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17ème Chronique

Tomasini le gaulliste ne but pas du petit lait chez son hôte Royal

Kritix, le Tuesday 27 October 2009 - 5738 consultations - Commenter la chronique

Au commencement, en ce 19ème jour de l'an 2009 à 14h30, les médias furent conviés à une conférence de presse de Ségolène Royal sur le lait équitable de Poitou-Charentes, en prélude à la séance publique.
       Dans la cour intérieure de la Maison de la Région, rue de l'Ancienne Comédie à Poitiers, madame la présidente avait reçu les producteurs laitiers de Poitou-Charentes en plein désarroi. Cette communion était une geste circonstanciée avant la venue du préfet de région Bernard Tomasini à 16 h précise, pour faire état de l'avancement du contrat de plan et du contrat de projet état-région ; et bien sûr, pour mettre le préfet devant le désarroi de français en périls, d'une identité régionale brûlée, outragée, martyrisée, mais libérée par le courage politique d'une seule... responsable politique qui répond de ses actes devant les plus humbles.

Le préfet de région Poitou-Charentes Bernard Tomasini (à gauche) et la présidente de région Poitou-Charentes Ségolène Royal (à droite) lors du Conseil régional Poitou-Charentes du 19 octobre 2009.
© kritix.com

Au dehors, des producteurs laitiers faisaient le pied de grue devant la salle Jean Monnet. Au dedans, l'impavide DGS Jean Luc Fulachier semblait éreinté, harassé, l'air amoindri, souffrant. La présidente lui voue une confiance professionnelle sans égale : la charge des responsabilités est toujours plus phénoménale compte tenu du volontarisme de Ségolène Royal.
       Devant lui, Henri de Richemont s'entretenait avec les journalistes. Notre homme des terres charentaises ne badine plus avec une UMP, à tant d'égards ingrate à son endroit, et s'épanche avec droiture pour défendre cet honneur aristocratique qu'il ne saurait troquer contre les marchandages des grands bourgeois parisiens qu'un La Fontaine eut vitupérer habilement. Le Lion et le Rat s'en trouvent dignement honorés... Henri de Richemont est de cette race de citoyens qui honorent leur patrie avec l'abnégation nécessaire à une démocratie saine et fortifiée. « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage » et... les visages marqués par les affres du temps, les élus arpentèrent les travées de l'enceinte sacrée.
       La conseillère De Mascureau remplaçait le défunt conseiller Rocher. Tout change, ainsi va l'air du temps des fins de mandatures.
       A 14h40, les journalistes conversaient ; le conseiller Jacques Santrot s'installait ; le brouhaha portait à l'entour. Tout le monde attendait la maîtresse des lieux. Les caméras prenaient position, figées. A 14h45, Ségolène Royal ouvrit la séance plénière.

La première partie de la séance glorifia le rigorisme politique de Ségolène Royal ; déterminisme politique aux antipodes du Sarkozysme et des pro-dettes. Le vice-président Jean François Macaire exprimera ses plus grandes réserves sur l'addiction de certains dans l'usage frénétique de la planche à billets.
       La présidente Ségolène Royal est cette fourmi qui nargue la cigale de l'Élysée. Eh bien dansez avec Carla, maintenant ! Ah ! Ce La fontaine, encore lui ! Jean (de la Fontaine), je te vois !

Le préfet de région Poitou-Charentes Bernard Tomasini (à gauche) et la présidente de région Poitou-Charentes Ségolène Royal (à droite) lors du Conseil régional Poitou-Charentes du 19 octobre 2009.
© kritix.com

Sur le coup politique du photovoltaïque, la présidente saura rassurer, « 20 ans, c'est la rentabilité du photovoltaïque avec EDF ». Le conseiller Paul Fromonteil fera partager sa réflexion sur l'investissement du plan de relance : ce plan gouvernemental oublierait l'humain. Et de rappeler le dissident russe Alexandre Soljenitsyne, « On n'investit pas que dans le pain ! ». La Sarkozie oublie ce qui fonde notre civilisation : rien dans ce plan de relance ne défend l'exception sociale française. Bien au contraire : on ne réforme pas la SECU, pour que les déficits la sabre définitivement !

Les traditionnelles algarades du Conseil de madame la présidente furent au rendez-vous. A maintes reprises, le chevaleresque Henri de Richemont moquera l'intransigeance de la conseillère Verts Mairie Legrand et dira avec une mauvaise foi de récréation, « Dommage qu'elle n'est plus là ! Ah ! Je ne la voyais plus ! » Évidemment, ça marche à tous les coups : le ton monte illico presto !


