Pingres banlieues : Azouz Begag pourquoi te caches-tu ?
Nul ne saurait Haigneré la "recherche fondamentale" !
RMA : le Fillon de la discorde !
Raffarin a la LEN mauvaise !
Raffarin, crise ! Tr'affarien...
Le peuple bat le pavé... Raffarin bat en retraite !
Raffarin débridé par un viral colin-maillard !
Désordre : la SECU part en... OUILLE ! Sarkozybavures...
Cancer : tolérance zéro pour les fumistes !
Monsieur 49-3 neutralise les jacobins parisianistes !
Monsieur 49-3 est en cure !
Hallucinations Raffarin !
Sagesse JOSPINcendiaire !
Bayrou raille le train-train Chiraco-Schröder !
Ce n’est pas la Mer à boire, Francis !
Sur la longue route du bon De Robien !
Accusé Juppé, avancez !
UMP en apnée !
Villepin : le Tri ' poli vietnamien !
Caries chiraquistes !
Sarkozy ne CNIL pas des yeux !
Perverse exception française !
SECU sous perfusion !
Papon, le révisionniste !
"Terroir Raffarin": Budget flambé
Le "6 SMIC en 1" de Fillon
Chirac bouscule les "G8 compromissions !
Le conjuré Chirac mortifie la CPI !
La plaie des nantis !
Aux armes, Raffarin !
Polémique chasseresse !
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15ème Chronique
Accusé Juppé, avancez !
Kritix, le Monday 9 December 2002 -
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L'arche justicière Delanoë lave Paris des sulfureux corrupteurs et ce, longtemps après J.C ( Jacques Chirac). MAM (Michèle Alliot Marie) n'aime pas le précepteur du nouveau né, bébé UMP ! Fils spirituel de super menteur, super looser emmène le bébé avec l'eau du bain parmi les affres des affaires judiciaires... La citoyenne Bernadette C. serait aussi conviées devant les juges, pour expliquer le train de vie d'un certain couple Chirac à la mairie de Paris ! Tandis que De Robien renvoie l'ascenseur aux français, le suspect Juppé exprime sa haine pour l'UDF, ce qui n'empêche pas l'UMP de perdre un siège à l'assemblée nationale au profit d'un UDF soutenu par le ministre des transports G.D.Robien ! Et comme si cela ne suffisait pas, M. Pandraud, ex-directeur de cabinet de Chirac, est mis en examen ! Mais sans plus tarder commençons par le commencement.. Le rapport sur le budget de la questure de la mairie de Paris entre 1987 et 2000, sous les mandats de J.Chirac et J.Tiberi, révèle des "dysfonctionnements" dans les dépenses, parfois somptuaires, de la municipalité. Ce rapport de 94 pages avait été commandé à l'Inspection générale de la Ville de Paris par le maire socialiste Bertrand Delanoë, qui en a eu connaissance en mars dernier. Il n'a pas été rendu public par la nouvelle municipalité mais des extraits ont été cités dans la presse, notamment dans Le Canard enchaîné. B.Delanoë a transmis le document en juillet à la justice et a annoncé le 29 octobre son intention de porter plainte contre "X" avec constitution de partie civile. B.Delanoë, victime d'une agression à l'arme blanche le 6 octobre avait fait sa rentrée au Conseil de Paris le 17 novembre. La plainte pourrait viser des faits présumés de "faux en écriture publique, escroquerie et détournement de fonds publics". Le parquet de Paris avait jugé le mois dernier que le rapport ne pouvait donner lieu à des poursuites pénales. "Un certain nombre de dysfonctionnements parfois graves ont été mis au jour. Cette entité a versé à certains personnels de l'administration des avantages dépourvus de toute base légale", indique le rapport. "La questure s'est dispensée de passer des marchés publics (...) Ce laisser-aller a provoqué divers abus et conduit à multiplier les dépenses dont l'intérêt communal n'est pas toujours démontré", ajoute-t-il. Le budget de la questure est passé de 81 millions de francs en 1987 à 122 millions en 2000, "en l'absence de tout contrôle effectif des dépenses engagées", précisent les rapporteurs. Des éléments ont déjà été rapportés par le Canard enchaîné sur les "dépenses de bouche" de Jacques et Bernadette Chirac, avec un budget de 9,330 millions de 1987 à 1995, dont 58% des dépenses réglés en espèces. L'opposition municipale de l'époque aurait également bénéficié d'un "laxisme étonnant dans la gestion des crédits" et d'un "manque de rigueur juridique surprenant", selon les termes du rapport. Parmi de nombreuses anomalies, les rapporteurs notent au titre des "fêtes et cérémonies" un concert de Sacha Distel organisé le 15 avril 1997 avec 2.000 invités et payé 656.856 francs par la questure. Également une soirée le 30 novembre 1999 en faveur de 500 personnes pour un montant de 492.000 francs. Les dépenses pour les fêtes et cérémonies ont augmenté de 80% entre 1987 et 2000, selon le rapport. Les dépenses pour les appartements privés de la municipalité sont également pointées du doigt. Des dépenses personnelles telles que repas au restaurant, redevance audiovisuelle, voire frais d'obsèques, ont été remboursées sans justificatif par la questure. Une "prime de