En 2015, François Hollande c'est 900 euros de dette publique supplémentaire par français !
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10ème Chronique

Remboursement de la dette selon Ségolène Royal

Kritix, le Wednesday 1 July 2009 - 6508 consultations - Commenter la chronique

Ségolène Royal, aubaine loyale, à l'inspiré automobiliste parler du président des Amériques, siègea ; au moment même où son excellence le président de la république française, royal, discourait devant les deux assemblées réunies au palais de Versailles...

Tandis que la présidente Ségolène Royal rembourse la dette en région, le président Nicolas Sarkozy non seulement la creuse, mais s'en fait une vertu. Dépenser, ruinez vous ; après moi le déluge... Dispendieux Hadès : celui qui creuse votre enfer est celui qui est censé pour protéger !

Du royal Versailles, portons nous au Poitiers Royal... Le 22 juin 2009, rue de l'ancienne Comédie, salle Jean Monnet, l'affluence des grands jours n'est plus à commenter : journalistes, lycéens, élus sont venus en nombre assister à la séance publique du conseil régional de Poitou-Charentes qui tint toutes ses promesses...

14h36 : radieuse, la présidente Ségolène Royal, tout de blanc vêtue, fit son entrée. Sertie d'un sourire ostentatoire, bien décidée à en découdre avec les turbulences économiques. Bien que très discrète sur sa nouvelle et étroite collaboration avec le PNUD de l'ONU, la maîtresse des lieux s'est fendue d'une constance tout en rectitude : pratique permanente de la démocratie participative, alias concertation populaire pour mieux éclairer l'immaculée présidente...

Quatre minutes juste passées, Ségolène Royal appliqua le formalisme d'une séance publique bien tenue, quittant la présidence pour quelques temps, la laissant au maire de Rochefort-sur-Mer, le très doucereux Bernard Grasset ; Ségolène Royal ne pouvant pas assister au débat sur les comptes administratifs et ses annexes, selon la loi.

Ségolène Royal, lors de la séance publique du conseil régional Poitou-Charentes du 22 juin 2009.
© kritix.com

Ainsi, Bernard Grasset présida formellement ledit débat, « On peut constater la stabilité de la fiscalité, la maîtrise du coût de fonctionnement. On a seulement 8 % de recours à l'emprunt. La dette baisse de 6%, les actifs de la région augmentent. La région Poitou-Charentes est dans la moyenne en euros-dette par habitants, alors qu'ailleurs elle augmente. »
       Le chef de file de l'opposition UMP, Henri de Richemont, attaché à la bonne gestion, « les capacités d'auto-financements de la région, de l'État, des communes, les taux d'exécutions devraient être harmonisés ! »
       Bernard Grasset rétorqua, « Le budget a été exécute à 86 % ! »
       Un malicieux Henri de Richemont, « Nous avons fait mieux ! [ndr : sous les présidences de droite Morin et Raffarin] » Comme dirait la présidente, il « mérite bien mieux ! »... Il ajouta, « La hausse de 45% du personnel, inquiète... il y a pléthore de personnels qui suscite quelque organisation... ».
       L'édile Bernard Grasset de sa voix feutrée, « L'inflation de personnels résulte de différentes raisons, dont les élections [ndr : temps mort dans l'exécution des budgets, les séances publiques étant ralenties] ».
       Henri de Richemont, « L'opposition votera les comptes administratifs ! »

Le conseiller Jean François Macaire, fidèle de la présidente, « [Je me félicite du] maintien des investissements sans l'augmentation des impôts : nous ne ferons pas dériver la dépense publique. C'est une région qui n'est pas surendettée ! Le personnel travaille beaucoup. Nous développons beaucoup de politiques ! La performance est de mettre en avant les politiques. Il y a une maîtrise de l'organigramme des postes budgétaires. »
       Henri de Richemont, très belliqueux, « Le compte administratif est technique. Il signifie qu'il y a une inquiétude, non un problème de travail. La politique contre la crise n'est pas à la hauteur ! [ndr : puis il se fit sarcastique] Je m'en remets à la sagesse technique. »
       Le président par procuration Bernard Grasset, « Je me réjouis que la Gauche ne soit pas cigale, mais fourmie ; contrairement à ce que l'on entend trop souvent ! »
       Agaçé, Henri de Richemont, « Qu'on soit cigale ou fourmi, le compte administratif doit être équilibré ! »
       14h50 : « Adopté ! »

