Le Modem hume l'air du temps à défaut de se brancher avec l'évident substrat français.
Sous le feu des tirs permanents et croisés des snipers du bipartisme, le modem n'en est plus à une coupure près. Plus que jamais ostracisé par l'establishment, le centrisme français est depuis les européennes 2009, frappé de paranoïa chronique.
Sur son destrier béarnais, François Bayrou fait sa course en solitaire, avec cette peur maladive de celui hennissant d'un pré carré attaqué de toute part. C'est que la clé des scrutins majoritaires est en France, au centre. Mais à qui tendra-t-il la main ? En attendant, il arpente son Béarn, le silence rustique des cheminements à l'ermitage inspirant.

Valérie Marmin, qui devrait être sur la liste Modem aux Régionales 2010 en Poitou-Charentes.
© kritix.com
L'UMP et le PS tantôt le flattent, tantôt l'honnissent... L'Aunis, la Saintonge et le Poitou, incrédules, regardent cette chevauchée en ces terres de passages où la curiosité n'est pas une première. Au congrès d'Arras, le Modem lança sa campagne qu'il veut pluraliste, tournée vers la concorde nationale. Le modem dit les quatre vérités aux français, lesquels ne pourront plus affirmer : « On ne savait pas les funestes destinées sarkozystes... »
Habitué au grand air, parfois François Bayrou s'emporte, mais jamais se déporte au risque d'être ce pâtre maudit... En attendant, il prit sur sa liste picto-charentaise le binôme Turquois-Marmin.
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