La présidente Ségolène Royal mena sa politique sur les chapeaux de roues, sans interruptions, jusqu'aux aux Régionales... pour mieux garder le rythme en vue de l'après-élection qui, pour certains, était déjà entendu. Populariser la politique n'est pas une mince affaire...
La présidente Ségolène Royal, lors de la séance du 22 février 2010 (voir chronique précédente) :
« Nous passons au soutien à la recherche et à l'enseignement supérieur, avec une subvention à l'État... Vous voyez, nous allons au-delà de notre champ de compétence pour aider l'État dont les caisses sont vides ! Pour aider à la réhabilitation de 300 chambres d'étudiants à Poitiers, nous investissons... SCHRRR... » la sonorisation fit des siennes... Puis la présidente reprit : « Ah ! c'est l'État qui ne veut pas de cette subvention ! Ce programme de modernisation de 300 chambres de la cité universitaire Marie-Curie va s'effectuer en deux tranches de 150 chambres. Ce projet porte sur un crédit de 900 000 euros : c'est quand même très important pour la région...
Par ailleurs, pour poursuivre notre action de soutien à la recherche dans la filière d'excellence régionale des transports... Je vous propose de financer aussi de nouveaux équipements dédiés [...] à la réalisation des travaux de recherche sur la réduction des nuisances et des risques dans les transports... C'est l'ENSMA qui assure a la maîtrise d'ouvrage de ces deux constructions qui seront réalisés sur le site du Centre d'Études Aérodynamique et Technique à Poitiers. Le budget prévu pour ce nouveau pôle de recherche s'élève à 2 millions d'euros... SCHRRRRRR... [Toujours la sono, NDLR] et la région supportera le tiers [...] à hauteur de 680 000 euros. Les Travaux doivent débutés en mars 2010 pour une livraison début 2011. »
La présidente Ségolène Royal lors du Conseil régional Poitou-Charentes du 22 février 2010.
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Passant à d'autres délibérations, la présidente :
« Nous passons à l'utilisation du fond régional d'Excellence Environnementale pour le soutien aux deux roues électriques. Comme vous savez, l'encouragement de la région à la production de véhicules électriques... ça ne marche pas ! [Toujours victime des caprices de la sono, la présidente prit en vain le micro de secours porté par le DGS, NDLR] Donc ce rapport concerne la convention annuelle d'application en 2010 de l'accord cadre que la région a signé, pour la période 2007-2013, avec l'Ademe. Je vous rappèle d'ailleurs que la région a été la seule région à avoir mis en place un service unique des demandes, bientôt signées, pour l'Ademe, les fonds du Feder et la région ; pour simplifier les procédures, les démarches de tous les porteurs de projets... Et je pense que c'est ça qui nous permet de monter si rapidement en puissance sur l'ensemble des financements des projets des particuliers, des entreprises... SHRRRRRRRRR... et des collectivités. [La présidente resta imperturbable, NDLR] Comme les années précédentes, nous consacrerons ensemble en 2010 près de 10 millions au soutien des projets du Poitou-Charentes.
Est-ce qu'il y a des précisions à apporter ? Oui, monsieur Frot... »
Le conseiller UMP Jean-Louis Frot prit la parole :
« Oui, une petite précision madame la présidente... Sur l'affaire des deux-roues électriques. Y aura-t-il un volet [...] pour approcher le problème de la sécurité ? On sait que les deux-roues sont des engins dont l'utilisation est extrêmement dangereuse ! Alors là, on va favoriser l'utilisation du deux-roue... Est-ce que dans cette démarche, il y a un point où cet aspect des choses pourrait être abordé ? Quand on voit les statistiques, on est quand même un peu effrayé ! »
Le DGS conseilla la présidente sur le dossier, en aparté... Puis, Ségolène Royal répondit :
« Je préciserai que sur les vélos à traction électrique, le casque est obligatoire ! [...] Non l'information sur la sécurité n'était pas prévue... On peut l'ajouter dans la délibération ! Oui, c'est une bonne idée de l'insérer dans la délibération. Oui, madame Tondusson... »
La vice-présidente Brigitte Tondusson intervint :
« Il y a beaucoup d'actions de préventions, quelles qu'elles soient... Je pense que l'on a aussi des partenaires en région qui mènent aussi un certain nombre d'actions de sécurité, de préventions... »
Le Directeur Général des Services (DGS) Jean-Luc FULACHIER, lors du Conseil régional Poitou-Charentes du 22 février 2010.
