impérialisme culturel et économique. Et moi je trouve profondément choquant que des sociétés bénéficiant de fonds publics utilisent des termes étrangers qui sont les adversaires de tout ce que représente la beauté culturelle, spirituelle [...]. Au lieu de Simply city, moi je dirais Simplement belle... » Voilà qui aurait plu au président de la République François Mitterrand... Henri de Richemont confirme ici ses belles racines charentaises d'une France au panache blanc.
La présidente argua le bénéfice du pragmatisme économique :
« Bien, monsieur de Richemont. C'est le choix de l'entreprise... Vous n'êtes pas pour l'Étatisation comme vous nous l'avez dit tout à l'heure. Donc n'allons pas jusqu'à imposer aux entreprises le choix ; il y a eu sans doute une étude de marché, notamment l'ouverture d'un marché à l'international. C'est un mot qui n'est pas loin du mot français qui peut être peut se comprendre dans toutes les langues. »
La pollution phytosanitaire : une honte bien française
Le vice-président Benoît Biteau fit, avec gravité, œuvre de pédagogie, répondant scrupuleusement aux indécisions de l'opposition :
« Il s'agit de renforcer, en lien et en partenariat avec le monde agricole, la réduction de l'usage des produits phytosanitaires... Et d'accompagner donc dans cette problématique-là, des pratiques qui soient plus respectueuses de l'environnement. Donc ça s'inscrit complètement dans la mutation de l'économie, vers une mutation verte de l'économie. »
Le conseiller UMP Henri de RICHEMONT et la conseillère UMP Véronique MARENDAT, lors du conseil régional de Poitou-Charentes du 28 juin 2010.
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Henri de Richemont persifla :
« Ça veut dire quoi la mutation verte de l'économie ? Parce que les trois quarts des agriculteurs ou plutôt la totalité des agriculteurs cherche aujourd'hui à être respectueux de l'environnement. Et je dois dire qu'il ne faudrait pas qu'il y ait de discrimination de quelque nature que ce soit ! Alors est-ce que le mot vert doit s'appliquer à tout ? Est-ce que le mot vert a une connotation particulière ? Donc la qualité environnementale, c'est un soucis commun et partagé, je crois, par tous les agriculteurs. Et je pense que tous ceux qui cherchent aujourd'hui à produire mieux comme ils le font, devraient pouvoir profiter des subventions et des aides de la Région. »
Le vice-président Benoît Biteau se cantonna aux évidences :
« J'entends bien votre propos monsieur de Richemont, mais les constats sont difficiles à nier. Et en l'occurrence, la France reste le deuxième utilisateur mondial de produits phytosanitaires, juste après les États-Unis, devant l'Australie, devant la Russie, devant l'Inde, devant la Chine... donc des pays un peu plus vastes que la France. Et malgré tout, la France reste le deuxième utilisateur de produits phytosanitaires au monde ! Et donc, à défaut de volontés politiques, encore, à d'autres échelons... eh bien, ici en région Poitou-Charentes, il y a une volonté d'accompagner les agriculteurs vers une autre forme de production. Et ça doit être possible puisqu'il y a d'autres pays du monde qui réussissent une réduction significative des productions phytosanitaires sans forcément impacter leurs capacités à produire. »
Henri de Richemont, avocat du productivisme :
« Nous sommes, madame la présidente, le deuxième — pour le moment et j'espère que nous le resterons — le deuxième producteur agricole au monde [En dégradant durablement nos sols et nappes phréatiques, NDLR]. Donc, il est bien évident que si vous supprimez tous les produits phytosanitaires, nous ne garderons pas ce rang que nous avons ! [Mais peut-être préserverons-nous la biodiversité pour les générations futures..., NDLR] Moi, je souhaite effectivement encourager tout ce qui sera fait pour améliorer la qualité et la production en réduisant des produits phytosanitaires à condition que ça n'impacte pas la production et la productivité de notre agriculture ! Parce que si nous n'avons pas une agriculture productiviste, nous ne serons plus exportateurs et nous importerons alors, madame la présidente, des produits qui viendront de l'étranger et qui ne seront donc — ce qui ne peut que vous faire dresser les cheveux sur la tête — que des produits OGM ! Il faut garder notre potentialité de production... Et je dois dire que peut-être réduisons les phytosanitaires, mais innovons pour rester une agriculture productiviste créateur d'emplois. Et que ce soit un facteur de développement économique ! » La FNSEA est bien défendue...