Union sacrée pour la défense des quotas laitiers en région
envoyé par kritixTV.
Une fois n'est pas coutume, la présidente de région Ségolène Royal et le chef de file de l'opposition Henri de Richemont, s'associèrent en une union sacrée de défense des quotas laitiers...

Les éleveurs sourirent des réminiscences nostalgiques de la prime enfance du conseiller De Richemont sur le lait : ce lait de l'aurore, encore tiède, qui multiplie les anticorps et fait l'aplomb d'un De Richemont.
       À 15h40, le Front National usa de la provocation qui fit rire par une invitation tant entendue, conseillant la préférence nationale sur le lait. Et le conseiller frontiste Alain Leroy de poursuivre, si guilleret de son effet, en persiflant le moralisme écologiste (comme le comportement décalé de Yann Artus Bertrand qui, pour témoigner de sa cause, use de moyen contraire à celle-ci) de ceux qui signent l'ultimatum climatique du prochain rassemblement de Copenhague, « Je conseille d'aller en vélo pendant que je fais mes affaires en hélicoptère ! ». Les Verts ne manquèrent pas de déployer une indignation à la hauteur de la provocation. Un peu plus tard, le conseiller Alain Leroy se caricaturera lui-même en déplorant le peu de cas fait de la langue française par l'UE : il polémiqua sur une langue berbère qui ferait peut-être un jour partie de l'identité nationale, tout en précisant que Saint Augustin la considérait comme partie intégrante de son identité. Au-delà de l'émoi suscité, l'ensemble des élus admettra le problème de cette regrettable et tendancieuse dérive des régionalismes, où la langue française ne serait plus incontournable ; et où les particularismes, les communautarismes, supplanteraient l'esprit républicain. Ségolène Royal laissera ses conseillers montrer leurs cartes et restera sur sa réserve, non sans gravité.

Le préfet de région Poitou-Charentes Bernard Tomasini lors du Conseil régional Poitou-Charentes du 19 octobre 2009.
© kritix.com

A plusieurs reprises, Ségolène royal se félicitera du « développement important qui a eu lieu en commission » sur des dossiers urgents : le travail en amont permet une constructive synthèse en séance publique. Madame la présidente tient à l'équilibre du temps de parole et au débat contradictoire, pour mieux illustrer sa démocratie participative ; qu' Henri de Richemont aime à peindre en de curieux jurys citoyens. Cependant, il reste respectueux des légitimités républicaines, ce qui l'honore. Ségolène Royal sait le respecter ; ce qui n'est pas si courant dans le milieu politique. La franc-maçonnerie s'en félicitera surement.

Mais cette trêve républicaine sera rompue par l'incorruptible conseillère écologiste Marie Legrand. Depuis les européennes de 2009, les Verts sont fiévreux et indépendantistes pour les régionales de 2010. Ségolène royal se raidit et défendit le bilan de la région, les yeux dans les yeux de sa majorité, malgré les salves autonomistes des écologistes. Lesquels laissèrent entendre une absence de démocratie participative ! Au diable, cette effronterie qui fustige le bon ordonnancement de la mobilisation des réserves financières des lycées ! En faire tout un pataquès ? Cela incombe au pittoresque des rapports humains. Mais c'est le propre des familles : il faut se disputer pour se réconcilier... Madame la présidente défendra bec et ongle sa politique et son administration, dédouanant ses personnels de toute opprobre.


Ségolène Royal fâche sa majorité picto-charentaise
envoyé par kritixTV.
Les élections régionales approchent ; des dissensions se font jour dans la majorité du conseil régional. Ségolène Royal n'apprécia pas ces comportements...

A 16h précise, arrivée du préfet. Le corps préfectoral fut reçu dans un esprit républicain, ni plus ni moins. La présidente ne manqua pas de faire siffler les oreilles du président de la République par son vœu d'assistance à la filière laitière en région, en rupture de ban avec l'hypocrite « compétence générale ».

Le préfet taira la misa à sac de la capitale régionale ; ce « Poitiers brûle-il ? » qu'il ne vit pas venir... Sa malheureuse terminologie d'ultra-gauche, masqua mal que le malaise était bien plus profond qu'à première vue et qu'il s'agissait à la fois d'extrémistes et de monsieur Tout-Le-Monde. La justice sut le souligner dans les jours qui suivirent le plan communication du ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, Brice Hortefeux, qui ne dépareilla pas sur le calcaire de Notre Dame la Grande de Poitiers : aux côtés d'autres prévenus, le fils d'un élu de Poitiers passa en comparution immédiate devant ses juges ; le maire de Fontaine le comte, avocat de profession, assura la défense. Toujours derrière le ministre de l'Intérieur, le maire de Poitiers Alain Claeys était incrédule, abasourdi, dans le cadre des caméras qui se confondirent en dramatisations et qui, du symbole d'une insurrection, allaient faire le jeu du très contesté fichier EDVIGE.