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La délibération fut rapidement adoptée. La présidente poursuivit :
« Nous passons à une délibération très importante sur le doublement de le desserte cadencée entre La Rochelle et Rochefort... J'entends bien le candidat aux élections régionales [Dominique Bussereau, NDLR] prétendre qu'il n'y a personne dans les trains ! C'est vraiment un scandale ! Une plaisanterie peut-être ! Puisque, compte tenu du succès de certaines lignes, je vous propose de doubler le train cadencé, après que nous avons reçu les 23 nouveaux trains neufs... Au moment où je vous parle, il y a + 62% de trafics en 6 ans, c'est à dire des usagers du train en 6 ans ! Cela montre d'ailleurs que quand les conditions de voyage s'améliorent, il y a de plus en plus d'usagers sur les trains...
Dans ce cadre, la desserte péri-urbaine mise en place progressivement entre septembre 2007 et décembre 2008, avec un partenariat entre la région Poitou-Charentes et les communautés d'agglomérations de La Rochelle et du pays Rochefortais, connaissent un succès significatif... Je vous propose donc de doubler le trafic TER sur cette ligne avec 4 nouveaux allers-retours par jour et un service supplémentaire en fin de semaine. Les deux agglomérations concernées apportent une contribution à hauteur de 30%...
Je vous précise également que nous avons fait baisser considérablement les premiers devis de la SNCF, qui avaient parut beaucoup trop coûteux ! Et c'est grâce à la négociation que nous avons produite au cours de ces derniers mois que le nouveau service pourra fonctionner dés septembre prochain. Ce qui est une mise en route assez rapide compte tenu de la contrainte et de la programmation des services ferroviaires...
Est-ce qu'il y a des observations ? Je passe la parole à Bernard Grasset... »
Le vice-président et maire de Rochefort Bernard Grasset :
« Oui madame la présidente... J'entendais la nuit dernière [Il fit référence au débat télévisé de France 3 région, entre entre les candidats Ségolène Royal et Dominique Bussereau, NDLR] que les TER étaient vides ! Je pense que certainement le ministre en charge des transports, a sans doute été mal informé... Mais je l'invite — on pourrait l'inviter ensemble — à prendre le train, soit à la porte dauphine à La Rochelle, soit à la gare de Rochefort, pour voir que les trains sont effectivement remplis et que parfois il n'y a pas de places assises ! Cela montre bien que quand un service est de qualité, il fonctionne... À la fois, il permet quand même de désengorger le passage sur la nationale 137 en attendant cette arlésienne qu'est l'autoroute A837 »
La présidente Ségolène Royal lors du Conseil régional Poitou-Charentes du 22 février 2010.