Le vice-président Benoît Biteau, stoïque face aux sirènes du fric :
« Je crois qu'aujourd'hui, le choix est plutôt de savoir : est-ce qu'on préfère maintenir des paysans plutôt que d'utiliser massivement les produits phytosanitaires ? Puisque la compétition est là : plus on utilise de produits phytosanitaires, moins il y a d'emplois ! Et il faut se rappeler aussi, et je le rappèle régulièrement, que l'agriculture est une activité économique largement soutenue par de l'argent public : c'est 55 milliards d'euros à l'échelon européen [Soit 40% du budget total de l'Europe, NDLR], 4,5 milliards d'euros à l'échelle nationale, 660 millions d'euros à l'échelon régional ! Ces enveloppes-là sont constituées par des contribuables, par des consommateurs... Et clairement ces gens-là veulent une agriculture qui respecte la biodiversité, qui respecte les équilibres, qui respecte les ressources et particulièrement la ressource en eau et qui respecte aussi la santé des gens qui consomment les produits.
Et quand on est autant aidé par de l'argent public, je crois que l'on ne peut plus négliger les attentes citoyennes, et qu'on doit engager l'agriculture vers des modes de productions qui respectent ces attentes citoyennes. »
Le « malgré nous » UMP Henri de Richemont renie son terroir
Madame la présidente Ségolène Royal lors du conseil régional de Poitou-Charentes du 7 mai 2010.
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La présidente Ségolène Royal regardait son opposant de prédilection :
« La délibération sur l'affectation d'aides régionales s'inscrivant dans le cadre de règlements régionaux... Oui, monsieur de Richemont ?
— Je vous ai souvent écouté sur la question des OGM, me disant que ce qui était complètement inadmissible, c'est que l'on puisse contaminer les productions non OGM... Là-dessus je suis complètement d'accord. Sauf que ce risque aujourd'hui n'existe pas compte tenu du moratoire existant sur notre territoire des produits OGM. Par contre, en ce qui concerne l'alimentation des cheptels et je pense plus particulièrement aux protéines et au soja, il est quasiment impossible, bien que nous ayons un désaccord avec Serge Morin, il est quasiment impossible aujourd'hui de trouver du soja non OGM ! Si on trouve du soja non OGM, il est plus cher que le soja OGM. Or aujourd'hui, nos éleveurs sont confrontés à des contraintes de plus en plus importantes et qui sont supérieures en France par rapport aux autres pays étrangers et en particulier en Allemagne ou ailleurs... Et mes chers collègues, regardez les restaurants ! Quand vous êtes dans un restaurant vous voyez toujours quasiment que le steak haché provient de France [...] et que la bavette, le filet, [...] ça vient d'Autriche, ça vient d'Allemagne et même d'Angleterre !
— Et la parthenaise ? taquina la présidente, regardant le maire de Parthenay Xavier Argenton.
— Madame la présidente, j'aime la Parthenaise, j'aime la Charolaise... Mais vous fréquentez des restaurants qui sont plus chics que les miens qui ne servent pas de Parthenaise.
