En 2015, François Hollande c'est 900 euros de dette publique supplémentaire par français !
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6ème Chronique

Richesses redistribuées, Poitiers sécurisé

Kritix, le Saturday 25 September 2010 - 5297 consultations - Commenter la chronique

Lors de la séance du conseil municipal de Poitiers du 29 mars 2010, le premier édile avait écouté avec tout ce qu'il convenait de bonnes manières républicaines : fermé, attentif, les méninges en alerte. Quand les salves de son opposition eurent cessé, c'est en majesté qu'il donna la parole au tenancier des cordons de la bourse ; pour mieux faire écho à sa répartie qu'il voulut fameuse...

Francis Chalard, des certitudes plein les yeux :
       « Sur les investissements, j'entends bien [...] qu'il y a des aides. [...] C'est simplement que l'État paie son dû plus tôt »

Le maire Alain Claeys réaffirma sa souveraineté en conscience, fébrile :
       « Juste un mot... Monsieur Braconnier, ce budget n'est pas le vôtre. C'est vrai que ce n'est pas un budget de l'UMP. Nous avons essayé de faire un budget pour les poitevins. Nous avons été élu pour cela. Nous avons été élus au premier tour et nous essayons de remplir, sans sectarismes, ce mandat. Car au-delà de la gauche, nous savons qu'il y a des républicains dans cette ville qui nous soutiennent ! Donc, mon seul soucis, mon seul soucis, ce n'est pas d'avoir une majorité différente, c'est de faire un budget pour les poitevins.
       Vous savez, il y a des actions qui ne mentent pas. Quand on dit "politique de solidarité". Ben oui, on a fait de la solidarité avec les tarifications de cantines. On a fait de la solidarité avec les épiceries sociales, comme le rappelait Robert Rochaud tout à l'heure. On fait de la solidarité avec la politique de la ville à laquelle nous participons avec l'État. Cette politique de solidarité, aujourd'hui, est au cœur de notre action : c'est le principal budget.
       Alors, on a des limites ! [...] Quand on fait une politique de solidarité, on donne quand même quelque part un peu de pouvoir d'achat supplémentaire aux plus pauvres. Et en cela, moi je suis fier qu'on ait des dépenses de fonctionnement qui donnent un peu plus de pouvoir d'achat aux plus pauvres. Le problème, c'est que la fiscalité est injuste ! Et c'est pas la première fois que nous demandons la réforme de la taxe d'habitation.
       Sur l'attractivité de la ville, sur l'investissement : faut arrêter ou pas ? Sur la qualité du service public, le nombre de personnels : faut diminuer ou pas ? Sur les dépenses d'interventions — qui sont essentielles ces dépenses — subventions que vous allez voter tout à l'heure et je ne vous en fait pas le reproche ! Vous allez voter 90% des subventions ! Faut-il les diminuer ou pas ? »

Le maire Alain CLAEYS lors du conseil municipal de Poitiers du 29 mars 2010.
© kritix.com

« Vous savez, j'ai eu une discussion à midi avec un journaliste. Il me disait simplement que, dans une période de crise que nous vivons aujourd'hui, une crise sociale, une crise où il y a perte de repères, une crise où il y a repli sur soi, peur de l'autre... Je crois que l'on peut se réjouir qu'une ville comme Poitiers, comme d'autres villes, se donne comme priorité aussi la culture ! Qu'il y ait une multitude d'actions culturelles dans cette ville : dans les quartiers grâce aux maisons de quartiers, au TAP et ailleurs, à l'espace Mendès France. L'autre jour, il y avait un débat sur le libéralisme et le durcissement de nos sociétés. La salle était pleine ! Il y a, au Confort moderne, des actions remarquables, de qualité ! Avec le nombre d'étudiants que nous avons aujourd'hui, avec les jeunes que nous avons dans les quartiers, on doit réduire cette dépense culturelle ?
       Nous avons mis à plat le budget de fonctionnement. 1,2%. Nous avons — et Patrick [Coronas] l'a rappelé tout à l'heure —, concernant la masse salariale, pris un engagement [...] : on l'a mis à minimum. »