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Puis ce fut au vice-président Jean François Fountaine de prendre la parole :
« Oui brièvement. Je suis complétement d'accord avec Bernard Grasset... Et on voit la même chose sur la ligne La Rochelle – Niort – Poitiers qui a eu un certain nombre de trains supplémentaires ces derniers mois et qui voient également leur capacités augmenter considérablement... À tel point qu'on est maintenant interpellé [...] pour un arrêt intermédiaire... Je sais que vous y travaillez déjà pour qu'il puisse y avoir un arrêt intermédiaire, et que tous ceux qui habitent à l'extérieur des grands centres d'agglomérations, puissent également bénéficier du TER quand ils habitent à 20-25 kms du centre-ville... En tout cas, c'est un très très grand succès que cette desserte cadencée ! »
Une conseillère écologiste intervint aussi :
« En tant que référente [...], j'ai été interpellée par des élus... Et donc, c'est vrai, nous souhaiterions mettre en place éventuellement un ligne cadencée entre La Rochelle et Surgères, puisque bien évidemment notre président du département [Le président-ministre Dominique Bussereau, NDLR] en charge des transports ne faite rien ! [Le DGS Jean Luc Fulachier sourit, NDLR] Que ce soient les employés ou les lycéens, il y a énormément temps de transports tous les matins et tous les soirs et c'est très compliqué pour un grand nombre de personnes. »
La présidente arbitra :
« Merci beaucoup ! Je passe la parole à Jacques Santrot, en lui disant d'ailleurs que le bilan exceptionnel que nous avons dans le domaine des infrastructures ferroviaires, nous lui devons ; et pour une large part en tant que président de la commission infrastructures, avec Michelle Carmouse... Et c'est vrai que lorsque que l'on voit à ce point [certains] dénigrer ou déformer la réalité en terme d'équipements de la région dans le domaine des grandes infrastructures... Je crois que c'est nécessaire de rétablir la vérité des faits et je tenais encore une fois à rendre hommage... SCHRCRRR » la présidente chercha, en vain, à fournir un micro au vice-président...
Le vice-président Jacques Santrot, imperturbable :
« C'est pas grave ! C'est toute la différence entre les faiseux et les diseux ! [Rires dans l'assemblée, NDLR] La problématique qui est soulevée, je la connais bien, puisqu'on y a déjà travaillé... Moi, ce que je dis, ce que je dis dans toutes les commissions auxquelles j'ai pu participé, Michelle aussi, mais elle est partie... C'est que quand même, devant cette demande montante, [...] il va quand même falloir faire attention. Parce qu'au départ, on est quand même parti sur quelque chose qui s'appèle le TER : le Train Express Régional... Si progressivement, on lui substitue en plus un certain nombre de trains qui s'arrêtent partout — ce qui n'est pas du tout aberrant en terme de transports —, il faudra quand même, comme avec La Rochelle et Rochefort, voire même peut-être changer un peu les pourcentages, négocier avec les autres autorités organisatrices de transports que sont les départements et les communautés d'agglomérations. Sinon, le budget régional n'y suffira jamais !
Quand la ligne TGV va être terminée, vous allez avoir la même demande entre Poitiers et Châtellerault ! La demande est en train de se faire jour entre La Rochelle et... SCRRRRRR... Je pense qu'elle va rapidement être légitime. Et je crois très sincèrement qu'on ne pourra pas dire que c'est la région qui finance là toute seule ! C'est pas possible ! Il me semble que sur ce type de trains qui va certainement devenir nécessaire, qui va rendre des services importants en terme domicile-travail, il faudra des négociations avec les autres sociétés organisatrices de transports. Sinon la région ne pourra pas y faire face toute seule ! Après ça sera Angoulême-Saintes et ainsi de suite ! Ce qui, je le répète, me paraît allait dans le bon sens. Mais il faudra discuter des manques de financements ! Je ne vois pas comment le budget régional pourra tout seul, à la fois faire les TER et les TER [à caractère omnibus], uniquement avec ses budgets... Cela me paraît être une évidence, mais vous en discuterez plus tard ! [Quand il aura quitté ses fonctions, NDLR] Cela me paraît aller dans le bon sens, mais il faut trouver l'argent ! »
« Merci beaucoup ! Monsieur Frot... » dit la présidente d'un ton monocorde.
Le conseiller Jean-Louis Frot qui venait de se réveiller avant la retraite :
« Oui un mot pour dire que dans cette conversation, c'est le problème global des transports qui est posé ! Et chacun ici, quelque soit le type de collectivités, est lourdement chargé pour apporté un service correct à la population... On a le sentiment qu'on en est pas encore là, c'est vrai... Mais là, je ne suis pas sûr que l'on puisse, quelque soit le type de collectivité, aller beaucoup plus loin aujourd'hui en terme de charges financière. C'est un problème à prendre très au sérieux...