— Oooh ! fit une assemblée rieuse [Comme si le maire d'Etagnac ne goûtait jamais aux délices du terroir du pays de son ami Xavier Argenton... NDLR]
— Non, mais je suis sérieux... Aujourd'hui, nos éleveurs sont plus chers qu'ailleurs. [...] Les contraindre à acheter des produits qu'ils ne peuvent pas trouver ou qui sont trop chers... ça me paraît complètement inopérant ! Ou alors s'ils le font, si ils signent ce contrat, vous les obligez à tricher ; ce que je trouve profondément déplorable. C'est la raison pour laquelle je trouve ce règlement régional particulièrement inadapté ! »
Le vice-président Serge Morin d'Europe Écologie ne tenait plus sur son fauteuil :
« Henri, c'est pas de chance, hein ? Les agriculteurs viennent de recevoir leur déclaration 2010 pour la politique agricole commune... Et grâce à monsieur Barnier, à qui je rends honneur, enfin, les producteurs verts vont pouvoir avoir droit à des primes ! Enfin ! [...] Je dirais que certains producteurs très productivistes ont beaucoup de difficultés à trouver des protéines, parce qu'ils importent d'Amérique, ils importent du soja en partie OGM... Il y a aussi des producteurs en Poitou-Charentes avec des coopératives de Poitou-Charentes qui ont les moyens de s'approvisionner en protéines, en céréales... Et que ces produits sont sans OGM, avec des contrats d'apports qui sont contractualisés sur deux, trois ans. »
Le vice-président Benoît Biteau mit tout le monde devant le tableau noir :
« Je voudrais vous ramener à une référence du dictionnaire. [La présidente eut les yeux qui brillèrent... NDLR] Moi quand j'ouvre le dictionnaire à la page bovin, à la page ovin, à la page caprin, un des premiers mots que je trouve c'est effectivement herbivore. [...] Et bien on se rend compte que [les modèles d'élevages verts] sont encore une fois vertueux parce que ces modèles-là proposent, avec les coûts de productions relativement faibles, des produits de qualité qui permettent d'accéder, pour le consommateur et tous les consommateurs, à des produits de qualité accessibles à tous les portefeuilles... Et [ces modèles permettent] de s'affranchir des compléments protéines qui viennent d'Amérique du Sud, de s'affranchir des besoins en ensilage de maïs qui sont très gourmands en eau ; et Dieu sait si la ressource en eau est particulièrement difficile à gérer de nos temps. Et donc je m'interroge sur le modèle agricole que vous prônez monsieur de Richemont, qui s'appuie sur du maïs ensilage, qui s'appuie sur les compléments protéines avec du soja et qui à mon avis déconnecte les productions locales de leurs terroirs et donc de leur authenticité et de leur caractère identitaire. Et je m'interroge aussi sur la qualité des produits qui sont produits à base de maïs ensilage et de soja, de préférence OGM. »
L'huitre se meurt...
Séance publique du Conseil régional de Poitou-Charentes du 22 février 2010.
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Le vice-président Benoît Biteau, sombre, présenta une délibération sur les cultures marines et la pèche du littoral proposant une motion en faveur de la profession ostréicole :
« Il s'avère que — et ça n'a échappé à personne — depuis deux ans, 2008 et 2009, l'ostréiculture est confrontée à une mortalité très importante de ses coquillages. Ce qui amène à se poser des questions sur la pérennité de cette activité puisque on peut considérer qu'avec la mortalité 2008 et 2009, 50% des établissements ostréicoles sont menacés de disparition d'ici 2011 ou 2012. Et malheureusement — et c'était l'objectif de la manifestation que vous avez pu constater mardi — c'est que cette vague de mortalité semble se mettre de nouveau en place en 2010... Et donc menace encore davantage l'activité ostréicole sur un bassin aussi emblématique et aussi identitaire que le bassin de Marennes-Oléron.
Et donc l'objet de cette délibération est d'interpeller tous les acteurs de la filière ostréicole, sur la façon de se mettre en marche pour essayer de trouver des explications à cette mortalité. Et aussi à y apporter rapidement des réponses qui vont — puisque on parle de facteurs multi-factoriels — de la qualité de l'eau jusqu'à la recherche de souches résistantes, en lien avec le CREAA et l'IFREMER. »
La présidente Ségolène Royal, le visage triste, compléta longuement :
« C'est pourquoi je vous propose d'adopter une motion... Je vous rappèle quand même que nous avons 1000 entreprises régionales qui produisent 65 000 tonnes d'huîtres — soit 50% de la production française — [...], 7700 emplois permanents et saisonniers. C'est une activité aussi qui participe grandement à la gestion durable des milieux naturels régionaux. Cette profession est frappée pour la troisième année consécutive, sans parler de l'impact de la tempête, avec la perte du matériel, la perte des stocks... Et puis ensuite il y a eu une interdiction, vous le savez, de commercialisation suite à la détection dans les huîtres d'une toxine.
Vous savez que la région subventionne le CREAA (le Centre Régional d'Expérimentation et d'Application Aquacole) qui indique d'ailleurs que le phénomène de surmortalité se renouvèle pour la troisième fois consécutive avec une première mortalité d'huîtres constatée le 15 avril. Et donc cette progression géographique, qui vient du sud vers le nord, est en train de s'aggraver.
