Jamais ! Ô grands dieux, jamais... une présidente n'avait eu en France à épargner à ses concitoyens tant de malheurs ! L'acharnement de la Sarkozie sur la paysannerie ne passera pas en Poitou-Charentes ! La région protègera les siens, son identité, ses valeurs. Que ce simulacre de droite républicaine soit cantonné au pré carré des réactionnaires de l'ultra-libéralisme !
Lors de la séance publique du 22 février 2010 (voir les chroniques précédentes), la présidente Ségolène Royal ne mâcha pas ses mots :
« Monsieur de Richemont, vous pouvez faire des interruptions, mais vous n'avez pas grand chose sur le fond à dire... Car vous savez, vous le savez très bien... vous êtes en contact avec les éleveurs laitiers qui dénoncent dans le désert, qui dénoncent des écarts entre le prix auquel il vendent le lait et le prix auquel le lait est commercialisé... Avec la situation actuelle de certains éleveurs laitiers qui ont des revenus négatifs ! Vous savez que la région — et je vous en remercie — a déjà voté un fond social d'urgence qui a permis de venir au secours de certaines familles qui n'arrivaient même plus à donner à manger à leurs enfants ! Ils doivent payer un certain nombre de frais d'entretien courant de la famille et aujourd'hui suite à l'appel à projets, je vous propose d'apporter votre aide au projet présenté par Eurial. Il y a eu 6 candidatures qui ont répondu à cet appel à projets de mise en place d'un circuit court, qui permet au producteur de lait de contrôler la répartition de la valeur ajoutée le long de la filière.
Qu'est-ce qui se passe entre la production, le transport, la commercialisation et la vente... pour qu'il y ait si peu de retour vers le producteur en matière de valeur ajoutée, alors que le prix pour le consommateur ne bouge pas ? Et surtout nous voulons mettre en place des circuits courts et surtout ce que nous appelons une filière "lait équitable".
Un premier projet a été présenté par [une entreprise] : elle a été soutenu par le conseil régional, je vous le rappèle, le 14 décembre 2009. Un second projet qui vise à développer une nouvelle forme de conditionnement de lait. Et un troisième projet qui vise à mettre en place un système de production qui permet de valoriser l'origine des laits dans les produits fabriqués, ont été présenté à la région. Et vont obtenir le soutien de la région lors des prochaines échéances. »
« Aujourd'hui, je vous propose de soutenir le projet présenté par Eurial pour mettre en place une filière laitière. De quoi s'agit-il ?
D'abord de s'équiper en capacité de stockage et de production fromagère, permettant d'identifier le lait originaire de Poitou-Charentes.
Deuxièmement de faire la promotion du lait des produits laitiers issus de cette filière.
Le soutien à Eurial est conditionné bien sûr par le respect de la charte d'engagements réciproques. Par l'absence d'utilisation de matières premières contenant des OGM. Par la présentation du bilan carbone du système de production. Par le maintien des quotas laitiers chèvres, des producteurs caprins de Poitou-Charentes. Et pour les producteurs laitiers caprins de Poitou-Charentes, livreurs du groupe Eurial, de la mise en place d'une rémunération équitable. Autrement dit, c'est faire la transparence le long de la filière entre la répartition de la valeur ajoutée et entre la production, la transformation et la commercialisation. Cela prouve que l'on peut accompagner les filières de valorisation des produits laitiers de la région et garantir aux éleveurs un revenu qui leur permet de vivre dignement de leur travail. »
« Dans le même cadre, la coopérative Sevre et Belle a répondu aussi à cet appel à projets en proposant de commercialiser via la grande distribution, 18 millions de litres de lait sans OGM tous les ans, dans un emballage biologique et biodégradable. Cet effort appèle le soutien de la région pour permettre à la coopérative de tester sa production et sa commercialisation. Voici le rapport que je propose à votre délibération. »
Colette Balland, vice-présidente :
« Je crois que ce projet est très attendu de la part des éleveurs, car comme vous l'avez dit, ils ont passé une année 2009 très catastrophique avec des résultats négatifs. Et ils ont en ce moment de grandes inquiétudes de la part des entreprises de transformation. Et il y a aussi une part importante de l'État et je rappèle dans cette assemblée l'engagement du préfet de région qui avait donné un rendez-vous au 15 décembre et qui à ce jour n'est toujours pas tenu ! Et bien entendu, ça met la situation des éleveurs en très grande difficulté pour leurs programmes de 2010.