Demain, il y aura l'affaire de l'autoroute 831 par exemple... Bon, et il y aura d'autres sujets... Il y aura les électrifications [...]. Peut-être faudra-t-il, le moment venu, avoir un tour de table très solide avec une approche générale des problèmes de transports sur nos territoires. Ça c'est possible ! Mais rien ne sera facile, nous nous faisons aucune illusion ! »
Séance publique du Conseil régional de Poitou-Charentes du 22 février 2010.
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Le Conseil vota pêle-mêle un soutien à l'installation des jeunes agriculteurs, un soutien à l'aide scolaire sous forme de bourse, une politique de valorisation des acquis de l'expérience, des aides aux permis de conduire...
Le conseiller Daniel Opic, sur le développement de l'apprentissage :
« Alors... Au niveau de l'aide individuelle... bon ça c'est pour une personne en particuler... affectée à la chambre des métiers des Deux-Sèvres dans le cadre du développement des technologies de l'information et de la communication. Il y a des actions remarquables... C'est un partenaire essentiel pour nous, que la chambre des métiers... Nous y sommes allé ensemble madame la présidente : on y a rencontré les apprentis... Et cette chambre a un projet que nous subventionnons à hauteur de 41 000 euros. Tout à l'heure ça a été évoqué [...]. Aujourd'hui il y a maintenant 31 unités de formations par apprentissage. C'est un établissement unique et nous les finançons à travers le GIP, AGEPI formation maintenant, [...] avec une subvention de 158 000 euros.
Sur table, vous a été remis un complément à cette décision qui est l'ouverture de deux nouvelles classes en apprentissage à la rentrée. Il vous est proposé d'ouvrir deux formations originales et importantes : un BAC pro technicien en installation de systèmes énergétiques et climatiques au CFA à Saintes, pour 15 apprentis maximum ; et un BTS fluide, énergie et environnement. Voyez toujours dans le monde de l'environnement, du progrès au niveau des économies d'énergie. Nous formons d'ores et déjà le personnel et les futurs employeurs parce que il y a en même temps, lorsque les jeunes apprennent le métier, ils se trouve que les nouvelles techniques ne sont pas toujours maîtrisées par les employeurs et nous mettons en place également des formations pour les artisans parallèlement. »
Le conseiller Daniel OPIC (PS) lors du Conseil régional Poitou-Charentes du 22 février 2010.
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Délibération sur l'enseignement et à la recherche. La conseillère Françoise Mesnard :
« Nous allons délibérer aujourd'hui sur un programme très important au niveau recherche des universités. [...] Il y a la revalorisation des bourses de doctorat : les bourses cofinancées. Dont je rappèle qu'en région Poitou-Charentes, les doctorants bénéficient d'un vrai contrat de travail avec un salaire extrêmement correct pour les doctorants...
Nous avons aussi proposé un soutien à l'organisation du concours "faites de la science" pour les deux universités à hauteur de 6000 euros pour chacune des université de La Rochelle et de Poitiers. Nous avons aussi voté la subvention de 435 000 euros à l'espace Mendès-France qui a mis en place, cette année, un véritable réseau régional de manifestations autour de la médiation scientifique dans toute la région Poitou-Charentes. Et également l'AFEB, qui est une association de formation étudiante qui lutte pour le soutien scolaire et contre le décrochage scolaire ; et qui permet notamment aux doctorants d'avoir une action citoyenne auprès des jeunes en difficultés ; pour une subvention de 40 000 euros.