« Alors notre politique, c'est quoi ? C'est remettre en cause la politique salariale ? Je respecte ce choix, ce n'est pas le nôtre. C'est remettre en cause les subventions, qu'elles soient sportives ou culturelles ? C'est peut-être votre choix, mais ce n'est pas le nôtre.
       [...] Toujours plus de transparence est le critère, que ça soit au niveau culturel ou au niveau sportif. Au niveau sportif, Aurélien [Tricot] est arrivé à des critères qui sont, je crois, incontestables. Au niveau culturel, structure par structure, nous arrivons à des conventions.
[On rend enfin des comptes au contribuable, Ndlr] Vous serez associés aux missions d'intérêt général que Nathalie est en train de négocier [...].
       Alors voilà ce que je veux vous dire et je ne peux pas vous en dire plus ! Que puis-je répondre ? Rien. J'ai fait des choix, nous avons fait des choix pour les Poitevins. Nous avons fait une fiscalité à minima. Et nous avons essayé de redistribuer de l'argent aux Poitevins à travers la solidarité et à travers des actions concrètes, que ça soit dans le domaine sportif, culturel, associatif, etc. »

« Alors je comprends : dans l'opposition faut s'opposer ! Moi j'y ai été aussi dans l'opposition... Et je comprends la difficulté de l'exercice. Donc c'est pour çà que je remercie l'ensemble des intervenants. Et je voudrais faire une remarque : je crois que les uns et les autres, vous avez été extrêmement corrects dans vos interventions. [...] Je ne dirai pas un mot de la politique nationale ce soir. [...] Ce débat, on l'aura encore de long mois...
       Mais vous verrez, à la fin de ce Conseil municipal, qu'est-ce qui vous plaira le plus ? D'avoir voter contre le budget ? Ou d'avoir voté les subventions au sport, à la culture, à la solidarité ? Moi je suis sûr qu'au fond de vous même, en tant que conseiller municipal et en tant que Poitevin qui aimez votre ville, vous vous direz : Eh ben on bout du compte, j'ai voté ces subventions parce que c'est utile pour les Poitevins et c'est utile pour notre ville ! »

Le budget 2010 fut adopté à 19h53.

Alain Claeys réconcilie les automobilistes avec le centre historique

La conseillère "Alternative à Gauche" Maryse DESBOURDES, lors du conseil municipal de Poitiers du 28 juin 2010.
© kritix.com

L'opposante de la Gauche Alternative, Maryse Desbourdes :
       « Des parkings, il y en a trop à Poitiers tout simplement. [...] C'est sans doute pas en augmentant le tarif des parkings qu'on va encourager les gens à prendre le bus ! Ceci dit, prendre sur le budget général pour compléter le budget des parkings, c'est vrai que le budget général pourrait servir à d'autres choses. Il faudrait trouver d'autres solutions et réfléchir globalement aux déplacements. D'autant que j'ai lu dans le projet cœur d'agglo : on propose de diminuer de 30% la visite des voitures dans le centre ville, ce qui n'est pas beaucoup de mon point de vue... D'un autre côté, on va proposer des stationnements minutes gratuits pour aller acheter dans le commerce... Qui paye au bout du compte ?
       Il faut avoir une réflexion globale sur cette politique. Parce que pour le moment, il n'y a pas d'autres alternatives qui sont proposées aux gens avec le transport en commun. Nous on propose des transports gratuits avec tout ce qui va avec... Ben oui, oui, oui...
[La majorité s'agita, Ndlr] Et pour le moment, la seule chose que l'on peut voir, c'est que nous les automobilistes que l'on est, éh bien, on est des vaches à lait par rapport à toutes ces politiques »

Acide, Alain Claeys sermonna sans trop y croire :
       « Maryse, je suis sûr que tu feras un jour un grand nombre de voix ! Parce que proposer : pas d'impôts, la gratuité, plus tout le reste... Moi, là tu me bats : je suis incapable de faire ça !
       — Moi je cherche à faire une politique de gauche ! répliqua Maryse Desbourdes.
       — Mais oui, mais une politique de gauche... Tu m'expliquera un jour, si tu es à ma place, comment tu feras de la gratuité...
       — Sans problème !
       — Nous prenons date ! »

Alain Claeys recentra les choses sur les nécessaires petits riens du quotidien :
       « Juste un point sur les arrêts minutes : c'est utile. Et j'espère que rue de la Tranchée, on va en mettre quelques-uns. [On en trouve aujourd'hui, Ndlr] La boulangère a accepté actuellement les travaux dans des conditions très difficiles [...]. Mettre les arrêts minutes, c'est pas travailler pour le grand Capital ! C'est pour que des commerces qui font du boulot, puissent travailler utilement et dans de bonnes conditions. »

Parking de l'espace multimodal de la gare de Poitiers, dédié aux générations futures...
© kritix.com