L'État en région : Tomasini sinistre, Royal glaciale
envoyé par kritixTV.
L'œil du président de la république, rôdait dans la salle "Jean Monnet". Derrière les convenances, chacun resta dans son rôle : le préfet Tomasini servant le centralisation, la présidente de région servant la décentralisation.

La présidente Ségolène Royal, pétrifiée aux côtés de l'une des voix de la France, laissera le préfet assumer ses obligations, avec courtoisie et froideur.
       Le préfet baissera les yeux, comme le fait le président de la république, ne regardant qu'avec parcimonie celui ou celle à qui il s'adresse quand il communique sa politique. A la préfectorale, on chasse l'émotion, pour faire sérieux...
       Le préfet employa une rhétorique que seule une préfectorale de choix sait servir à un auditoire d'initiés. Le préfet Tomasini qui brave toujours l'adversité avec courage, ménagea le chaud et le froid avec une crispation qui n'échappa à personne, surtout pas à sa suite constituée de son cabinet. Il remplit parfaitement sa fonction que le secrétaire général de l'Élysée Claude Guéant lui avait intimé l'ordre de remplir : surveiller les faits et gestes de madame la présidente de région ; éviter qu'elle n'occupe trop l'espace médiatique avec ses politiques novatrices, en lui volant ce qui pourrait nuire à la sarkozie. Bernard Tomasini en eut des sueurs froides ; l'Élysée lui reprochant la réussite médiatique bien trop voyante de Ségolène Royal.
       Le préfet ne s'emportera pas, digne, et reconnaissant amèrement la politique pionnière de madame la présidente de région. Monsieur le préfet rapporte « plus haut » (sic) lesdits comportements, très scrupuleusement : ce qui n'échappe en rien à l'énarque Ségolène Royal, pour qui l'administration publique n'a plus aucun secret. Madame Royal ne commentera jamais les comportements des sbires de la Sarkozie, les laissant s'expliquer devant le peuple ; leur laissant seuls prendre le soin de répondre de la funeste politique de la Sarkozie.

Le président Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa compte, dans sa réforme des collectivités locales, écarteler la région Poitou-Charentes et tenter d'évanouir le glorieux bilan régional de Ségolène Royal. Ce président de la République oublie que les électeurs n'oublieront pas le stratagème en mettant leur bulletin de vote dans l'urne.
       Le préfet Bernard Tomasini rappèlera un rare privilège en ce que Poitou-Charentes eut gain de cause à Bruxelles sur des dossiers cruciaux par l'aimable concours du gouvernement Fillon. À 16h47, le vice-président Jean François Macaire désenchantera le satisfecit préfectoral en pointant du doigt le chantage de l'État sur la LGV...

Ségolène Royal se réserva, avec retenue, pour asseoir au mieux son autorité tant discutée par les services de la préfecture de région. A partir du PDMI, le préfet fit le bilan de la deuxième décentralisation édictée par le premier ministre Jean Pierre Raffarin. Bernard Tomasini en conclut que la responsabilité de l'État avait été pleinement assumée.


Gestion de l'eau, agriculture intensive en Poitou-Charentes
envoyé par kritixTV.
Le conseil régional Poitou-Charentes débat sur la la gestion de l'eau en région.

Toujours à l'écoute des souffrances, la présidente Ségolène Royal conduisit ainsi, tambour battant, l'examen des résultats du rapport annuel de la chambre régionale des comptes de Poitou-Charentes ; l'examen des dotations aux établissements pour 2010 ; le lait équitable ; le chômage des jeunes ; la politique de l'eau ; l'optimisation de la dépense publique ; la dissidence verte : rétive propension électoraliste.
       Enfin, une délégation des producteurs laitiers encensèrent la présidente, qui, adoubée par le menu peuple, observa le préfet de région médusé par ce tour de force : elle ne fait pas que gagner des électeurs, elle gagne les cœurs. Les cœurs de l'électorat traditionnellement à droite ; ce que le préfet Bernard Tomasini signala en urgence au président de la République qui vacille désormais sur ses bases.


Filière laitière : Ségolène Royal combat "une tragédie"
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L'identité rurale de Poitou-Charentes est menacée par la silence complice du gouvernement. La présidente de région prend acte de la situation et protège la filière laitière.