questure", illégale selon les rapporteurs, d'une moyenne de 41.000 francs par personne en 2000, a été versée sans critères clairs à des personnels communaux (247 personnes en 1993, 105 en 2000). Les rapporteurs relèvent que les archives de la questure ont été détruites en janvier 1999 et mai 2000. B.Delanoë a décidé en 2001 la suppression de la questure. Le député UMP de Seine-Saint-Denis Robert Pandraud a été mis en examen le 29 novembre pour "détournement de fonds publics", en qualité d'ancien directeur de cabinet de J.Chirac à la mairie de Paris entre 1983 à 1986. Cette mesure lui a été notifiée par la juge Colette Bismuth-Sauron lors d'une audition dans une enquête judiciaire, ouverte en 1998, qui porte sur des emplois présumés fictifs à la Ville de Paris. Selon Le Monde, il lui est reproché cinq contrats litigieux de personnes salariées au cabinet du maire, où ces personnes n'auraient pas réellement travaillé. L'avocat de Robert Pandraud, Me François Meyer, a annoncé qu'il allait demander l'annulation de la mise en examen car il considère les faits prescrits. Robert Pandraud, ministre délégué à la Sécurité entre 1986 et 1988, estime dans un communiqué au Monde qu'il est poursuivi "à la demande de l'actuelle municipalité de Paris, qui s'est portée partie civile et dont les motivations politiques n'échapperont à personne". Il explique que les cinq employés dont il a signé les contrats étaient des "consultants extérieurs" qui travaillaient en dehors de l'Hôtel de Ville mais étaient néanmoins au service des élus. Il s'agirait de deux spécialistes de la formation professionnelle, d'une spécialiste de l'écologie, d'une secrétaire et du collaborateur d'un autre salarié. C'est la première mise en examen dans ce dossier. Selon les investigations policières, plusieurs dizaines de personnes employées dans les cabinets de J.C (1977-1995) puis de J.Tiberi (1995-2001) à l'Hôtel de Ville n'auraient pas travaillé pour la mairie mais pour des partis politiques (le RPR notamment), des élus ou des ministres. Certains employés n'auraient pas travaillé du tout et auraient bénéficié de salaires de pure complaisance. En septembre, quatre anciens collaborateurs de J.C à la mairie avaient été placés en garde à vue à la police financière dans ce dossier, sans être mis en examen. Il s'agissait de Michel Roussin et Rémy Chardon, autres ex-directeurs de cabinet de Jacques Chirac à la mairie, Daniel Naftalski et Anne Cuillé, anciens directeurs adjoints. Annie Lhéritier, actuel chef de cabinet du président à l'Élysée, avait aussi été entendue par le juge sans être mise en examen. J.Chirac lui-même ne peut être ni entendu ni poursuivi, en vertu d'un statut pénal fixé par la Cour de cassation en octobre 2001 ( avec l'aimable consentement de l'ex. président du conseil constitutionnel, le socialiste R.Dumas qui lui aussi trempe dans des affaires politico-judicire avec l'entreprise Elf). Le président de l'UMP Alain Juppé, en examen depuis 1998 dans une enquête sur les emplois présumés fictifs de la ville de Paris, a été nommément désigné devant un juge par l'ancien directeur de cabinet de Jacques Chirac à la mairie, Michel Roussin, selon un procès-verbal d'audition publié le 3 décembre 2002 par Le Monde (quotidien qui fait son pain des fuites judiciaires). Selon ce procès-verbal, Michel Roussin a expliqué le 3 octobre au juge d'instruction de Nanterre (Hauts-de-Seine) Alain Philibeaux qu'A.Juppé avait demandé personnellement en 1991 l'embauche à la Ville de Paris d'un cadre du RPR, Nordine Cherkaoui, qui travaillait en fait au parti gaulliste. "Le directeur de cabinet du maire n'avait pas l'initiative d'une embauche de ce genre (...) Il y avait obligatoirement à la base une demande soit d'un élu, soit d'une direction de l'administration municipale. La demande, en l'espèce de M. Juppé, m'a été transmise et c'est en réponse à cette demande que j'ai saisi l'administration générale", déclare Michel Roussin. Selon les avocats de ce dernier, M.Roussin aurait simplement été "interrogé différemment" par le juge Philibeaux, qui a repris le dossier en septembre après le départ de Patrick Desmure. A.Juppé est poursuivi depuis 1998 pour "abus de confiance, prise illégale d'intérêt et recel d'abus de biens sociaux" dans cette enquête, en sa qualité d'ancien adjoint aux Finances de J.Chirac à la mairie de Paris et d'ancien dirigeant du RPR. Une trentaine de personnes sont susceptibles d'être renvoyées en correctionnelle dans cette affaire. Le juge Philibeaux devrait mettre fin aux investigations dans les prochaines semaines. Le délai pour le renvoi du dossier en correctionnelle et le procès est plus incertain. Après la fin de l'enquête, les personnes poursuivies peuvent déposer des demandes d'actes complémentaires ou d'annulation de procédure. Le parquet devra ensuite prendre ses réquisitions mais le poste