Nous avons je vous le rappèle, le 8 mars dernier, voté un crédit d'un million d'euros pour venir en aide aux entreprises ostréicoles frappées par la tempête. Et d'ailleurs, je signale que cette subvention n'a pas encore été utilisée, parce que l'État ne l'a pas notifié auprès de l'UE ; donc j'espère que les choses vont rapidement changer, puisque la commission, semble-t-il, a autorisé aujourd'hui l'octroi d'une aide de 30 millions d'euros aux ostréiculteurs qui sont frappés par la surmortalité des essaims : c'est une déclaration du ministre de l'agriculture qui tombe à l'instant, dont je vous donne communication. J'espère que ces indemnisations, qui sont délivrées au titre des calamités agricoles, vont intervenir rapidement sur les exploitations ostréicoles. Et que la Région pourra engager très rapidement le million d'euros que nous avons mis en place...
Raison de plus pour adopter cette motion qui demande au gouvernement une réponse rapide pour mettre en place le dispositif régional, [qui demande] de rendre effectif les versements de l'aide, [qui demande] de soutenir la profession dans sa demande de voir l'IFREMER, établissement public national de recherche, investir en priorité dans les travaux relatifs aux surmortalités [...]. Et enfin, [cette motion demande au gouvernement] de s'engager à intensifier les actions coordonnées avec les autres régions de la façade atlantique, dans le cadre de l'AGLIA (l'Association du Grand LIttoral Atlantique) en lien bien évidemment avec les organisations professionnelles. »
Le conseiller Henri de Richemont, face à ce coup du sort, se rangea cette fois-ci aux côtés de l'intérêt général :
« Même si nous ne souscrivons pas à la totalité du texte de cette motion, je pense que nous voterons ce soutien en faveur de la profession ostréicole, en souhaitant qu'à l'avenir nous puissions avoir suffisamment à l'avance des documents d'une telle importance. »
Préférence régionale pour l'agriculture de proximité dans les lycées
Madame la présidente Ségolène Royal lors du conseil régional de Poitou-Charentes du 7 mai 2010.
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La présidente Ségolène Royal passa à une délibération sur le « bien mangé » :
« La délibération 42 sur la santé et la nutrition avec les aides aux repas biologiques, de produits fermiers, de saison, de proximité dans les lycées.
— Ça ne veut quand même pas dire que tout ce qui ne sera pas biologique sera interdit dans les lycées ? interpela Henri de Richemont.
— Non seulement ce ne sera pas interdit, mais nous veillons aussi à ce que ce ne soit pas des repas biologiques importés ! précisa la présidente. Parce qu'il y a une telle demande pour l'agriculture biologique qu'on se rend compte qu'il y a une importation de produits biologiques et c'est quand même paradoxal...
— Pour répondre à monsieur de Richemont... intervint le vice-président Benoît Biteau. La priorité est de mettre dans les assiettes de nos enfants qui mangent dans les cantines, des produits de proximité... Et si effectivement ces produits de proximité peuvent être en plus bio, c'est la cerise sur le gâteau !
— La proximité l'emporte ? s'assura Henri de Richemont, la posture aristocratique.
— Voilà ! continua le vice-président Radical de Gauche. Et donc l'intérêt de cette délibération, c'est de ne pas encourager les produits bio qui viennent de je ne sais où et de mettre des fraises en janvier dans les assiettes de nos lycéens... Mais de privilégier d'abord les produits de proximité ; et si en plus ils peuvent être bio !
— Bon alors je voterai Pour ! conclut Henri de Richemont, magnanime, cette fois-ci de bonne fois.
— Nous [favorisons aussi] les produits fermiers, confirma la présidente. il n'y a pas d'exclusive sur les produits bio. [Il s'agit] de produits de saison de proximité. »
À son insu, Henri de Richemont moqua Jean-Pierre Raffarin
Henri de Richemont plus royal que Royal :
« J'ai l'impression que la connaissance de la langue française devient futilité... Qu'est-ce que vous entendez par créatitude ? C'est un néologisme...
— Alors c'est un mot inventé par... tenta la présidente avec un large sourire.
— La créatitude, c'est un néologisme, poursuivait Henri de Richemont. Il y a peut-être une définition de la créatitude par rapport à la Création...
— C'est un mot inventé par monsieur Raffarin ! annonça fièrement madame Royal.
— C'est pas vrai ! » fit Henri de Richemont, atterré. Tout le Conseil se bidonna... La présidente ne bouda pas son plaisir devant un Henri de Richemont des plus rieurs... Lui, qui s'était mépris sur un néologisme digne des plus somptueuses raffarinades !