Ségolène Royal leur promit le secours de la collectivité en vue de la création d'une filière laitière régionale équitable. La présidente leur rendit leur dignité et cet espoir qu'ils avaient depuis longtemps perdu. Elle dira en séance plénière, « Quand les femmes des agriculteurs manifestent dans notre pays, c'est que ça va vraiment très mal ! » Émus aux larmes, les producteurs laitiers manqueront de mots pour rendre hommage à cette écoute inespérée et tant attendue. « Nous qui ne croyions plus dans la politique, vous nous avez redonné confiance ! » Si ça ne vaut pas une légion d'honneur, alors les hochets de la République sont dévoyés ! L'homme de confiance de l'Élysée, Bernard Tomasini, s'empressa de faire remonter une note sur la base : loyauté d'un pasqua'ien pure souche.


Les éleveurs de Poitou-Charentes entrent dans l'espérance...
envoyé par kritixTV.
Le préfet Bernard Tomasini et la présidente de région Ségolène Royal, furent tenus de bout en bout par l'émotion, le désespoir, des producteurs de lait : c'est avec force qu'un éleveur rendit un hommage appuyé à la présidente de région, sous le regard médusé du représentant de l'État.

Le préfet de région, à l'évidente fibre gaulliste, eut du mal à assumer ses obligations sarkozystes, tellement l'injustice était criante de vérité.

Le préfet, qui est homme courageux et très diplomate, est un fervent républicain et se doit de ménager les stratégies de l'Élysée, tout en protégeant un peuple révolté, humilié, dépecé. Bernard Tomasini a pour seul objectif de maintenir le dialogue républicain entre l'État et les collectivités locales. Lors des venues du président Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa, il ne put dissimuler le profond mépris de l'Élysée pour la région : Ségolène Royal ne sera jamais conviée lors des déplacements du chef de l'État en région. Les électeurs s'en sont émus. C'est avec un sens aigu des responsabilités, que la présidente de région ignore l'opprobre républicaine et invite le préfet de région à servir l'intérêt général de ses administrés. Ce que les picto-charentais savent apprécier à sa juste mesure : une région rurale répugne au parisianisme et sait faire l'éloge flatteur à celui ou celle qui comprend ce qui fait la France.

Ségolène Royal laissa les anti-LGV s'exprimer pour bien mettre l'État devant ses contradictions : devant son désengagement.
       Le préfet se retranchera derrière la responsabilité des politiques qu'il respecte profondément ; il ne voudra pas assumer une quelconque responsabilité dont il n'est pas juridiquement dépositaire.
       17h10, c'était le départ du préfet, son cabinet à sa suite, ainsi que quelques suivants assis parmi le public.

La présidente Ségolène Royal contourne la politique de Nicolas Sarkozy en trouvant des marges de manœuvres financières avec l'UE. Le préfet fera remarquer à plusieurs reprises que lui-même et le gouvernement contribuèrent au succès sur l'avancement de plusieurs dossiers. Le président ne veut pas laisser le plein succès politique à la seule présidente. L'UMP n'a aucun intérêt à voir les régions de France, quasiment toutes socialistes, s'affranchir de la tutelle politique de l'État.
       Le préfet narguera la présidente plusieurs fois, en rappelant que l'intérêt général répondait de la bonne collaboration entre la région et les services de l'État. Encore faudrait-il que le préfet Bernard Tomasini puisse dénoncer les abus de pouvoir de celui qu'il se doit de servir ; un certain Nicolas de Nagy-Bocsa.
       Royal et Tomasini s'approprient l'intérêt général... Aucune exclusive : tout le monde peut s'en prévaloir. Le truculent Henri de Richemont requerra, séance tenante, auprès d'un préfet amusé, que l'État fasse preuve de bienveillance envers son pays natal concerné par de grands projets gouvernementaux.


Solutions contre le chomage des jeunes en Poitou-Charentes
envoyé par kritixTV.
Le conseil régional Poitou-Charentes mène une politique de fond contre le chômage des jeunes...

En France, quand les femmes sont dans la rue, c'est que ça va mal ! Madame la présidente, songeuse, y pense et y repense... Comment soulager ces heurts et ces peines ?

Il n'y a pas des symboles, mais des moments d'Histoire, comme sait les écrire l'Universalisme français. Patriotes, levez-vous ! Français de toutes origines affranchissez vous ! La France sera avec vous et avec les droits de l'Homme. La Providence a toujours sauvé la France.
       Le général de Gaulle, providence immanente, nous porte. François Mitterrand ne nous avait-il pas dit qu'il ne nous quitterait jamais ? Comme lui, croyez en l'Homme, aux forces de l'esprit et en la France. Enfants de France, le monde vous regarde et vous attend !

17h25 : Fin de séance.


Bernard Tomasini : autoroutes financières et fausse monnaie
envoyé par kritixTV.
Le préfet Bernard Tomasini observa un lapsus sur les infrastructures routières et une polémique sur le recours à la dette par l'État.


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