En 2015, François Hollande c'est 900 euros de dette publique supplémentaire par français !
Sunday  24 November  2024
Bonne lecture !
Chronique 39 - Sunday 28 March 2010 TER : Poitou-Charentes a un train cadencé d'avance Chronique 38 - Wednesday 24 March 2010 Ségolène Royal et l'avenir d'Heuliez : une question d'honneur Chronique 37 - Sunday 14 March 2010 Heuliez : Christian Estrosi se rachète du saccage de Luc Chatel Chronique 36 - Saturday 13 March 2010 Sarkozysme : le calvaire du monde agricole Chronique 35 - Friday 12 March 2010 Agriculture bio : le retour aux sources Chronique 34 - Sunday 7 March 2010 Remontrances faites à Ségolène Royal Chronique 33 - Wednesday 3 March 2010 Les roses au poing Chronique 32 - Saturday 27 February 2010 Jury-citoyen : l'expertise de la sagesse populaire Chronique 31 - Monday 22 February 2010 Pass'contraception : Ségolène Royal dans les pas de Michelle Bachelet Chronique 30 - Friday 19 February 2010 Apprentissage selon Daniel Opic : insulte sarkozyste Chronique 29 - Monday 15 February 2010 Les coopératives ouvrières : l'Emploi autrement en Poitou-Charentes Chronique 28 - Saturday 13 February 2010 Polémiques moins Royal que Leroy Chronique 27 - Sunday 7 February 2010 L'essor du modèle artisanal picto-charentais Chronique 26 - Friday 5 February 2010 Poitou-Charentes ne subira pas le désengagement de l'État Chronique 25 - Wednesday 20 January 2010 Sarkozy vu par Jacques Santrot, « Il ne lui manque que quelques centimètres ! » Chronique 24 - Monday 18 January 2010 Quand Henri de Richemont flamboie... en Poitou-Charentes Chronique 23 - Saturday 16 January 2010 Les sentinelles du milieu Royal Chronique 22 - Thursday 14 January 2010 Louise Michel chez Ségolène Royal Chronique 21 - Tuesday 12 January 2010 Région : vérité nue de l'Ordre juste Chronique 20 - Sunday 10 January 2010 Ségolène Royal maîtrise la dette et les impôts Chronique 19 - Monday 7 December 2009 Que les trains et moutons photovoltaïques de Ségolène Royal vous comblent d'énergie ! Chronique 18 - Saturday 5 December 2009 Determinatio magistralis de Ségolène Royal Chronique 17 - Tuesday 27 October 2009 Tomasini le gaulliste ne but pas du petit lait chez son hôte Royal Chronique 16 - Thursday 22 October 2009 La Belle et la Dette Chronique 15 - Tuesday 6 October 2009 Ségolène Royal et l'actif-coquin Henri de Richemont Chronique 14 - Sunday 4 October 2009 Domina Ségolène Royal dolorosa Chronique 13 - Wednesday 22 July 2009 Pionnière et adroite Poitou-Charentes : le désenchantement de Sarkozy Chronique 12 - Friday 17 July 2009 Ségolène Royal, mère des New Fabris Chronique 11 - Thursday 2 July 2009 Croissance verte et polémique Bernard Tomasini chez Ségolène Royal
Chronique 10 - Wednesday 1 July 2009 Remboursement de la dette selon Ségolène Royal
Chronique 10 - Wednesday 1 July 2009 Remboursement de la dette selon Ségolène Royal Chronique 9 - Wednesday 13 May 2009 Terre saine : Ségolène Royal part en croisade contre les pesticides Chronique 8 - Tuesday 12 May 2009 Heuliez l'oeil ouvert, Ségolène Royal veille (acte 2) Chronique 7 - Monday 11 May 2009 Heuliez l'oeil ouvert, Ségolène Royal veille (acte 1) Chronique 6 - Sunday 29 March 2009 Heuliez et Vincent Bolloré : les foudres de Ségolène Royal Chronique 5 - Friday 20 February 2009 Poitou-Charentes, cette exemplarité européenne de Ségolène Royal Chronique 4 - Wednesday 11 February 2009 Ségolène Royal, intrépide présidente de Région Poitou-charentes Chronique 3 - Monday 9 February 2009 Poitou-Charentes : Ségolène Royal avance sa pionnière politique ! Chronique 2 - Thursday 29 January 2009 Ségolène Royal et sa miraculeuse péréquation budgétaire ! Chronique 1 - Sunday 25 January 2009 Poitou-Charentes : le préfet Bernard Tomasini invité par la présidente Ségolène Royal
 
10ème Chronique

Remboursement de la dette selon Ségolène Royal

Kritix, le Wednesday 1 July 2009 - 6819 consultations - Commenter la chronique

Ségolène Royal, aubaine loyale, à l'inspiré automobiliste parler du président des Amériques, siègea ; au moment même où son excellence le président de la république française, royal, discourait devant les deux assemblées réunies au palais de Versailles...