A la délibération 18, Jean Jacques Guérin sur les parkings municipaux :
       « [...] On a un budget parking qui est encore en déficit. Et là ce qui est intéressant cette année, c'est que là le déficit commence à baisser. [...] On a une situation qui commence à se redresser avec une fréquentation en légère progression sur l'ensemble des parkings. Et on a deux parkings où c'est particulièrement spectaculaire et intéressant. C'est Toumaï : [...] on a une augmentation de mouvements dans ces parkings qui augmente de + 53%. Ça montre que ce parking est en train de monter en charge. Deuxième chose intéressante, c'est le parking du théâtre, là aussi la progression y est aussi assez sensible. [...]
       Je dis çà [...] parce que il faut 4 à 5 ans avant que de tels ouvrages arrivent à une fréquentation importante. Or là, on constate que ça va finalement assez vite et ça se confirme dans les 2 premiers mois de 2010. [...]
       Il est normal que le budget général abonde le budget parking : c'est de bonne gestion me semble-t-il... »
...puisque les tarifications à 50 centimes les jours de marchés sont compensés par la collectivité.

Un sou est un sou

Maryse Desbourdes, sur le budget du Bois de Saint Pierre :
       « Pour 2010, ce budget marque une diminution programmée du centre de loisirs du Bois de Saint Pierre...
       — Pas du centre de loisirs, mais du centre d'hébergement !
rectifia le Maire.
       — Il n'empêche que le centre de loisirs, lui aussi, semble avoir une activité volontairement diminuée...
       — Il n'y a pas de diminution du centre de loisirs. [...] On arrête l'activité du centre d'hébergement et on mutualise la piscine. »

Par une opposition vigilante, le peuple souverain se rappela au bon souvenir de ses représentants légaux


       Alain Claeys, voyant l'opposante Maryse Desbourdes demander la parole sur le centre de conférence :
       « On a eu le débat à la CAP !
       — On a eu le débat à la CAP qui a voté un montant, et la ville va en voter un autre,
précisa Maryse Desbourdes. [...] C'est que le centre de... euh... conférences ! Je n'arrive pas à le dire... C'est un exemple de gâchis de fonds publics. [...] Mais qu'est-ce que nos impôts ont à faire dans une telle réalisation ? Un centre de conférences de luxe pour les friqués !
       — Ooh ! Aah !
fit la majorité.
       — Et c'est bêta, mais c'est bêta ! Parce que même eux sont touchés pas la crise ! [...] La ville, la CAP ont versé plus de 500 000 euros pour combler le déficit de ce centre ! Les investisseurs privés vont pouvoir investir sans problèmes parce que les contribuables épongent les dettes provoquées par des erreurs stratégiques et les illusions économiques de la majorité des élus de la CAP. C'est un cadeau au Privé ! [...] Nous, nous proposons la municipalisation totale de cette salle avec un changement complet de ses missions ! Un centre de conférences pour les associations, la vie militante, l'éducation ou compléter l'utilisation de la maison du Peuple par exemple... Qui elle va peut-être nous tomber sur la tête, parce que elle est en mauvais état ! Mais çà on s'en fout parce que c'est le peuple !
       — Ooh ! »
s'offusqua la majorité.

Le conseiller MoDem Philippe MAHOU lors du conseil municipal de Poitiers du 29 mars 2010.
© kritix.com

Soucieux, le MoDem intervint :
       « Monsieur le maire, nous avons tous entendus votre argumentaire au sujet de la recapitalisation du centre de conférences. Permettez-moi de m'interroger fortement sur la solution qui consiste à mutualiser l'équipement en relais des arènes, ou du Futuroscope ou en sous-traitance. La nature de ces équipements pousse, au contraire, à confier à des sociétés évènementielles ce genre d'activités d'ouverture sur l'extérieur, pour faire vivre et valoriser l'image de ce centre de conférences au-delà des sphères locales. C'est l'intérêt de Poitiers et de ses contribuables. C'est, je crois, ce que j'aurais à faire passer comme message à messieurs et mesdames, si il y en a, membres du Conseil d'administration. »

