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16ème Chronique
Alain Claeys « le gestionnaire » face à l'opposition de gauche
Kritix, le Sunday 3 March 2013 -
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François Hollande exécrait les PPP, pudiquement grimés en Contrats De Partenariat, Baux Emphytéotiques Administratifs, Opération d'Intérêt National, Autorisation d'Occupation Temporaire
La conseillère de gauche alternative Maryse Desbourdes et le conseiller Maxime HUILLE (MoDem) lors du conseil municipal de Poitiers du 27 septembre 2010.
© kritix.com
Décider sans trop d'espoir sur sa gauche, avant que la plupart ne s'en tape, est dans un sens gage de lucidité. Les partenariats public-privé (PPP) et Vinci font de Poitiers et son pourtour un bien bel investissement pour les pétrodollars de Qatari Diar et son entregent du Hamas ; politiques wahhabites qui investissent le sport et les zones sensibles françaises, désertées par la République. Ici est le siège d'une souveraineté qui en phagocyte une autre. Le pragmatisme furtif nécessite la pensée unique dans une concentration des pouvoirs et la pétrification des personnels politiques. Adviendra ce qui devra advenir : les fatuités des fausses modesties iront se confondre dans le Dies irae d'une vox populi hors d'elle. La France n'est ni club, ni réseau d'obligés. Elle ne saurait tarder d'attendre cet éveil, ces Lumières combattues par les tenants de la propagande angoissée du tout marchand et consorts. Des profondeurs, grondements et tremblements de voix caverneuses du tout France s'élèvent au-devant d'une République asséchée par un bipartisme monolithique. Quand on privatise le service public, l'abandon de souveraineté politique s'impose à tous. Il s'agit ici de démission coupable du politique, déresponsabilisé par les systémiques, anarchiques et opportunistes cofinancements en tous genres.
Désengagement de l’État ou l'impôt local comme variable d'ajustement gouvernementalC'est à Poitiers qu'une élue pugnace, aux convictions bien trempées, fait valoir les torts d'un pouvoir cadenassé. Sans propagande mensongère du Bourget, l'opposante de gauche Maryse Desbourdes sur la barricade des gens d'en bas : « Dans le document que vous nous avez présenté, il n'y a rien de changé par rapport aux années précédentes. C'est normal, c'est le dernier budget de la mandature. Et pourtant si, il y a du nouveau, il y a du changement : au niveau national, il y a un gouvernement de gauche, un nouveau gouvernement. Dans la présentation de ce débat, dans le texte, il est étonnant de ne pas y lire les données économiques des collectivités locales (sachant que les prêts toxiques des collectivités locales représentent 6 milliards d'euros) ainsi que les orientations de ce nouveau gouvernement à travers la loi de finance 2013. Est-ce que les collectivités vont contribuer à la réduction des déficits publiques comme c'était le cas en 2012 ? Sans aucun doute, la réponse est oui ! Mais alors ce silence sur la politique de ce gouvernement est bien suspect. La crise serait-elle derrière nous ? Ou alors ce gouvernement mène-t-il la même politique que celui de Sarkozy ? » « La liste est longue de ce qui ne va pas. [...] On s'en rappelle tous, François Hollande avait dit : mon ennemi c'est la finance ! […] Depuis 2008, la situation financière des États comme des collectivités ne cesse de se dégrader. Une autre alternative à gauche est possible ! C'est ne pas accepter le traité européen et la soumission à la finance, au patronat ; et proposer une autre répartition des richesses en faveur de la population. C'est proposer un autre développement économique, non productiviste, écologiste, afin de répondre aux besoins du plus grand nombre. […] [C'est combattre] la précarité en légiférant pour donner des droits pour s'opposer aux licenciements boursiers […]. Le changement c'est maintenant... Mais c'est quand maintenant ? »
La conseillère de gauche alternative Maryse Desbourdes, au conseil municipal de Poitiers.
© kritix.com
« En ce qui concerne les orientations budgétaires, pour la troisième année consécutive, vous n'augmentez pas les impôts locaux pour préserver le pouvoir d'achat... C'est en effet une bonne décision. Mais la valeur des bases, décidée par le gouvernement augmente de 1,8 % en 2013. Et c'est conséquent : depuis 2011 les taux sont à zéro, mais c'est compensé en partie par la réévaluation des bases qui ont augmenté plus que l'inflation depuis 2008 ! Donc le pouvoir d'achat des habitants n'est pas vraiment préservé. D'ailleurs le montant des impôts locaux perçus par la ville est passé de 46 millions d'euros à 56 millions d'euros de 2008 à 2013. Il faut aussi dire que le taux d'imposition de la taxe d'habitation est très élevé à Poitiers ! Il est de 25,13 % ! Et celui de la taxe foncière aussi. [...] Ce sont les habitants qui vont payer le plus, car l’État se désengage. […] [À Poitiers], les investissements augmentent et par conséquent l'encours de la dette qui se situe à 110 millions d'euros en 2013. […] Pour nous ce qui est important c'est de savoir sur quelle durée nous sommes endettés. […] Pour rembourser le capital de la dette et des nouveaux investissements, il vous faut dégager une épargne brute [capacité d'autofinancement, NDLR] de 10 millions d'euros […] en baissant les dépenses de fonctionnement, en augmentant les tarifs pour compenser les désengagements de l’État et pour payer les frais financiers. » Le grand argentier Francis Chalard ne démérita pas et donna à Poitiers les taux de l'usure les mieux négociés. Les écritures comptables, il les manie avec art et les maîtrise conformément aux décisions d'en haut ou d'ailleurs. Soumis à la complaisance coupable des langues de bois, son expertise permet à Poitiers de soulager la charge de la dette tout en augmentant la charge des contribuables, désormais tous "vaches à lait" des désengagements de l'ultra-libéralisme entériné par une Représentation Nationale en majorité atone, impuissante et politiquement déresponsabilisée.
Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2014-...) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2014-...) [externe] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2008-2014) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2008-2014) [pdf] |
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