Tandis que la présidente Ségolène Royal rembourse la dette en région, le président Nicolas Sarkozy non seulement la creuse, mais s'en fait une vertu. Dépenser, ruinez vous ; après moi le déluge... Dispendieux Hadès : celui qui creuse votre enfer est celui qui est censé pour protéger !

Du royal Versailles, portons nous au Poitiers Royal... Le 22 juin 2009, rue de l'ancienne Comédie, salle Jean Monnet, l'affluence des grands jours n'est plus à commenter : journalistes, lycéens, élus sont venus en nombre assister à la séance publique du conseil régional de Poitou-Charentes qui tint toutes ses promesses...

14h36 : radieuse, la présidente Ségolène Royal, tout de blanc vêtue, fit son entrée. Sertie d'un sourire ostentatoire, bien décidée à en découdre avec les turbulences économiques. Bien que très discrète sur sa nouvelle et étroite collaboration avec le PNUD de l'ONU, la maîtresse des lieux s'est fendue d'une constance tout en rectitude : pratique permanente de la démocratie participative, alias concertation populaire pour mieux éclairer l'immaculée présidente...

Quatre minutes juste passées, Ségolène Royal appliqua le formalisme d'une séance publique bien tenue, quittant la présidence pour quelques temps, la laissant au maire de Rochefort-sur-Mer, le très doucereux Bernard Grasset ; Ségolène Royal ne pouvant pas assister au débat sur les comptes administratifs et ses annexes, selon la loi.

Ségolène Royal, lors de la séance publique du conseil régional Poitou-Charentes du 22 juin 2009.
© kritix.com

Ainsi, Bernard Grasset présida formellement ledit débat, « On peut constater la stabilité de la fiscalité, la maîtrise du coût de fonctionnement. On a seulement 8 % de recours à l'emprunt. La dette baisse de 6%, les actifs de la région augmentent. La région Poitou-Charentes est dans la moyenne en euros-dette par habitants, alors qu'ailleurs elle augmente. »
       Le chef de file de l'opposition UMP, Henri de Richemont, attaché à la bonne gestion, « les capacités d'auto-financements de la région, de l'État, des communes, les taux d'exécutions devraient être harmonisés ! »
       Bernard Grasset rétorqua, « Le budget a été exécute à 86 % ! »
       Un malicieux Henri de Richemont, « Nous avons fait mieux ! [ndr : sous les présidences de droite Morin et Raffarin] » Comme dirait la présidente, il « mérite bien mieux ! »... Il ajouta, « La hausse de 45% du personnel, inquiète... il y a pléthore de personnels qui suscite quelque organisation... ».
       L'édile Bernard Grasset de sa voix feutrée, « L'inflation de personnels résulte de différentes raisons, dont les élections [ndr : temps mort dans l'exécution des budgets, les séances publiques étant ralenties] ».
       Henri de Richemont, « L'opposition votera les comptes administratifs ! »

Le conseiller Jean François Macaire, fidèle de la présidente, « [Je me félicite du] maintien des investissements sans l'augmentation des impôts : nous ne ferons pas dériver la dépense publique. C'est une région qui n'est pas surendettée ! Le personnel travaille beaucoup. Nous développons beaucoup de politiques ! La performance est de mettre en avant les politiques. Il y a une maîtrise de l'organigramme des postes budgétaires. »
       Henri de Richemont, très belliqueux, « Le compte administratif est technique. Il signifie qu'il y a une inquiétude, non un problème de travail. La politique contre la crise n'est pas à la hauteur ! [ndr : puis il se fit sarcastique] Je m'en remets à la sagesse technique. »
       Le président par procuration Bernard Grasset, « Je me réjouis que la Gauche ne soit pas cigale, mais fourmie ; contrairement à ce que l'on entend trop souvent ! »
       Agaçé, Henri de Richemont, « Qu'on soit cigale ou fourmi, le compte administratif doit être équilibré ! »
       14h50 : « Adopté ! »

14h55, la présidente Ségolène Royal, triomphante, revient en séance, le sourire gravé et cousu de fil blanc... Henri de Richemont, moqueur, « Je n'ai rien entendu ! » Imperturbable, la madone du Poitou, « Je vous l'ai dit : je vous remercie [pour le vote positif de l'UMP] ! Le débat est ouvert ! »

Henri de Richemont entre dans l'arène, les élections approchant, « Le photovoltaïque n'est pas la réponse à tous les problèmes ! [...] Quant aux engagements de la Région sur Heuliez, nous [l'UMP] les soutiendrons ! Vous avez des propos durs contre l'État avec Heuliez. [...] Nous ne jouons pas la région contre l'État ! L'État déposera des fonds sur projets. [...] [Et en ce qui concerne la crédibilité des projets,] je suis comme Saint Thomas : je crois que ce que je vois ! »
       Ségolène Royal rendant coup pour coup, flanqua un « Moi aussi ! »
       Bernard Grasset, s'insurgeant, « Les lois de décentralisations, où sont-elles ? »
       Puis vient la mythologie du dogme, Région Révolutionnaire : Ségolène Royal et Henri de Richemont useront et abuseront de l'imagerie populaire.

