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22ème Chronique

Louise Michel chez Ségolène Royal

Kritix, le Thursday 14 January 2010 - 5358 consultations - Commenter la chronique

Ce 14 décembre 2009, l'irréductible esprit de Louise Michel entra subrepticement salle Jean Monnet. Madame la présidente ne s'en était pas aperçue. Sa garde prétorienne, comme possédée par un socialisme venu d'outre tombe, ressuscita la flamme chez une gauche gauche, trop souvent apathique. Attention : âme sensible s'abstenir ! Ce qui va suivre, c'est de la gauche, de la vraie ! Voici retranscrit ce moment de passion politique... Les phrasés sauront vous enchanter...


La droite de Poitou-Charentes revisitée par Jacques Santrot
envoyé par kritixTV.
Jacques SANTROT, socialiste, conseiller régional, ancien député et ancien maire de Poitiers (pendant 31 ans !), dénonce la mauvaise foi de la droite ; devant Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes. Extrait de la séance publique du conseil régional Poitou-Charentes du 14 décembre 2009.

Jacques Santrot, passionné, « Je voudrai redire ce par quoi madame la présidente à terminé. Vous les gens de droite, [...] vous ne savez pas, vous n'avez jamais su et vous ne saurez jamais, ce qu'est un investissement immatériel. Je suis désolé ! [...] C'est comme ça que vous faites des bêtises ! C'est comme ça que vous coupez dans ce que vous appelez les crédits inutiles !
       Je vais vous donner un exemple tout simple, tout bête, qui n'est pas d'ici. Qui est un exemple qu'on prend dans les collectivités locales de base, les communes. Quand dans une commune, on met deux millions d'euros pour faire fonctionner les cantines, pour être sûr que pour des enfants qui par ailleurs n'ont pas de repas chez eux quand ils rentrent le soir, ont un repas à midi. [Pour] vous, c'est du fonctionnement. Pour nous, c'est un investissement social. Je sais que ça vous plaît pas. Je sais que ça vous écorche les oreilles. Mais c'est comme ça. Il en est de même pour tout ce que sont les crédits de formations. Ça correspond à un investissement sur le futur. Même si malheureusement, […] dans les structures administratives de notre pays, c'est inscrit en section de fonctionnement. C'est un investissement sur le futur. Et donc, il faudra vous y faire !
       Moi, j'ai eu l'habitude d'entendre ce discours pendant 30 ans. Pendant 30 ans, j'y ai répondu. Pendant 30 ans, vos amis ont fait les mêmes conneries à Poitiers. Et pendant 30 ans, je les ai battu.
[Rires dans l'assemblée, NDLR] Alors, il faudra vous y faire ! C'est comme ça, c'est une forme d'investissement. »

la présidente Ségolène Royal, lors du Conseil régional Poitou-Charentes du 14 décembre 2009.
© kritix.com

« Alors, pour en revenir à ce que vous appelez l'investissement. C'est à dire des bâtiments comme celui-là, des routes, des chemins de fer. Il n'y a que ça que vous appelez l'investissement. Mais faites vous un jour, petit à petit, à cette idée et peut-être que les choses iront mieux. Alors je vais parlé des routes. Moi, je veux bien. À l'époque, la présidente m'avait envoyé dans les négociations du contrat de projet. Et donc, sur toutes les infrastructures, j'étais présent. Et je peux témoigner qu'à ce moment là, le préfet de région a fortement insisté sur la base des directives de l'État pour que nous fassions basculer l'essentiel des crédits du contrat de plan 2000-2006 (qui était sur les routes), pour que de 2007 à 2013 nous les fassions basculer sur les chemins de fer. Ce en quoi, nous étions tout à fait d'accord ; et c'est sur ces bases là que j'ai négocié. Je vous dirai même que certains d'entre vous, ne voulaient pas entendre parler d'autoroute ferroviaire ! Depuis d'ailleurs, vous êtes tous convertis au développement durable, aux économies de CO2, etc.
       Il a fallut que je me batte et j'ai des témoins sur ce sujet, pour que l'autoroute ferroviaire soit inscrite dans le contrat de projet. Et à l'époque, l'État et le préfet nous ont dit : "Il n'y a aucun problème ! Ayant transféré l'essentiel des routes nationales aux départements, nous ne demandons plus de participations aux régions, pour faire les PDMI des routes qui sont restées des routes nationales". J'en mets ma main à couper, je le dis sur la tête de mes enfants [...], je pourrais même vous donner le nom du préfet. Et puis, deux ans après, on vient nous dire : "Et bien voilà, un PDMI idéal serait 246 millions d'euros ; et l'État n'en donne que 196. Alors il va falloir que la région et les départements mettent la main à la poche." »