Indigné, l'UMP protesta :
       « Vous demandez à la ville de participer à cette recapitalisation à hauteur de 64 000 euros. Nous voterons contre cette délibération. Ce qui fait près de 500 000 euros pour la collectivité publique locale [quand on ajoute la contribution de la CAP] dans le capital de la société d'économie mixte.
       Alors nous le savons, ce centre de conférences a d'importantes difficultés financières. Avec un déficit d'exploitation en 2008 de près de 300 000 euros. Un déficit prévisionnel en 2009 de plus de 240 000 euros. Bref, le centre de conférence de la gare est un nouvel épisode malheureux de l'évolution du quartier de la gare et des travaux de réaménagements qui y ont été réalisé. Après les dizaines de milliers d'euros qui vont être engloutis par la collectivité pour remplir un immeuble de bureaux qui restaient désespérément vides, la collectivité publique s'apprête à engloutir 500 000 euros dans une société d'économie mixte [...] dont personne n'est capable de dire aujourd'hui si elle a une véritable pérennité. [...]
       Je le répète : cet équipement a été mal dimensionné ! Il est inadapté aux besoins de la ville ! Il est mal inséré dans son environnement urbain ! Le centre de conférences de la gare coûte cher à la collectivité... Et donc au contribuable. Il a été mal pensé, peut-être a-t-il été mal géré ! Aussi, au moment où la collectivité s'apprête à injecter un demi million d'euros dans la structure, que voit-on de son avenir : pas grand chose, voire rien ! Quelles sont les études qui ont été réalisées ? On en n'a pas connaissance ! Est-ce que d'autres modes de gestions que la société d'économie mixte ont été envisagée ? Notamment la reprise en régie directe par la collectivité... Est-ce qu'on a envisagé aussi la privatisation du centre de conférence de la gare ? Est-ce qu'on a envisagé une délégation de service public avec un opérateur privé spécialisé dans ce genre d'équipements ? Est-ce qu'il y a eu une étude comparative qui a été réalisé ? »

Le conseiller UMP Stéphane BRACONNIER lors du conseil municipal de Poitiers du 28 juin 2010.
© kritix.com

« On parle de 500 000 euros à injecter dans une Société d'économie mixte dont on ne sait même pas si elle va encore exister dans quelques années et ce qu'elle va faire !
       Alors, c'est une aide à une entreprise en difficultés. On a fait entrer au capital de la SEM, trois banques : le crédit agricole, Dexia et la Caisse d'épargne. C'est sans doute une très bonne chose que des banques entrent au capital du centre de conférences de la gare. Mais aujourd'hui, ce dont on a besoin dans la SEM, ce n'est pas de trois banques, mais c'est d'un opérateur, [...] d'un investisseur qui soit spécialisé, qui ait une compétence de l'exploitation et [qui soit] capable d'attirer de l'activité.
       Alors le vice-président de la communauté d'agglomération, Francis Chalard, vendredi soir, nous a expliqué qu'il y avait des projets de mise en synergie des équipements avec le Palais des Congrès du Futuroscope, avec la Parc des Expositions. Qu'il y aura une externalisation de l'exploitation... Bref, j'ai l'impression qu'il y a encore énormément d'incertitudes sur le centre de conférences de la gare. Qu'il n'est pas exclu, que dans 2 ans, il soit redemandé à la collectivité de recapitaliser, pour éponger un nouveau déficit. Mais au jour d'aujourd'hui, [...] il n'y a pas de projet industriel, ni commercial : pour nous, les choses sont claires, le compte n'y est pas. »

Voici comment se déroula, pour l'essentiel, le vote budgétaire du 29 mars 2010. Beaucoup de non-dits, de questions sans réponses ; un avenir peu enclin aux réjouissances. L'urgence décidera.

En attendant, le Grand Poitiers se prépare, assainit ses finances tant qu'il est encore temps. Le pouvoir est redistribué, les susceptibilités sont ménagées autant que possible... surtout pas de vagues. Et pourquoi pas, c'est l'une des façons de gouverner. Poitiers a raison de chasser le gaspillage... enfin !

Cependant, que certains décideurs prennent garde à ce que leur droite, leur gauche ne les dépasse, ne les tenaille. À trop investir la Censure, la manifestation de la vérité peut se saisir à tout moment des censeurs. La paix civile est pour l'essentiel l'affaire de l'honnête homme. La morale comme la leçon, sont autant de gardes fous à l'autoritarisme, à l'arbitraire d'une ambition. Méfiez-vous, citoyens, de ceux qui n'ont plus rien à apprendre de personne ! Ne vous résignez pas !

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » Trouvez chez Antoine Laurent de Lavoisier, comme chez d'autres, cette main qui vous délivrera...


Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2014-...) [pdf]
Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2014-...) [externe]
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