C'est vrai que ces deux entreprises laitières qui mettent en avant ce "lait équitable" permettra aussi de renouer... le fort accent... de la part de l'activité principale des coopératives... d'avoir un lien entre la production et la transformation. Je crois que là aussi, les consommateurs ont très bien compris dans quelle situation se trouvaient les éleveurs et sont prêts, eux aussi, à coopérer pour acheter ce produit équitable de la région Poitou-Charentes sans OGM. »
Le conseiller Alain GARCIA (opposition) lors du Conseil régional Poitou-Charentes du 22 février 2010.
© kritix.com
L'opposant Alain Garcia, incisif :
«Merci madame... Je crois que l'on est en train de réinventer ou en tout cas de rétablir le système des quotas ! Après la guerre, les coopératives fonctionnaient parfaitement bien. Elles contrôlaient le produit d'un bout à l'autre. Elles rétribuaient les coopérateurs en fonction de leurs revenus. Et puis, petit à petit, les coopérateurs eux-mêmes ont cédés au pouvoir de l'industrie et au principe plus rémunérateur de vendre le lait aux groupes industriels... Je crois qu'ils ont un peu ouvert le piège dans lequel ils sont tombés ! Et maintenant qu'il y a une abondance de produits laitiers, il y a effectivement tout le système coopératif qui souffre... Il y a des coopératives qui sont restées sur des principes de qualité – je pense à celle d'Echiré sur le beurre —, qui ont toujours vérifié la qualité des laits collectés et la qualité du produite vendu. Je pense qu'il faut effectivement redonner aux coopératives ce pouvoir de contrôler le profit d'un bout à l'autre... Alors, effectivement cette initiative va dans ce bons sens, mais l'on peut regretter que l'ensemble des coopérateurs ait cédé au pouvoir des industriels... »
Ségolène Royal répondit vertement à cette algarade :
« J'ai assisté à des quantités d'assemblées générales de coopératives où les éleveurs n'ont absolument rien vu venir ! Tout est fixé à l'avance... Tout est bouclé à l'avance...Le petit éleveur qui fourni sont lait, il est taxé ! Et ensuite, il n'ose absolument rien dire ! Il n'y a aucune transparence des comptes ! Il y a un dévoiement en effet du mouvement coopératif et il s'agit, vous avez raison, de revenir aux fondamentaux et aux vertus de la coopérative ; où il y a de la transparence, où chaque participant à la coopérative à le droit d'accéder aux comptes... Et il y a une tarification, une équité sur la répartition des profits et de la valeur ajoutée tout au long de la filière. Tout à fait... Et d'ailleurs c'est ce que veulent faire les éleveurs qui n'ont plus leur mot à dire dans les coopératives traditionnelles. »
Henri de Richemont, comme toujours, perspicace :
« J'ai toujours l'impression que les coopératives ça fonctionne comme les collectivités de communes : personne ne parle et quelques-uns décident ! Enfin c'était un aparté... [Beaucoup d'élus de la séance furent dérangés... NDLR] Pour en revenir à notre propos, il est bien évident que l'on ne peut que déplorer la situation dans laquelle les éleveurs vendent toujours au même prix... Et les acheteurs, excusez-moi, achètent toujours au même prix et le prix versé aux éleveurs ne fait que baisser ! C'est une situation qui ne peut être acceptée, que l'on peut déplorer... Et que malheureusement n'est pas limité au secteur laitier... Vous avez parlé du secteur laitier caprin... J'pense pas que ce soit celui qui soit le plus touché par la crise laitière, mais effectivement l'ensemble de la filière laitière, en particulier du lait de vache, est très touché aujourd'hui par la crise que nous connaissons... Et tout ce qui peut être fait pour encourager, pour aider les éleveurs, ne peut bien entendu qu'être soutenu.