« Alors, monsieur de Richemont, on ne peut pas tout faire dans un budget ! On a déplacé l'argent de notre participation aux routes, sur un effort énorme sur l'ensemble du chemin de fer ! Que ce soient les TER, la LGV et l'autoroute ferroviaire ! Et, 18 mois après, on nous dit : "Vous avez fait cet effort, on vous demandait rien sur les routes, et on vient pleurer sur les routes !" Donc, il y a véritablement quelque chose qui va pas rond ! Ça peut pas continuer comme ça ! Ou on nous prend pour des crétins de base ; ou véritablement les crétins ne sont pas là où je pense ! [Rires dans l'assemblée, NDLR] Donc, il va falloir raisonner différemment.
       Je vous ferai remarquer qu'en plus, monsieur de Richemont, que dans la décision modificative numéro quatre, nous faisons un premier pas, puisque nous ne sommes pas totalement absurde, nous avions conclu un contrat avec le département des Deux-Sèvres sur les routes départementales. Il se trouve que le département des Deux-Sèvres a ralenti son programme sur les routes départementales. Et nous proposons de retirer 5 millions d'euros de ce programme départemental, pour le remettre sur les routes nationales et pour essayer d'avancer sur ce qui est effectivement aujourd'hui une absurdité : l'interruption de la 149 entre Mauléon et Bréssuire. Donc déjà aujourd'hui, vous trouverez un apport de 5 millions d'euros à cette demande de monsieur le préfet.
       Mais il faut quand même être cohérent dans la vie ! Si l'État change de politique tous les 18 mois, c'est sûr que les budgets du conseil régional à taux de fiscalité constant ne pourront pas répondre ! Donc, que chacun prenne ses responsabilités ! »
Applaudissements timides...


Paul Fromonteil et l'argent de la droite en Poitou-Charentes
envoyé par kritixTV.
Paul FROMONTEIL, communiste, conseiller régional, dénonce l'idéologie de la droite ; devant Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes. Extrait de la séance publique du conseil régional Poitou-Charentes du 14 décembre 2009.

Face à Henri de Richemont, Paul Fromonteil déclama dithyrambique, haletant, « Pour poursuivre le raisonnement, à mon avis tout à fait fondamental, de Jacques Santrot. Entre la conception que vous [Henri de Richemont, NDLR] avez développé et la notre, il y a un abîme. Effectivement ! Et c'est là où se situe, puisque vous voulez que je définisse la différence entre la droite et la gauche, c'est là où se situe effectivement la différence entre la gauche et la droite : nous n'avons pas la même conception de l'utilisation de l'argent !
       Pour vous l'argent doit aller à l'argent ! Pour nous l'argent doit aller aux populations, doit aller aux besoins ! Je vais vous en faire la démonstration ! Que ça ne vous plaise pas c'est normal ! Mais enfin, c'est une tradition qui remonte (je ne vais pas faire un cours d'histoire) à un certain nombre de siècles, qui fait que la notion de l'argent allant vers l'argent est une tradition à droite et une tradition à laquelle vous êtes, effectivement, fidèle.
       Je dis cela, n'est ce pas, parce que la question qui est posée ; vous chicanez, vous ne pouvez pas aller sur l'augmentation des impôts locaux
[Joli lapsus... NDLR], euh... régionaux ! Alors vous cherchez autre chose. Et vous dites : "oui mais cet argent n'a pas été à l'investissement productif" ! D'abord, un peu de mesure ! Où est, aujourd'hui, dans le plan de relance du gouvernement, le fait que l'argent publique aille aujourd'hui à l'investissement productif ? Je vois qu'il va aux banques ! Je vois qu'aujourd'hui il permet la relance (et lisez la presse financière à ce propos, vous y trouverez confirmation tous les jours) la relance, effectivement, des bonus ! La relance, effectivement, de la bulle financière ! Mais où est, aujourd'hui, dans le terrain concret de la région, l'investissement productif dans une politique industrielle réelle du gouvernement ? Nous ne sommes pas en présence d'un plan de relance de la production et donc de la réponse aux besoins des populations ; nous sommes en présence d'un plan de sauvegarde des banques et du système financier tel qu'il existe aujourd'hui et c'est précisément cela dont nous ne voulons pas ! C'est la raison pour laquelle nous ne sommes pas du tout dans la même logique que vous ! »