14h55, la présidente Ségolène Royal, triomphante, revient en séance, le sourire gravé et cousu de fil blanc... Henri de Richemont, moqueur, « Je n'ai rien entendu ! » Imperturbable, la madone du Poitou, « Je vous l'ai dit : je vous remercie [pour le vote positif de l'UMP] ! Le débat est ouvert ! »

Henri de Richemont entre dans l'arène, les élections approchant, « Le photovoltaïque n'est pas la réponse à tous les problèmes ! [...] Quant aux engagements de la Région sur Heuliez, nous [l'UMP] les soutiendrons ! Vous avez des propos durs contre l'État avec Heuliez. [...] Nous ne jouons pas la région contre l'État ! L'État déposera des fonds sur projets. [...] [Et en ce qui concerne la crédibilité des projets,] je suis comme Saint Thomas : je crois que ce que je vois ! »
       Ségolène Royal rendant coup pour coup, flanqua un « Moi aussi ! »
       Bernard Grasset, s'insurgeant, « Les lois de décentralisations, où sont-elles ? »
       Puis vient la mythologie du dogme, Région Révolutionnaire : Ségolène Royal et Henri de Richemont useront et abuseront de l'imagerie populaire.

Henri de Richemont, « Il n'y en a que pour Heuliez ! »
       Ségolène Royal irritée, « Il n'y en a pas que pour Heuliez et la voiture électrique ! »
       Jean François Macaire, « La région n'attend pas l'État, n'opposons pas les uns contre les autres ! Ne soyons pas la dernière roue du carrosse du préfet Tomasini ! Les firmes françaises construisent les véhicules à l'étranger ! Pourquoi, l'État n'a-t-il pas poser l'obligation de production nationale ? »
       Henri de Richemont, « Nous ne sommes plus dans une économie dirigée ! »
       Le conseiller Front National, Marice Leroy savoura la tirade socialiste, « Je me réjouis que l'on reprenne les idées du front national et plus particulièrement celle de la préférence nationale... »
       La réaction de la salle fut épidermique : « Ooooooooooh ! »
       Jean François Macaire piqué au vif reçut le secours outré de la présidence de région sur une politique de défense des territoires pleinement assumée : « Nous avons toujours aidé les entreprises en région ! »
       Le conseiller communiste, Jean Paul Fromonteil, « Le mensonge d'État est que l'État ne met pas les moyens sur les fermetures de sites ! L'État a encore du poids chez Renault ! »

Puis, le conseil changea de sujet. La présidente Ségolène Royal, « La fréquentation touristique, si importante, résiste bien en région ! » Bernard Grasset, directif, « Tourisme : [il y a un] engagement sur l'abbaye de Fontevrault, Saint Savin, l'abbaye aux Dames, dans le cadre des nuits romanes en région. Il s'agit d'un renforcement du rayonnement de différentes régions. »
       Jean François Macaire, « Grâce à la mise en place d'aides avec OSEO, on restructure les trésoreries confrontées à des difficultés conjoncturelles. Dés octobre, il y aura un effet de levier régional important, soit une efficacité maximale avec des moyens raisonnables. [...] C'est un domaine essentiel de la formation professionnelle. [...] Il faut réorienter les financements, élever le niveau de qualification des formations professionnelles [ndr : pour apporter plus de flexibilité], sans porter atteinte au tissu économique. »

La présidente, « Avec la carte des formations, il y a le droit de chaque citoyen de se développer en bénéficiant d'une formation professionnelle à la carte, [en bénéficiant d'une] facilité à remplir les formations. [...] Mais répondre aux besoins des hommes et des femmes sur leurs patrimoines de [compétences] professionnels, c'est difficile, car on remet en cause les pesanteurs. Il faut faire du gagnant-gagnant, malgré les droits acquis et les jalousies. [ndr : la présidente se montra stupéfaite, sidérée d'avoir vu arriver une cinquantaine d'acteurs autour de la table pour parler formation professionnelle. Voir la vidéo ci-dessous.] »

La conseillère Brigitte Tondusson poursuivit sur le plan régional des formations, « Je salue la justice et la cohérence de la carte des formations. Une évaluation menée par la région Poitou-Charentes, seule région de France à la mettre en place, avec Jean François Macaire et un colloque de 150 sommités, permettra la mise en place de la carte, tant en qualitatif, qu'en quantitatif. »
       Ségolène Royal, « Ça va dans tous les sens ! Espérons qu'il n'y ait pas de remises en cause de ce plan. [...] Un pilotage semble indispensable. Pour les formations des aides à domicile, on travaille avec 4 ministères ! »
       Il était 16h26.

[Suite et fin dans Croissance verte et polémique Bernard Tomasini chez Ségolène Royal]


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