En 2015, François Hollande c'est 900 euros de dette publique supplémentaire par français !
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16ème Chronique

Sur la longue route du bon De Robien !

Kritix, le Thursday 2 January 2003 - 4267 consultations - Commenter la chronique

Bien, bien , trois fois bien, De Robien ! Trop bieeeen , pour tout ce qui retourne du dispositif contre l’insécurité routière. Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a affirmé que "tous les moyens" seraient utilisés pour lutter contre l'insécurité routière, une "maladie grave" de la société française, dans le cadre d'un "plan de bataille national". "Le gouvernement entend mener une action forte et cohérente, avec une vraie détermination, avec une culture du résultat", a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion de travail à l'Elysée sur l'insécurité routière le seizième jour de l’an 2002 de notre ère. "L'insécurité routière est pour nous une maladie grave de la société française et nous voulons la combattre. Tous les moyens seront utilisés pour réduire les accidents", a-t-il souligné. "Nous avons des pistes, des pistes économiques, sociales, policières, des pistes sur la justice, un ensemble de dispositions (...). C'est tout un dispositif global que nous voulons mobiliser en responsabilisant tous les acteurs", a précisé J.P.Raffarin. Lors de son interview télévisée du 14 juillet dernier, Jacques Chirac a fait de la sécurité routière l'un des trois "grands chantiers" de son quinquennat, avec la lutte contre le cancer et l'insertion des handicapés. "Le président de la République a manifesté son intérêt majeur pour un plan de bataille national contre la violence routière. Je lui ai présenté les orientations du gouvernement", a indiqué le Premier ministre. "Nous avons mis un programme de travail en place qui commence demain par un grand rendez-vous national d'écoute de tous les acteurs de ce dossier majeur, puis nous engagerons un certain nombre de décisions pour déboucher au début de 2003 sur un projet de loi", a-t-il ajouté. Des états généraux de la sécurité routière se sont tenus à Paris. "Nous voulons nous mettre dans une logique de résultat pour faire en sorte qu'on puisse protéger la vie des Français. C'est un combat pour la sécurité, il y a beaucoup de formes d'insécurité dans notre pays", a dit J.P.Raffarin. "C'est un sujet qui touche la France, qui touche la jeunesse de la France, qui touche nos forces vives. C'est un sujet inacceptable. C'est pour cela que le plan de bataille est global", a-t-il insisté. "La violence routière fait vraiment partie de nos priorités et le président de la République tient à ce que ce soit un des grands dossiers du quinquennat", a-t-il poursuivi. Au nombre des participants à la réunion de travail figuraient notamment Dominique Perben (Justice), Nicolas Sarkozy (Intérieur), Jean-François Mattei (Santé), Luc Ferry (Education), Gilles de Robien (Transports). L'insécurité routière cause quelque 8.000 morts chaque année en France.

Les députés ont adopté en première lecture, le 8 octobre dernier, une proposition de loi sanctionnant la conduite sous l'emprise de stupéfiants, notamment du cannabis. Les groupes UMP et UDF ont voté pour la proposition de Richard Dell'Agnola (UMP) qui s'inspire du dispositif réprimant l'alcool au volant. Le texte, qui a reçu "l'entier soutien" du gouvernement par la voix de Dominique Perben, ministre de la Justice, prévoit deux ans d'emprisonnement et/ou 4.500 euros d'amende assortis d'une suspension ou d'une annulation du permis de conduire pour toute personne circulant sous l'influence de stupéfiants - sanctions en vigueur pour la conduite en état d'ivresse. Les socialistes, les communistes et républicains et les Verts ont voté contre le texte, qu'ils jugent "inutile". Toutefois, au moment du vote à main levée, plusieurs socialistes présents dans l'hémicycle ont voté pour. Le texte a été examiné dans le cadre d'une "niche parlementaire" où les différents groupes du Palais-Bourbon peuvent à tour de rôle, deux fois par mois, présenter une ou deux propositions de loi. Il crée un délit de conduite sous l'influence de stupéfiants, prévoit la possibilité de faire subir un dépistage à tous les conducteurs s'il existe "une ou plusieurs raisons plausibles" de les soupçonner d'être sous influence de stupéfiants, et rend obligatoire le dépistage en cas d'accident corporel de la circulation, comme c'est le cas déjà pour l'alcool. Le texte, que Richard Dell'Agnola avait déposé en 1997 avant la dissolution de l'Assemblée, complète la loi de 1999 sur la sécurité routière et la loi de 2001 sur la sécurité quotidienne. Tel qu'amendé par le gouvernement, il stipule que "toute personne qui conduit un véhicule ou accompagne un élève conducteur dans les conditions" prévues au code de la route, "alors qu'il résulte d'une analyse sanguine qu'elle a fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants, est punie de deux ans d'emprisonnement et de 4.500 euros d'amende". "Il est urgent de légiférer en la matière pour répondre enfin à l'attente de l'opinion publique qui s'inquiète légitimement de voir, de plus en plus souvent, des conducteurs impliqués dans des accidents corporels alors qu'ils ont consommé des produits stupéfiants", a expliqué Dominique Perben.