Alors, vous savez madame la présidente, développer les circuits courts, c'est un rêve que l'on a essayé d'obtenir et qu'on arrive jamais complètement à aboutir... C'est à dire que vous le ferez peut-être, mais d'une façon marginale. Ce que je crains, c'est que nous développions une économie de niche ! C'est à dire que ce soit une toute petite partie de l'économie qui soit, qui bénéficie de cette politique et le reste suivra les lois du marché que nous connaissons ! C'est la raison pour laquelle je ne peux que déplorer votre propos en disant que la situation actuelle serait due à la passivité du ministre de l'agriculture ! Je crois que au contraire le ministre de l'agriculture et tous les éleveurs, en particulier tous les représentants du monde syndical, se félicitent de l'action qui a été conduite au niveau tant national qu'européen, par le ministre de l'agriculture. Et je pense que l'action qu'il mène, qui arrivera à faire en sorte que l'ensemble de la filière puisse sortir de cette crise, ne peut être qu'encouragé... »
La présidente Ségolène Royal lors du Conseil régional Poitou-Charentes du 22 février 2010.
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« Ensuite, en ce qui concerne ces histoires de produits non OGM... Enfin ce sont vraiment des slogans, des politiques d'affichages... Que je ne peux que déplorer parce que qu'est-ce que ça veut dire ? Ca veut dire que on s'engage, les éleveurs s'engagent à ne donner [que] de l'alimentation non OGM à leurs animaux... C'est ça que ça veut dire ! C'est à dire que les éleveurs devront s'engager à ne livrer que du soja non-OGM ! Alors, j'ai deux observations à faire... La première : trouve-t-on du soja non OGM ? Si oui, à quel prix ? C'est à dire que vous êtes aujourd'hui dans une filière qui souffre et vous allez faire payer un surcoût important par une alimentation non-OGM ! Alors, je ne vois pas comment aujourd'hui les éleveurs qui sont aujourd'hui en train de se dépenser pour faire en sorte de survivre, vont pouvoir payer un surcoût pour avoir un produit non-OGM ! C'est ma deuxième question...
Et ma troisième question est : quels sont vos moyens de pouvoir vérifier que les éleveurs vont acheter les produits non-OGM et est-ce que eux-mêmes peuvent savoir si ils achètent des produits non-OGM ? Alors, j'ai l'impression qu'on est dans un affichage politique tout à fait... bon... qui va dans le sens que vous souhaitez... sur différents plans. Mais concrètement, c'est vraiment se tirer une balle dans le pied ! Parce que demander aux éleveurs, soit de mentir, soit de renchérir leurs coûts de productions : c'est pas vraiment une politique que nous pouvons soutenir ! »
Serge Morin, conseiller Verts :
« [Il faut que] leurs revenus soient axés la qualité, la valeur ajoutée, le marché européen parce qu'on sait qu'à l'international quelques pourcents passent... et c'est eux qui font la valeur spéculative de baisse du prix ou de hausse du prix...
Et enfin, dernier point. Ils me semble que tu connais la laiterie d'Echiré... Et bien, il y a de nombreuses années qu'ils ont un cahier des charges qui engage la laiterie et les producteurs pour livrer du lait sans OGM, pour acheter des aliments sans OGM... Mais regardons bien la valeur ajoutée qui est faite dans les entreprises... Et combien les producteurs sont payés depuis 10 ans dans ces entreprises là par rapport aux autres... Mais ce qu'on veut nous c'est qu'il y ait transparence, de qui fait quoi ? De qui travaille ? Et la rémunération juste et honnête de l'ensemble des maillons de la filière... Et c'est pas le cas actuellement avec le libéralisme... » Timides applaudissements...