Henri de Richemont, « Il n'y en a que pour Heuliez ! »
       Ségolène Royal irritée, « Il n'y en a pas que pour Heuliez et la voiture électrique ! »
       Jean François Macaire, « La région n'attend pas l'État, n'opposons pas les uns contre les autres ! Ne soyons pas la dernière roue du carrosse du préfet Tomasini ! Les firmes françaises construisent les véhicules à l'étranger ! Pourquoi, l'État n'a-t-il pas poser l'obligation de production nationale ? »
       Henri de Richemont, « Nous ne sommes plus dans une économie dirigée ! »
       Le conseiller Front National, Marice Leroy savoura la tirade socialiste, « Je me réjouis que l'on reprenne les idées du front national et plus particulièrement celle de la préférence nationale... »
       La réaction de la salle fut épidermique : « Ooooooooooh ! »
       Jean François Macaire piqué au vif reçut le secours outré de la présidence de région sur une politique de défense des territoires pleinement assumée : « Nous avons toujours aidé les entreprises en région ! »
       Le conseiller communiste, Jean Paul Fromonteil, « Le mensonge d'État est que l'État ne met pas les moyens sur les fermetures de sites ! L'État a encore du poids chez Renault ! »

Puis, le conseil changea de sujet. La présidente Ségolène Royal, « La fréquentation touristique, si importante, résiste bien en région ! » Bernard Grasset, directif, « Tourisme : [il y a un] engagement sur l'abbaye de Fontevrault, Saint Savin, l'abbaye aux Dames, dans le cadre des nuits romanes en région. Il s'agit d'un renforcement du rayonnement de différentes régions. »
       Jean François Macaire, « Grâce à la mise en place d'aides avec OSEO, on restructure les trésoreries confrontées à des difficultés conjoncturelles. Dés octobre, il y aura un effet de levier régional important, soit une efficacité maximale avec des moyens raisonnables. [...] C'est un domaine essentiel de la formation professionnelle. [...] Il faut réorienter les financements, élever le niveau de qualification des formations professionnelles [ndr : pour apporter plus de flexibilité], sans porter atteinte au tissu économique. »

La présidente, « Avec la carte des formations, il y a le droit de chaque citoyen de se développer en bénéficiant d'une formation professionnelle à la carte, [en bénéficiant d'une] facilité à remplir les formations. [...] Mais répondre aux besoins des hommes et des femmes sur leurs patrimoines de [compétences] professionnels, c'est difficile, car on remet en cause les pesanteurs. Il faut faire du gagnant-gagnant, malgré les droits acquis et les jalousies. [ndr : la présidente se montra stupéfaite, sidérée d'avoir vu arriver une cinquantaine d'acteurs autour de la table pour parler formation professionnelle. Voir la vidéo ci-dessous.] »

La conseillère Brigitte Tondusson poursuivit sur le plan régional des formations, « Je salue la justice et la cohérence de la carte des formations. Une évaluation menée par la région Poitou-Charentes, seule région de France à la mettre en place, avec Jean François Macaire et un colloque de 150 sommités, permettra la mise en place de la carte, tant en qualitatif, qu'en quantitatif. »
       Ségolène Royal, « Ça va dans tous les sens ! Espérons qu'il n'y ait pas de remises en cause de ce plan. [...] Un pilotage semble indispensable. Pour les formations des aides à domicile, on travaille avec 4 ministères ! »
       Il était 16h26.

[Suite et fin dans Croissance verte et polémique Bernard Tomasini chez Ségolène Royal]


Pour commenter cette chronique, connectez-vous...
Pour s'inscrire, cliquez-ici.
Pseudonyme
Mot de passe
Mémoriser


Mot de passe oublié ?
 
Regrets éternels en langue de bois d'un Bourget
Sans dents et sans reproches
Élan patriotique pour un 11 janvier 2015 en « balles tragiques » à mille temps
Pragmatique
Phrygien d'airain
Gastronome en talonnette courte
PPP ou l'impuissance du Politique
Jean-Marc Ayrault, payeur de Notre-Dame-des-Landes
Lepage Corinne, courage Parménide
'Shame on you' américano-hollandais
Livre tournois de Valençay
Commandement normatif
Bilderberg, la pieuvre
Bipartisme défait
Lumières de Hollande

Être tenu informé des dernières chroniques publiées en s'abonnant à ce flux RSS

Follow kritix on Twitter