Richard Dell'Agnola a précisé que 20% des conducteurs de moins de 27 ans - tranche d'âge pour laquelle la route est la première cause de mortalité - impliqués dans des accidents corporels sont sous l'emprise du cannabis. Dominique Perben s'est toutefois demandé s'il ne convenait pas de rendre aléatoires, et non plus obligatoires comme le prévoit la proposition, les contrôles en cas d'accident corporel "sauf en cas de raisons plausibles de soupçonner le conducteur". Il a en effet souligné que le coût des contrôles était plus élevé pour le dépistage de stupéfiants que pour l'alcool. "Je souhaiterais qu'au cours de la navette, nous puissions d'un commun accord encadrer cette mesure nouvelle pour éviter tout dérapage budgétaire", a-t-il dit. Jacques Chirac, qui a fait de la sécurité routière l'un des grands chantiers de son quinquennat, avait souhaité le 27 septembre, lors d'une visite au salon mondial de l'automobile, que l'alcoolisme et la consommation de drogues au volant soient "beaucoup plus lourdement sanctionnés". "C'est un texte inapplicable, c'est une déclaration d'intention. C'est un affichage anti-drogue qui a peu à voir avec la politique de sécurité routière", a estimé le député socialiste René Dosière. "C'est un texte inutile, c'est un effet d'annonce politicien qui désigne une catégorie, les jeunes", a pour sa part déclaré André Gérin (PC). Pour Noël Mamère (Verts), "c'est une proposition de loi hypocrite et démagogique parce que chacun sait que le gouvernement n'a pas les moyens de la mettre en oeuvre". "C'est aussi une manière de stigmatiser une partie de la population française, en particulier les jeunes, en faisant croire que le cannabis serait la cause de tous les maux de la société", a-t-il dit. "Seuls les inconscients ou les mystificateurs peuvent crier au retour de l'ordre moral. En réalité, il ne s'agit que de remettre au volant l'esprit de responsabilité et la vertu civique pour diminuer l'hécatombe des vies humaines sur nos routes", a déclaré Jacques Myard (UMP-RPF). Le Sénat devrait examiner le texte à la fin du mois d'octobre.

Gilles de Robien a dévoilé le 18 décembre 2002, une série de mesures destinées à lutter dès 2003 contre l'insécurité routière en France, parmi lesquelles la fin du permis de conduire "à vie", l'obligation d'une visite médicale pour les candidats au permis et la mise en place d'une centaine de radars automatiques sur les lieux "accidentogènes". Le ministre des Transports a participé au Comité interministériel convoqué à Matignon sur la sécurité routière. Ce Comité, qui a réuni plusieurs autres ministres, dont Nicolas Sarkozy (Intérieur), Dominique Perben (Justice), Jean-François Mattei (Santé), doit décider d'un projet d'ensemble pour lutter contre le fléau de l'insécurité routière que le président de la République a placé au coeur des grands chantiers de son quinquennat. Chaque année, la France enregistre en moyenne 8.000 morts sur les routes et 150.000 blessés, selon le ministre. "Je veux pacifier la route. La vraie cause des accidents de la circulation, c'est la déresponsabilisation collective, l'absence de respect de la règle et de l'autre sur la route", a déclaré Gilles de Robien dans une interview au Parisien. Plusieurs mesures "dissuasives et préventives" seront mises en place dès 2003 "pour responsabiliser" les automobilistes, explique le ministre, qui insiste sur les contrôles en matière d'alcoolémie et de vitesse.

"Chaque conducteur peut avoir l'assurance qu'il sera contrôlé au moins une fois pour l'alcoolémie ou la vitesse en 2003 ou en 2004", a-t-il assuré. Le gouvernement y consacrera pour cela un important budget, qui servira à la mise en place de 100 radars automatiques dans le courant de l'année prochaine, a-t-il précisé. Ces appareils de détection de vitesse seront installés aux "endroits accidentogènes" et progresseront "de manière exponentielle". Les recettes des amendes serviront à acheter des nouveaux radars, a ajouté le ministre, qui prévoit l'installation d'un millier d'appareils en trois ans. Ce qui met de l’éthique dans la répression de la déliquence routière et en démontrant que l’Etat ne la fait pas dans l’intention de gagner de l’argent, mais pour assurer la sécurité publique : préalable au civisme.

Gilles de Robien a également insisté sur la nécessité de mettre un terme au permis "à vie" et plaide pour un permis probatoire de trois ans. "Dès 2003, les nouveaux conducteurs auront à faire leurs preuves pendant une période d'apprentissage de trois ans et débuteront leur carrière avec seulement six points", explique-t-il. "S'ils perdent leurs six points, il devront tout simplement repasser leur permis, après un délai de six mois", a ajouté le ministre.

Pour les nouveaux candidats au permis de conduire, Gilles de Robien préconise une visite médicale obligatoire, assortie d'un certificat d'aptitude à la conduite. Sur RTL, le ministre des Transports a assuré "que le permis de conduire ne sera plus demain ce qu'il est aujourd'hui". "Il sera augmenté dans sa durée, l'épreuve pratique sera beaucoup plus longue et ensuite, lorsque l'on aura le permis, on ne l'aura pas définitivement", a-t-il dit. Le ministre a également annoncé un développement des "éthylomètres" dans les voitures banalisées de police et de gendarmerie. Le gouvernement a déjà prévu, côté répression, des amendes pouvant aller jusqu'à 150.000 euros et des peines de prison jusqu'à dix ans. Il semble qu’à la volonté politique soit assortit un véritable panel de moyens techniques et financiers pour aboutir à des résultats. Il semble que ce ministre UDF des transports veuille mettre un terme à cette pandémie automobile. Que cette politique de sécurité routière puisse réussir pour l’intérêt général.

Encore une fois bravo à ce ministre qui sait résister aux groupes de pression de l’industrie automobile et de celle des boissons alcoolisées, pour le plus grand profit de l’intérêt général ! Lui, qui sut être redevable de l’action de son prédécesseur, et ce en toute impartialité et dans le souci du service rendu à la France.


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