La conseillère Modem Elisabeth Delorme-Blaizot :
« Oui, juste un complément sur la juste rémunération qui est défendue par Serge Morin. Tout en aidant les agriculteurs, tout en étant en très grande difficulté, ils ont ressentit pour certains, une certaine gène en recevant l'aide individuelle aux jeunes sous la forme d'un chèque. Même si la filière en a un grand besoin, c'est vraiment la juste rémunération et le soutien à la filière que les agriculteurs attendent, plutôt que des aides individuelles ; même si on peut remarquer qu'en ce moment, il y a de grands besoins de ce côté là... Donc, ils ont une certaine gène, une certaine difficulté à recevoir un chèque de soutien : ils préfèrent l'appui à la filière. »
Séance publique du Conseil régional de Poitou-Charentes du 22 février 2010.
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Ségolène Royal éleva le débat :
« C'est sûr que c'est évident ! Si les agriculteurs pouvaient vivre dignement de leur travail, ils ne seraient pas obligés d'aller chercher des fonds de secours... Et je dois dire heureusement que la région... euh... a mis en place un dispositif d'aides... Parce qu'il y a beaucoup de familles qui sont au bout du rouleau et très gravement au bout du rouleau... Et si vous avez une meilleure solution, si vous pouvez demander au gouvernement que vous soutenez [Cette élue UDF, devenue Modem, fait partie du groupe Dynamique Régionale dirigé par l'UMP... NDLR] de mettre en place des fonds d'aides d'urgence, la région en serait ravie, madame ! »
Puis se tournant vers une conseillère socialiste de confiance :
« Colette Balland a la parole parce qu'elle a été vraiment au contact des familles [Sous-entendu : l'élue Modem n'a pas été sur le terrain... NDLR] et je crois que face à la souffrance et au désespoir des gens, on ne peut pas se permettre de contester une aide sociale directe » Sous-entendu : le Modem ne sait pas ce qu'il veut. Entre ces deux élues ce n'est pas un long fleuve tranquille...
Colette Balland, toujours présente :
« Nous avons donc envoyé 3160 courriers auprès de l'ensemble des éleveurs laitiers de la région Poitou-Charentes. Nous avons eu plus de 1258 demandes enregistrées à ce jour. Et c'est vrai que ces familles-là nous téléphonent pour nous dire un grand merci à la région pour cette initiative [qui permet de payer la subsistance] »
Quelques minutes passèrent, puis la présidente prit le temps de mettre en pièces les arguties frontistes :
« [En ce qui concerne] le contrôle des producteurs laitiers. Vous avez vu le cahier des charges prévoit explicitement que ce sont les producteurs laitiers qui sont associés à ce projet qui sont à l'origine d'un projet et qui ont de toute façon besoin d'un outil de transformation pour mettre en place la filière courte... Ces producteurs laitiers ne feront pas comme dans les coopératives, dont monsieur Garcia [Membre de l'opposition modérée, NDLR] dénonçait à juste titre, les formes de dévoiement dans le fonctionnement... Celle-ci va fonctionner avec la transparence des comptes. Avec la répartition juste et équitable, du producteur. Et avec la mise sur la table des différents échelons de la production jusqu'à la commercialisation... Et de la rémunération de chaque étape de cette filière avec la répartition de la valeur ajoutée. Donc c'est précisément revenir aux fondamentaux de la coopérative, à partir de contrôles de l'argent public ; et à partir de l'association directe de l'ensemble des producteurs. »
La présidente Ségolène Royal lors du Conseil régional Poitou-Charentes du 22 février 2010.