Je voudrais aussi compléter pour dire que la directrice du Crous du Poitou-Charentes m'a confirmé, il y a quelques jours lors de l'inauguration de la restauration universitaire de Niort, que la région Poitou-Charentes serait la première région à avoir restauré ou restructuré l'ensemble de ses restaurants universitaires et résidences universitaires pour l'accueil des étudiants. Je rappèle que nous avons effectivement... En 2011, nous aurons fini la rénovation des 500 chambres de l'université de Poitiers. Nous aurons construit 400 chambres pour l'université de La Rochelle. Nous aurons construit le restaurant universitaire de Niort et participé à la restauration des autres restaurants universitaires de l'université de Poitiers. Et enfin, pour compléter ce qu'a dit Daniel Opic, il y a un CFA académique, mais il y a aussi depuis peu un CFA universitaire dont nous pouvons nous féliciter. »
Peu après, la présidente Ségolène Royal :
« Je voudrais faire savoir à nos interlocuteurs qui se sont beaucoup inquiétés à propos des panneaux photovoltaïques de la baisse du prix du rachat de l'électricité : ils doivent pouvoir compter sur la baisse du coût d'installation puisque le prix des panneaux photovoltaïques a baissé de 30%. Donc normalement... Moi, je déplore personnellement l'espèce de précipitation qu'a le gouvernement a baissé le prix de rachat de l'électricité sans anticiper, sans préparer la filière ! Il va falloir absolument qu'on remette à niveau aussi et qu'on informe bien nos interlocuteurs, dont certains ont renoncé à leurs équipements... Parce que effectivement ils avaient conclus des contrats sur la base des anciens prix des panneaux photovoltaïques. Et comme les contrats n'étaient pas finalisés, ils tombaient sous le coup de la baisse du prix du rachat de l'électricité. Il faut donc voir avec eux, renégocier, ou en tout cas leur indiquer qu'ils doivent absolument renégocier la baisse du coût des panneaux photovoltaïques ; dont l'industriel qui s'installe à Châtellerault me confirmait qu'il y avait une baisse de 30% mais que la filière restait bien évidemment parfaitement rentable. [...]
Nous passons ensuite au plan initiative climat et au micro-crédit que la région a inventé. [...] Marie Legrand... »
La conseillère écologiste Marie Legrand :
« C'est un rajout, puisque le dispositif a connu un gros succès au niveau du crédit agricole de Charente-maritime et des Deux-Sèvres... Donc c'est un rajout de 170 000 euros pour que le dispositif continue »
La conseillère Roselyne COUTANT-BENIER (opposition) lors du Conseil régional Poitou-Charentes du 22 février 2010.
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La présidente Ségolène Royal :
« Nous passons au développement de la politique régionale dans le domaine cinématographique et audiovisuel [...]. Il y aura d'ailleurs un film en compétition à Berlin. [...] Nous avons un film qui va sortir prochainement et qui a été tourné en Charente-Maritime. [...] Sur la politique du cinéma, il y a un prochain film tourné dans la Charente-Maritime et dans la Vienne...
— Effectivement, [il y a un film] qui s'appelle "Telma, Louise et Chantal" qui a été tourné ici, sur Châtellerault, précisa une conseillère désappointée. Puisqu'on parle beaucoup de Châtellerault et de La Rochelle. [...] avec des actrices connues : Jane Birkin, Caroline Cellier et Catherine Jacob. Et ils mettent bien en avant nos départements, puisqu'ils en parlent bien dans le film... »
La présidente fit adopter le rapport et conclut :
« D'ailleurs nous évoquions, avec madame Coutant, le magnifique film Ocean de Jacques Perrin. Et je me disais que dans le cadre des politiques régionales, on pourrait voir de quelle façon on pourrait faciliter l'accès à 1 euro... Il faudrait que la commission de réunisse et voir pour les quartiers populaires et les villages éloignés des lieux de salles de cinéma, pour permettre aux citoyens d'aller voir ce beau film à un prix qui me semble modique...