De gauche à droite : le DGS Jean-Luc Fulachier, la présidente Ségolène Royal et le premier vice-président Jean-François Macaire, lors du conseil régional de Poitou-Charentes du 7 mai 2010.
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La présidente railla non sans humour :
« Mais vous pouvez faire une proposition ! À la prochaine commission permanente, nous y seront très attentif !
— Alors si c'est Raffarin qui à inventé ce mot-là, si vous le reprenez, c'est que c'est une bonne invention : mais qu'est-ce que ça veut dire ? lança à la cantonade, le bon Henri, avec cet esprit des galeries de portraits.
— Je vous pose la question puisque vous siégiez dans cette assemblée... interrogea malicieusement la présidente.
— Moi je sais pas ! » s'exclama ironiquement le conseiller UMP.
Soutien au micro-éolien
La présidente Ségolène Royal :
« Nous passons à la commission énergie renouvelable avec tous les dossiers du fonds régional d'excellence environnementale Poitou-Charentes... Je passe la parole à Georges Stupar... »
Le vice-président Georges Stupar :
« C'est une délibération qui entérine une procédure, j'allais dire, habituelle. [...] Donc aujourd'hui, par cette délibération, nous prouvons que notre politique de conversion écologique de l'économie continue. [...]
Pour l'intéressement aux énergies renouvelables, nous aidons des collectivités, des entreprises... [...] Et cette fois nous mentionnons deux micro éoliennes en Poitou-Charentes jusqu'à concurrence de 10. Donc c'est-à-dire que nous élargissons notre bouquet énergétique.
Et puis petite remarque sur les logements BBC [...]. Nous avons 3 ans d'avance sur ce que prévoit le Grenelle 2. Et en 2013, ce sera obligatoire : les normes BBC dans les bâtiments neufs sera règlementaire. Voilà, on peut se satisfaire que notre politique avance. »
Fin de séance de la séance publique du Conseil régional de Poitou-Charentes du 7 mai 2010.
|
Mme Nathalie Lanzi
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Conseillère
Parti Socialiste
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Deux-Sèvres
Niort
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Mme Régine Joly
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Vice-Présidente
Parti Socialiste
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Charente-Maritime
Royan
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M. Michel Gourinchas
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Conseiller
Parti Socialiste
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Charente
Cognac
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Mme Julie Geairon
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Conseillère
Parti Socialiste
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Vienne
Thouars
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M. Vincent You
|
Conseiller
Parti Chrétien-Démocrate
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Charente
Angoulême
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Mme Véronique Laprée
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Conseillère
Divers Droite
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Charente-Maritime
Meursac
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M. Thierry Joulin
|
Conseiller
Chasse, pèche, nature et tradition
|
Charente-Maritime
Saint-Laurent-de-La-Prée
|
|
Mme Pascale Guittet
|
Conseillère
Chasse, pèche, nature et tradition
|
Vienne
Pouillé
|
|
Mme Marie-Elise Dang-Vu
|
Conseillère
Mouvement Pour la France
|
Deux-Sèvres
Niort
|
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M. Véronique Marendat
|
Conseiller
Nouveau Centre
|
Charente
Segonzac
|
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M. Bruno Drapron
|
Conseiller
Nouveau Centre
|
Charente-Maritime
Saintes
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M. Xavier Argenton
|
Conseiller
Nouveau Centre
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Deux-Sèvres