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Simone Fayaud, conseillère communiste :
« [Au sujet de la finance de proximité] basée sur l'épargne populaire... Je pense que la région n'a pas à faire le travail des banques ! Ces banques ont été renflouées à coups de milliards de fonds publics ; qui se sont refinancés auprès de la banque centrale européenne à très bas coût ! Et qui pour autant ne joue pas le jeu... euh... de l'accès au crédit pour les PME-PMI. D'ailleurs à ce titre là, quelques 70 000 à 80 000 entreprises, petites et moyennes, ont fait faillite, du fait justement du resserrement du crédit ! Et de l'impossibilité d'accéder à ce crédit ! »
Le conseiller de la majorité Jean-François Fountaine :
« Je voudrais répondre à madame Fayaud qu'elle se trompe ! [...] Les particuliers qui vont investir vont apporter de l'argent, mais de l'argent moral, si on peut utiliser ce terme-là... Donc je pense que ce fond va exactement dans le sens de vos préoccupations. Je soutiens ce projet. »
Mais la conseillère de la majorité Simone Fayaud s'obstina :
« Je préfèrerais que les banques de la région travaillent à créer un réseau bancaire à partir de la caisse des dépôts et consignations, en association avec les banques mutualistes, de façon à faire jouer à ces banques leur rôle de banquier... au service de l'investissement productif...
— Ce n'est pas incompatible ! précisa Ségolène Royal, prenant pourtant son mal en patience, visiblement agacée par cette voix discordante. On le verra avec la délibération sur Heuliez : c'est ce qui est en train de se passer... Ce n'est pas incompatible... Bien sûr, vous avez tout à fait raison. Que les banques fassent plus leur travail... Compte tenu en plus, quand on voit les résultats financiers, les résultats bancaires, la façon dont elles ont été renflouées ! C'est vrai qu'on voudrait bien que les banques remplissent leurs responsabilités et prennent des risques avec des entreprises d'avenir et notamment sur l'ensemble des territoires. Ce dispositif est disponible par la loi... Donc nous le mettons en place pour que les particuliers puissent éventuellement apporter une participation financière. »
Le conseiller Henri de Richemont :
« Est-ce qu'il y a eu déjà la création d'un fond d'investissement ?
— Je crois que le premier est là ! répondit Ségolène Royal.
— Ah ! »
Le vice-président Jean-François Macaire :
« La mémoire de notre collègue Henri de Richemont est parfaite !
— Ah !
— [...] Une bonne partie de ce fond a été investi dans les entreprises régionale... Donc il faut qu'on continue, parce que comme ça a été dit à plusieurs reprises lors de ce début de séance, sur différents sujets... Nous avons de nombreux projets dans le domaine industriel qui nécessitent des fonds et il faut faire preuve de beaucoup d'imagination pour trouver des solutions, puisque effectivement, comme Simone Fayaud l'a dit si souvent : on ne peut pas compter seulement sur le réseau bancaire pour assurer le financement... »
Peu après, Henri de Richemont :
« Les banques françaises, par rapport aux autres banques européennes, elles sont moins tombées en faillite, elles ont moins été subventionnées... [Ses dires provoquèrent des hurlements d'indignation, NDLR] Grâce à la réglementation française... Non, mais madame la présidente... Mais comment ça ! Je dis la vérité ! » Le DGS Jean Luc Fulachier s'amusa des esclandres du truculent conseiller Henri de Richemont...
Ségolène Royal se prit au jeu, tout en préservant le sérieux de la question :
« Vous croyez à peine à ce que vous dites ! Hélas... Le système bancaire, c'est vrai que ça pose un énorme problème. Dans une région comme la notre, on le voit très directement, c'est un tissu de PME... Ils ont très peur de garantir des prêts, de mettre en place des fonds de proximité, de mettre en place des fonds de capital risque... Alors que c'est le système bancaire qui devrait avoir cette responsabilité. Et la vraie réforme du système bancaire, ce serait de distinguer les opérations liées au financement de l'économie, des opérations spéculatives ! Le jour où le gouvernement fera cela, je pense que nous pourrons assainir, et les systèmes bancaires et les circuits économiques.
— Voilà ! D'où l'intérêt d'un crédit sélectif ! » Tempêta finalement l'élue communiste Simone Fayaud, faute d'avoir été suivie par la présidente...
[La suite du conseil régional du 22 février 2010 : Heuliez : Christian Estrosi se rachète du saccage de Luc Chatel]
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