— C'est un film qui apporte une dimension plus qu'écologique, précisa la conseillère Françoise Coutant-Benier. C'est un film qui est poétique et qui est extrêmement important pour éduquer la jeunesse à la protection des océans... Et on voit les dégâts vus par satellite, les dégâts des pesticides qui partent de nos rivières pour être immergés dans nos océans ! Et qui bien évidemment polluent l'avenir de notre planète. Voilà pourquoi il faudrait arrêter ces pesticides... »
La conseillère Madeleine Ngombet, sur un Baromètre santé :
« Il s'agit d'accorder une subvention de 35 000 euros à l'observatoire régional de la santé pour la réalisation d'un baromètre santé. Je précise qu'il concerne les habitants de la région de 15 à 85 ans... Il permet d'étudier leur qualité de vie, la perception de santé, le sentiment d'information des maladies infectieuses ou chroniques... Leur santé mentale, les handicapes, les conduites addictives... Ce baromètre a déjà été fait en 2000. Et 10 après en refaire un autre, ça permet quelque part d'établir les évolutions qu'il y a eu pendant 10 ans, tant au niveau régional, qu'au niveau national. Ça permet surtout d'orienter les politiques régionales de santé.
Le deuxième objet de cette délibération, est d'accorder des subventions pour un montant de 17 500 euros, pour des actions de préventions en direction des jeunes dans le cadre d'appels à projets...
Et le troisième objet de cette délibération, permet d'accorder plusieurs subventions d'un montant total de 23 994 euros à divers associations qui mettent en œuvre des actions sur le champ de la santé et du handicap en région. »
Le conseillère Martine DABAN (PS) lors du Conseil régional Poitou-Charentes du 22 février 2010.
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La présidente arbitra les prises de paroles :
« Sur les diverses politiques régionales... Martine Daban...
La conseillère socialiste Martine Daban :
« C'est simplement une petite mauvaise nouvelle. Nous avons perdu notre première place pour la longévité... Bien que l'espérance de vie ait progressé, néanmoins, en région Poitou-Charentes, nous n'avons plus la première place pour la longévité des femmes. La meilleure c'est l'île de France...
— Ooooh, mais c'est que l'échantillon n'est pas comparable ! C'est des fausses statistiques ! s'exclama avec humour Ségolène Royal.
— Je crois que c'est pour nous saper le moral !
— Non ! L'important c'est la qualité de la vie, plus que la longévité ! Quelques éléments, non, sur la politique de santé, pour cette dernière séance ?
— Le bilan des maisons de santé est excellent !
— Le schéma hospitalier ?
— Alors le schéma hospitalier... Il va y avoir de grandes réformes actuellement avec la mise en place des ARS qui va prendre effet en avril... Et qui va profondément modifier, je crois, l'organisation de la santé, de la santé publique, des hôpitaux, et de toute la convention... Il va y avoir à mon avis, du pain sur la planche pour ceux qui travaillerons dans ce domaine !
— Sur la question du handicap ?
— Oui, juste pour vous dire que la dynamique autour de l'agenda 22 est en bonne voix, puisque pour développer cet agenda sur la communauté d'agglomération d'Angoulême, et puis c'est repris dans d'autres régions... [...] Il y a beaucoup de territoires qui s'intéressent à la façon dont on a travaillé sur la question du handicap. »
Ségolène Royal, radieuse, comblée :
« [Nous avons été] très utile aux habitants de la région. Merci pour votre engagement, pour votre sérieux ! Pour votre travail ! Et je crois que nous avons fait bien, bien, avancer la région... J'ai envie de dire : "Demain, c'est déjà aujourd'hui !" Par rapport à toutes les anticipations que nous avons pu faire : en particulier sur l'Excellence environnementale ! Pour l'attention portée aussi à la qualification professionnelle et à l'éducation ! Sur tout ce que l'on vient de voir dans le domaine de la santé et de la culture ! Et également pour ce soin apporté aux habitants de la région...
Et notre ordre du jour étant épuisé, je lève la séance mais pas notre amitié ! » applaudissements de l'assemblée...
Ainsi s'acheva, pour l'essentiel, la première mandature de Ségolène Royal en région Poitou-Charentes.
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