Parthenay
|
|
Mme Véronique Abelin
|
Conseillère
Nouveau Centre
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Vienne
Châtellerault
|
|
M. Philippe Rabit
|
Conseiller
Union pour un Mouvement Populaire
|
Vienne
Châtellerault
|
|
M. Philippe Mouiller
|
Conseiller
Union pour un Mouvement Populaire
|
Deux-Sèvres
Moncoutant
|
|
Mme Sylvie Marcilly
|
Conseillère
Union pour un Mouvement Populaire
|
Charente-Maritime
Fouras-les-Bains
|
|
Mme Sally Chadjaa
|
Conseillère
Union pour un Mouvement Populaire
|
Charente-Maritime
La Rochelle
|
|
M. Olivier Chartier
|
Conseiller
Union pour un Mouvement Populaire
|
Vienne
Poitiers
|
|
M. Dominique Bussereau
|
Conseiller
Union pour un Mouvement Populaire
|
Charente-Maritime
Saint-Georges-de-Didonne
|
|
M. Henri de Richemont
|
Conseiller
Union pour un Mouvement Populaire
|
Charente
Étagnac
|
|
Mme Marie-Paule Jammet
|
Conseillère
Europe Écologie
|
Charente-Maritime
Saint-Xandre
|
|
Mme Hélène Shemwell
|
Conseillère
Europe Écologie
|
Vienne
Quinçay
|
|
Mme Geneviève Paillaud
|
Conseillère
Europe Écologie
|
Deux-Sèvres
Melle
|
|
M. Laurence Marcillaud
|
Conseiller
Europe Écologie
|
Charente-Maritime
Meursac
|
|
M. Patrick Larible
|
Conseiller
Europe Écologie
|
Charente-Maritime
La Rochelle
|
|
M. Éric Joyaux
|
Conseiller
Europe Écologie
|
Vienne
Poitiers
|
|
M. Jean-Christophe Hortolan
|
Conseiller
Europe Écologie
|
Charente
Fouquebrune
|
|
M. Serge Morin
|
Vice-Président
Europe Écologie
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Deux-Sèvres
Aiffres
|
|
Mme Marie-Laure Tissandier
|
Conseillère
Dissident Modem
|
Charente
|
|
Mme Françoise Coutant
|
Vice-Présidente
Europe Écologie
|
Charente
Angoulême
|
|
Mme Valérie Marmin
|
Conseillère
Dissident Modem
|
Vienne
Montamisé
|
|
M. Alexis Blanc
|
Vice-Président
Dissident Modem
|
Charente-Maritime
Le château d'Oléron
|
|
M. Guy Eyermann
|
Conseiller
Divers Gauche
|
Vienne
Saint-Sauveur
|
|
M. Jacky Emon
|
Conseiller
Divers Gauche
|
Charente-Maritime
Fontcouverte
|
|
M. Georges Stupar
|
Vice-Président
Divers Gauche
|
Vienne
Poitiers
|
|
M. Alain Bucherie
|
Conseiller
Divers Gauche
|
Charente-Maritime
La Rochelle
|
|
M. Cyril Cibert
|
Conseiller
Parti Socialiste
|
Vienne
Châtellerault
|
|
Mme Nathalie Garnier
|
Conseillère
Parti Radical de Gauche
|
Charente-Maritime
La Rochelle
|
|
M. Michel Broncy
|
Conseiller
Parti Socialiste
|
Charente
Ruelle-sur-Touvre
|
|
M. Émile Bregeon
|
Vice-Président
Parti Socialiste
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Deux-Sèvres
Cerizay
|
|
M. Benoît Biteau
|
Vice-Président
Parti Radical de Gauche
|
Charente-Maritime
Sablonceaux
|
|
Mme Reine-Marie Waszak-Delage
|
Vice-Présidente
Parti Socialiste
|
Vienne
Montmorillon
|
|
Mme Brigitte Tondusson
|
Conseillère
Parti Socialiste
|
Vienne
Châtellerault
|
|
Mme Maryline Simoné
|
Vice-Présidente
Parti Socialiste
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Charente-Maritime
La Rochelle
|
|
M. Christophe Ramblière
|
Conseiller
Parti Radical de Gauche
|
Charente
Brie
|
|
Mme Madeleine Ngombet Bitoo
|
Vice-Présidente
Parti Socialiste
|
Charente
Confolens
|
|
M. Thierry Lepesant
|
Conseiller
Parti Socialiste
|
Charente-Maritime
La Jarrie
|
|
M. Olivier Falorni
|
Conseiller
Parti Socialiste
|
Charente-Maritime
La Rochelle
|
|
M. Pascal Duforestel
|
Conseiller
Parti Socialiste
|
Deux-Sèvres
Niort
|
|
M. Yves Debien
|
Vice-Président
Parti Socialiste
|
Deux-Sèvres
Melle
|
|
Mme Françoise Bély
|
Vice-Présidente
Parti Socialiste
|
Deux-Sèvres
Parthenay
|
|
Mme Joëlle Averlan
|
Conseillère
Parti Socialiste
|
Charente
Parthenay
|
|
M. Jean-François Macaire
|
Vice-Président
Parti Socialiste
|
Vienne
Poitiers
|
|
Mme Françoise Mesnard
|
Vice-Présidente
Parti Socialiste
|
Charente-Maritime
Saint-Jean-d'Angély
|
|
Mme Ségolène Royal
|
Présidente
Parti Socialiste
|
Deux-Sèvres
Melle
|
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