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5ème Chronique
Stéphane Braconnier exaspéré par l'alibi national
Kritix, le Thursday 23 September 2010 -
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À Poitiers, l'opposition UMP a ses facéties ! Si, si, face à elle-même, elle claironne les dommages nuisibles d'une pression fiscale outrageante : c'est oublier que l'UMP vend la France à l'encan, abandonne toute politique industrielle nationale ! Son plan de relance est cette gamelle appâtant quelque laquais en mal du privilège de la pitance ultra libérale. Un UMP dévoyé s'évertue à brader la France au profit d'un cartel de nantis. L'UMP trompe sa droite et caricature sa gauche. De son centre, il en évide la substance pour mieux détruire la cohésion nationale... Que les citoyens de droite sachent qu'ils ont droit à être dignement représentés ! C'est à eux de chasser l'imposture, voter l'exil des talonnettes !
L'opposant UMP Stéphane Braconnier toujours très en forme, la voix imprévisible, le ton si prévisible, lors du conseil municipal de Poitiers du 29 mars 2010 :
Difficile maîtrise des dépenses de fonctionnement
Le conseiller UMP Stéphane BRACONNIER lors du conseil municipal de Poitiers du 12 juillet 2010.
© kritix.com
« En 2010, l'ensemble des dépenses de fonctionnement [...] évoluera de 1,2%, c'est à dire à peu près le niveau d'inflation prévisionnel de 2010. Ce qui, certes, pourrait apparaitre comme un effort suffisant dans un contexte de tension sur le budgets publics [...]. Pourtant, ce n'est pas le cas ! Il faut comprendre ce chiffre, nous semble-t-il, en relation avec le taux de progression des dépenses de fonctionnement de 2009. Or en 2009, les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 3%. C'est à dire presque 3 fois plus que l'inflation de 2009. En 2009, la ville a eu une marge de progression de ses dépenses de fonctionnement importantes. Elle peut se permettre de [suivre] l'inflation prévisionnelles de 2010. Mais elle aurait sans doute pu aller au-delà de cet effort.
« Grâce au plan de relance qui a été initié par l'État l'an passé [...]. C'est un recul important par rapport à l'enveloppe de 2009 [...], mais il est vrai qu'en 2009, l'effort avait été exceptionnellement important en raison, notamment, des effets de levier du fonds de compensation de la TVA.
Une accumulation d'augmentations
Le conseiller UMP Stéphane BRACONNIER lors du conseil municipal de Poitiers du 12 juillet 2010.
© kritix.com
« Il nous est proposé une fois de plus d'augmenter les impôts locaux de 1,3%. [...] Et comme tous les ans, on va nous expliquer que la hausse d'impôt sert à financer le désengagement de l'État et le transfert des charges décidé par lui. [...] Simplement, je signalerais que la Dotation Globale de Fonctionnement versée à la collectivité en 2009 a augmenté dans des proportions bien plus importantes que l'inflation de 2009. Et que ça n'a pas du tout empêché les impôts locaux d'augmenter, puisque les impôts locaux ont augmenté de 2% en 2009. [...] En gros, la dotation de l'État a augmenté deux à trois fois plus vite que l'inflation l'année dernière. Cette année, c'est une sorte de rattrapage qui est fait par l'État et qui abouti à une diminution légère de la DGF. [...] Nous n'acceptons pas cette logique qui consiste à financer les dépenses de fonctionnement en [ne] s'arcboutant [pas] sur une logique de dépenses maîtrisées.
Le conseiller UMP poursuivit :
Poitiers aura aussi son plan de relance
Conseil municipal de Poitiers du 29 mars 2010.
© kritix.com
Ému, piqué au vif, le conseiller Moustapha El Belgsir partit, à la hussarde, à l'assaut des errements français dans un éloge de la dépense publique :
« Il s'agit de régression territoriale. Elle dit quoi la réalité aujourd'hui ? Elle dit que 75% des investissements publics sont assurés par les collectivités. Et que aussi, contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, que la dette des collectivités est 10 fois moins importante que celle de l'État [Le palais Bourbon fait refait effraction... Ndlr]. Ça veut dire quoi ? Ça ne veut pas dire que l'État n'a pas le droit d'être dix fois plus endetté que ses collectivités, pour peu que l'on sache et que l'on admette les raisons à long terme de cet endettement. Non, ça veut dire que nos collectivités sont des services publics performants.
La préfecture de Région irradie Poitiers, en mai 2009.
© kritix.com
« Alors nous aussi, nous allons aussi continuer de dire la vérité. Dire la vérité aux français ! Nous allons informer nos concitoyens de la réalité des choses... En tous les cas, nous allons informer nos concitoyens de la difficulté que nous avons à remplir nos missions lorsque la politique nationale n'est plus en adéquation avec notre volonté et nos engagements locaux auprès de nos concitoyens. Comprenne qui veut les échéances électorales venues ! »
Depuis le gouvernement Raffarin, les collectivités locales sont mises sous la tutelle de « textes scélérats »
« En 1999, le gouvernement avait signé un contrat de croissance avec les collectivités locales. En ce temps-là [Sous la Jospinie, NDLR], on indexait sur la croissance, les dotations aux collectivités. C'était une riche idée qui avait permis des investissements [qui] se révèlent extrêmement vitaux pour les collectivités locales et pour nos concitoyens. Depuis 2002 — vous l'avez assez dit, je le répète parce qu'il faut le répéter. Depuis 2002, [Depuis le gouvernement Raffarin, NDLR] l'État transfère des compétences onéreuses aux collectivités sans les compenser, contrairement à ce que prévoit l'article 72-2 de la constitution voté en 2003. Mais malgré cela, les collectivités ont prouvé l'excellence de leurs services. La forme que prend cette tutelle financière est purement et simplement un étranglement financier qui nous oblige, soit à réduire la qualité des services publics, soit à augmenter l'impôt.
L'espoir du retour sur investissement
Poitiers, hôtel de ville en avril 2009.
© kritix.com
« Alors, venons donc maintenant à notre budget. [...] Si je reprends bien en amont les choses. Il va s'agir de gérer un budget général d'un peu moins de 230 millions d'euros. Avec un encours de dette qui est autour de 100 millions d'euros. [...] Notre budget principal est composé d'un budget de fonctionnement de 108 millions d'euros à peu près, et d'un budget d'investissement d'environ 28 millions d'euros. [...] En 2009, nous avons dégagé une épargne brute d'à peu près 8 millions d'euros : nous la destinons aux investissements. Vous remarquerez que, dans ce budget, les plus gros postes en investissement sont dédiés à nos bâtiments, à nos quartiers, aux espaces publics et aux espaces verts, à l'ANRU et bien entendu à Cœur d'agglo. [La fin du Conseil Municipal du 29 mars 2010 : Richesses redistribuées, Poitiers sécurisé] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2014-...) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2014-...) [externe] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2008-2014) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2008-2014) [pdf] |
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