« Nous souhaitons effectivement, comme disait Jacques Santrot tout à l'heure, investir ailleurs ! Investir dans les besoins réels ! Investir dans ce qui est appelé par les populations, par les besoins de relancer l'emploi, de relancer la formation, de répondre aux besoins sociaux, aux besoins culturels ! Car c'est ça la réalité ! La réalité des dépenses réelles de civilisation.
       Vous aviez un doute sur la notion de civilisation
[En s'adressant à Henri de Richemont. Ce dernier s'offusqua d'un "Pas du tout !", NDLR]. [...] Nous sommes en présence d'un vrai problème de civilisation. Nous sommes en présence d'un choix de civilisation entre une civilisation fondée sur les besoins humains ou une civilisation qui est fondée uniquement sur les problèmes de Wall Street, sur les problèmes du FMI, sur les problèmes des grandes entreprises financières [...]. Nous avons un problème de civilisation et c'est ce qui nous sépare ! [Henri de Richemont qui a de l'estime pour son contradicteur, sert de bouc émissaire à la place de certains commanditaires UMP bien plus responsables, NDLR] Alors je dis cela parce que si on regarde le bilan de la région. Et je voudrais être constructif dans ma remarque : ça c'est simplement la remarque polémique, par rapport au fait qui permet de souligner la différence de philosophie qui s'exprime dans cette différence d'analyse des budgets. »

la présidente Ségolène Royal, lors du Conseil régional Poitou-Charentes du 14 décembre 2009.
© kritix.com

« Je dirai que, aujourd'hui, ce qu'il faut c'est répondre à des mutations énormes. Et je crois que de ce point de vue, si on regarde notre budget, il n'est pas simplement positif du point de vue quantitatif, mais il est positif du point de vue qualitatif ! Parce qu'il aborde des questions totalement nouvelles et il prépare d'autres avancées. [...] Si on regarde les chiffres, effectivement, incontestables, nous avons fait beaucoup plus. Nous avons répondu quantitativement à une série de questions. Je ne veux pas faire le bilan ici. Mais je voudrais dire que si vous regardez les choses telles qu'on vous les présente, pour le budget 2010, vous vous apercevrez que nous allons sur tous les terrains nouveaux ! Tous les terrains nouveaux qui sont ceux de la numérisation, ceux de l'informatisation, de la révolution informationnelle, etc., qui posent des questions aujourd'hui de civilisation, effectivement. Ce qui permet aux hommes de vivre ensemble, qui permet de donner un sens tout simplement à la vie, qui permet de faire face à la crise. [...] La crise n'est pas simplement une crise matérielle, mais une crise aussi existentielle ! Nous sommes d'accord, sans doute, sur cette question. »

« Je dis cela, parce que nous savons bien qu'il y a besoin, de ce point de vue, d'aller au niveau des régions, de l'État, des institutions ; vers une conception totalement nouvelle des rapports. Et, lorsqu'on voit, qu'il y a aujourd'hui près de 800 millions qui structurent les dépenses essentielles dans le domaine de la culture, qui sont discutés dans les collectivités territoriales ; nous devons effectivement, bien comprendre que nous avons besoin d'un grand service publique de la culture qui soit à la fois national et décentralisé ! Et qui fasse en sorte, qu'il tourne le dos à la suppression de la compétence générale, telle que le gouvernement l'envisage !
       Parce que ce serait une catastrophe, une catastrophe pour la culture, une catastrophe pour le sport, une catastrophe pour le lien social ; si l'on supprime cette compétence générale des régions et des collectivités territoriales.
       Parce que nous savons bien qu'il y aura une véritable hécatombe, hécatombe, hécatombe dans le domaine de la culture, de l'activité créative. Il y aura une hécatombe effectivement de la vie associative.

       Parce qu'aujourd'hui, c'est à l'inverse de ce que prépare le gouvernement qu'il faut aller ! C'est à dire, non pas vers la suppression des compétences générales, mais au contraire vers des grands services publiques décentralisés, s'appuyant évidemment sur le national pour répondre aux besoins qui sont en train de monter dans la population ; qui sont en train de monter dans les structures sociales et qui font qu'aujourd'hui une série de questions nouvelles se posent et qu'il suffit d'y répondre »

« Je crois très profondément que notre bilan et ce que nous proposons dans le budget 2010, s'inscrit dans cette perspective à long terme et ça contribue effectivement à ce qui pourrait être demain, une véritable politique de gauche ! Parce qu'en effet, me semble-t-il, aujourd'hui, là, tout appèle des solutions nouvelles et je pense que ces solutions nouvelles doivent être portées par une gauche. Et c'est la raison pour laquelle nous sommes satisfaits du bilan et nous pensons que demain, ensemble, nous pourrons dans cette région, continuer ce qui a été fait, pour aller plus loin. » Applaudissements de l'assemblée...

[La suite du conseil régional du 14 décembre 2009 : Les sentinelles du milieu Royal]


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