de procureur de Nanterre n'est pas pourvu actuellement. Alain Juppé a annoncé au Nouvel Observateur le 14 novembre qu'il abandonnerait la politique s'il était condamné à une peine d'inéligibilité au terme de la procédure. Moins d'un mois après sa création, l'UMP connaît ses premiers soubresauts et Alain Juppé, le mal-aimé de la droite, se retrouve en position d'accusé. Le 5 décembre, l'UDF a lancé l'offensive contre le président de l'UMP, portée sur les fonts baptismaux le 17 novembre dernier. Le président de la formation centriste, F.Bayrou, qui a refusé d'"enrégimenter" l'UDF dans le parti unique voulu par J.Chirac, a dénoncé "la tentation du caporalisme" d'A.Juppé. "On ne peut pas faire du sectarisme le principe qui régit la majorité", a-t-il souligné dans une interview au Monde. A.Juppé avait fustigé le soutien apporté par le ministre des Transports, Gilles de Robien, membre de l'UDF, à Christian Blanc, candidat de la formation centriste à une élection législative partielle dans les Yvelines. Il avait jugé "inacceptable le soutien de M. de Robien, qui est membre du gouvernement, à un candidat soutenu par l'UDF alors qu'il y a un candidat UMP". "Je vais le dire au chef du gouvernement", avait ajouté le président du parti présidentiel. (c'est bien dit le à papa !) G.D.Robien avait alors renoncé à un déplacement dans les Yvelines mais il a reçu à son ministère une délégation de maires de la circonscription convoitée par Christian Blanc, en présence de l'ancien P-DG d'Air France. Lors d'un point de presse, à l'issue de cette réunion, G.D.Robien s'est dit inquiet du risque de voir "l'UMP-Juppé" devenir "une simple machine à broyer les partenaires, à empêcher la société civile de participer à la vie publique, à décourager les vocations civiques des Français". "A l'UDF, nous avons le devoir de nous opposer à cette vision qui serait destructrice de notre démocratie. Et à l'UMP je suis sûr qu'ils seront très, très nombreux à s'opposer à cette déviance de la démocratie", a souligné cet homme de convictions, qui s'est dit "prêt à discuter au fond" avec A.Juppé. Pour F.Bayrou, on peut mettre l'attitude d'A.Juppé "sur le coup de la fatigue mais il vaudrait mieux avoir d'autres types de relations à l'intérieur de la majorité, à laquelle l'UDF appartient, librement mais autant que l'UMP". F.Bayrou s'est insurgé également contre les propos d'A.Juppé, qui a jugé à propos de la candidature de Christian Blanc que l'UDF donnait "son investiture à n'importe qui". "Rien n'est plus important à mes yeux que de voir des responsables de la société civile s'investir dans l'action publique. J.Chirac l'a dit à plusieurs reprises. Et voilà que, quand cela se réalise, on les traite avec superbe, condescendance et mépris", a répliqué F.Bayrou. "Or la superbe, la condescendance et le mépris conduisent tout droit dans le mur", a-t-il souligné à l'adresse directe d'A.Juppé. Le week-end dernier, le Premier ministre avait dû se poser en arbitre des rivalités au sein de l'UMP, illustrées par des attaques de N.Sarkozy à l'adresse d'A.Juppé. Le Premier ministre avait exhorté les dirigeants de l'UMP à être "très vigilants face aux agitations médiatico-politiques", et à dépasser les "clivages" et le "sectarisme". Une "chose très importante est de ne pas se dire qu'on travaille pour les uns ou contre les autres", avait souligné J.P.Raffarin. Selon des proches du ministre de l'Intérieur, N.Sarkozy a été "heurté" par la décision d'A.Juppé de refuser à un de ses fidèles, Brice Hortefeux, un poste de secrétaire général adjoint de l'UMP. "Il n'y a que les faibles qui se referment, il n'y a que les faibles qui se privent des compétences des autres", a déclaré le ministre de l'Intérieur. "Aucune ambition ne sera satisfaite sur la division, sur le sectarisme et sur la fermeture", a-t-il ajouté. "Il faut penser qu'il y a des élus qui attendent l'union, qu'il y a des militants qui se sont engagés pour nos idées et qui ne comprennent pas que nous ne les respections pas en n'ayant pas un comportement impeccable en terme de rassemblement", a poursuivi N.Sarkozy. "Et puis il y a les Français qui ne peuvent pas faire confiance à des hommes et des femmes qui n'ont pas cet esprit de rassemblement." La rivalité entre N.Sarkozy et A.Juppé s'exacerbe dans la perspective du renouvellement de la direction de l'UMP en 2004, voire de l'élection présidentielle de 2007. Interrogé sur ces remous à l'UMP, le président délégué du parti chiraquien, J.C.Gaudin, a manié l'ironie, lançant: "Et pourquoi le président de la République ne serait-il pas encore candidat en 2007 ?". Il a ajouté "souhaiter" cette solution. Des proches du chef de l'État ont rapporté que J.Chirac avait de son côté jugé "affligeant" le spectacle donné par la droite et "ne s'était pas privé de le dire". |
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