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Poitiers : Maryse Desbourdes dénonce la gestion de la dette voulue par Alain Claeys
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3ème Chronique
Poitiers : Maryse Desbourdes dénonce la gestion de la dette voulue par Alain Claeys
Kritix, le Wednesday 15 September 2010 -
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Le grand argentier Francis Chalard, par le ton et la manière, avait visiblement travaillé son expression et son verbe. De tout ce qu'il donna à entendre, le maire de Poitiers prit grand soin que la censure eut le plus beau des habits. L'officiel n'aura rien d'officieux. Pourtant, la dette menace le moyen terme du Grand Poitiers. Il faut tenir : l'édile Alain Claeys se raidit.
Madame la conseillère Maryse Desbourdes :
Les impôts locaux ont flambé de près de 10% en trois ans
« Le budget 2010 ne prend pas comme référence l'inflation moyenne annuelle de l'année écoulée, celle de 2009, contrairement aux budgets 2008 et 2009. Pour cette fois, il se contentera de la prévision d'inflation gouvernementale pour établir les besoins en recettes, notamment les impôts locaux. C'est dommageable pour le pouvoir d'achat des poitevins : des classes populaires moyennes... Parce que avec une inflation moyenne de 0,1% en 2009, on aurait pu ne pas augmenter le taux des impôts, voire même le baisser un peu. Rappelons que sur 2008-2009 et 2010, l'augmentation cumulée des impôts locaux — les bases plus les taux — aura atteint 9,8% ! Soit 5,7% de plus que l'inflation moyenne, qui elle était de 4,1% !
Des contreparties sociales facultatives
Conseil municipal de Poitiers du 29 mars 2010.
© kritix.com
« Ce changement de référence budgétaire, mais aussi le changement de présentation, sont en soi tout à fait éclairants des choix politiques faits par la majorité municipale. La politique "contrat-cyclique" qui se caractérise par une augmentation permanente de l'épargne brute pour prioriser les investissements, aboutie à favoriser la trésorerie des entreprises privées au nom d'une très hypothétique sauvegarde de l'emploi ! Nous ne savons même pas si la mairie formule quelques exigences sur la situation de l'emploi et des salaires des entreprises auxquelles elle confie les travaux...
Une gauche de compromis qui étonne
La conseillère "Alternative à Gauche" Maryse DESBOURDES, lors du conseil municipal de Poitiers du 28 juin 2010.
© kritix.com
« Cela n'a pas été le cas non plus du budget serré pour le poste location : il y a une augmentation de 59,4%... Nous ne dirons presque rien ou rien du gigantesque succès de l'espace Toumaï et des coûts induits qui vont être supportés par nos concitoyens, par la location de bureaux pour les agents de la ville ; et qui font augmenter ce poste de location de 59% au profit d'un propriétaire privé ! « De toute évidence, ce budget ne répond pas aux besoins sociaux du plus grand nombre. Pour nous, il est urgent de consacrer une grande part du budget, par exemple, aux associations — plus que ce qu'il n'est fait aujourd'hui — qui agissent contre la pauvreté et la précarité, pour l'aide aux sans-papiers, aux sans abris, aux plus démunis. [Il est urgent de consacrer une grande part du budget] à l'emploi municipal plutôt qu'à l'orientation principale de l'investissement concourant à la reprise économique ; à la mise en place de services municipaux peu onéreux pour les usagers, voire gratuits pour les personnes en difficultés sociales. Pour toutes ces raisons, nous ne voterons pas ce budget... Et nous serons très vigilants sur les subventions que vous soumettrez au Conseil en 2010. »
Par la géographie, la majorité municipale inscrit ses choix dans le contexte catastrophique des comptes de la Nation
Alain Claeys d'une voix rentrée, tenté par l'ironie :
Yves Jean, conseiller municipal délégué à la prospective urbaine :
Le maire Alain CLAEYS lors du conseil municipal de Poitiers du 29 mars 2010.
© kritix.com
« Deuxième élément, une société de plus en plus injuste ! [...] C'est à dire des inégalités qui sont inexplicables. [...] Henri Proglio, patron d'EDF : 2 millions d'euros par an ! Franck Ribou, le patron de Danone : 4,3 millions d'euros en 2008 !
Poitiers n'échappe pas à l'appauvrissement de la France qui ne sait pas remettre en cause son train de vie par la réforme
Le conseiller UMP Stéphane Braconnier s'étonna des digressions nationales pour débattre sur des choix de politique locale. Alain Claeys, sur les nerfs, tendu, fâcha le conseiller et son intervention jugée intempestive par la police de l'assemblée :
Ignorer son contexte, c'est ignorer qui l'on devient...
Le conseiller Yves Jean poursuivit :
Toits de Poitiers en juillet 2009.
© kritix.com
« Et face à cela, [...] me semble-t-il que ce budget a 3 qualités. [...] Si la démonstration de l'élu Yves Jean est en tout point honorable, il n'en demeure pas moins qu'une ville s'enrichit par une politique de l'emploi équilibrée sur le secteur privé et public. Qu'elle prenne garde à ne pas instrumentaliser l'opportune LGV à dessein, au risque de se compromettre... Depuis l'élection du maire Alain Claeys, il semble que la majorité en soit enfin pleinement consciente... Il était grand temps ! En attendant, il faudra enrichir Poitiers en soutenant la création de tous les emplois : l'assistance devant rester l'exception dans toute bonne politique. On ne conduit pas une politique de gauche dans une ville de Pauvres ! Et cela, le maire de Poitiers semble en avoir tenu compte dans son budget. Demain, Poitiers devra donner de l'ambition à toutes ses Intelligences, plutôt que de s'enfermer dans le "tout subvention" sans que les ayants droits n'aient de devoirs ou fiscaux, ou civiques ! [La suite du Conseil Municipal du 29 mars 2010 : Patrick Coronas ne veut plus d'un CCAS opaque] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2014-...) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2014-...) [externe] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2008-2014) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2008-2014) [pdf] |
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