En 2015, François Hollande c'est 900 euros de dette publique supplémentaire par français !
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6ème Chronique

Martin Schulz, évocati S&D et Poitiers

Kritix, le Monday 14 May 2012 - 4976 consultations - Commenter la chronique

Auprès de Jean-Pierre Chevènement d'Epinay, François Hollande prend ses inspirations ; et belfortains discours prêtent stature et charisme à celui qui les prononce.
       C'est un vendredi 13 que le républicain Alain Claeys prit soin de ne pas se découvrir et de préserver les volontés spirituelles François Mitterrand, au soir d'un jour d'Avril 2012. Ce qui fit ricaner quelques-uns de l'assistance dont nous tairons les noms pour quelques temps encore. Secourable amende honorable d'un gouvernorat d'intentions. Quant à François Hollande ; qu'il s'applique chaque soir à vénérer et invoquer le stratège François Mitterrand qui le fit roi ! A défaut, le parjure se fera cinglant.


Point Godwin de Martin Schultz à Poitiers
envoyé par kritixTV.
Le président du parlement européen Martin Schultz est venu soutenir la candidature de François Hollande pour la présidentielle le 13 avril 2012 aux Salons de Blossac de Poitiers.

Néron, j'écris ton nom !

A l'ombre de Saint-Hilaire-le-Grand-de-Poitiers, la sociale-démocratie n'est décidément pas en odeur de sainteté. L'auditoire clairsemé des Salons de Blossac comprenait pour l'essentiel convertis et caciques. Beaucoup de « point Godwin » pour justifier l'injustifiable des traités de libre-échange de l'UE, que sont les alignements consuméristes de Barcelone, Nice ou Lisbonne, décrétés avec entre autre la coupable complicité de la Jospinie dont l'élu François Hollande se réclame. Et d'exhumer opportunément, le Delorisme commercial de « saine terre de compétition entre nations » comme élément fédérateur et absolu. Oui, c'est vrai, les nations existent encore pour la marchandisation... exclusivement... enfin presque... pour le cynisme de Chicago.

Le président du parlement européen est homme charmant aux convictions victimaires. Il parle un beau français, que seul un francophile sincère sait employer. Selon son dogme, tout procède du libre-échange avec ce qu'il faut de liberté pour faire taire les souverainetés des nations européennes. Selon le bréviaire social-démocrate, la politique communautaire doit aller vers l'absolutisme bipartisan du libre-échange décrété au nom des Peuples, c'est-à-dire au nom d'une entité que le quidam ignore. Des modes de scrutin manipulés pour mieux dévoyer la démocratie représentative qui n'en a plus que le nom. Demandez à un passant le nom de son député européen ou de l'une des personnalités influentes de l'UE et vous serez étonné de constater pour principale réponse : indifférence, voire stupeur puis accablement. Demandez à ce même passant le rôle idéologique de l'Union Européenne sur sa vie quotidienne : sa réponse sera à la hauteur de vous tous devant la pierre de rosette. Ce qui arrange à court terme le bipartisme, mais qui à moyen terme causera sa perte. Il aura, comme tout système de classe, une fin.

Sa conception est majoritairement partagée parmi la technocratie européenne de 2012. « L'avenir c'est l'Europe » de François Mitterrand est redoutable pour ceux qui depuis le traité de Nice et de Lisbonne trompent intentionnellement les français. A ne plus rien gouverner, ils se feront gouverner par le peuple délaissé, parfois imprévisible, parfois bien avisé par la République, sous le regard béat d'une UE impuissante. Tel cet hymne à la joie qui ne parle qu'à l'élite européenne ! Beethoven pardonne leur, ils savent presque ce qu'ils font.

La troisième voix

Élisabeth Guigou aux Salons de Blossac de Poitiers, le vendredi 13 avril 2012.
© kritix.com

L'autorité de l’État n'a de réalité qu'à partir du moment où la décision politique est accompagnée d'un assentiment populaire. Le nier, c'est rendre les armes. Les sociaux-démocrates ont cette faiblesse par nécessité : leur raison d'être dépend de la discipline atlantiste et du matérialisme libertaire. A défaut d'innovations politiques, ils se perdent en archaïsmes marchands ! Demandez aux anglais de 2012 ce qu'ils pensent de Tony Blair et de la Troisième voix ! Demandez aux espagnols de 2012 ce qu'ils pensent de José Luis Rodríguez Zapatero ! Chacun d'eux ont laissé leurs compatriotes dans l'impasse politique et économique. Avec pour seul horizon une Europe du moins-disant social ! Ces deux premiers ministres de systèmes monarchiques ont en commun la sociale démocratie et une incapacité patente à reconstruire le pays dont ils ont la charge.

Pierre Moscovici — coqueluche DSK — François Hollande — pragmatique donc inconstant — et Dominique Strauss Kahn inconstant puisque néo-libéral sont des admirateurs de ce qu'ils appellent la gauche moderne... Ces éminences ont été, sont, ou seront aux responsabilités... Ne souriez pas, ces convictions les habillent jusqu'à présent !

Sous les périphrases, trouvez ci et là les inavouables, inénarrables abandons de souveraineté décidés à l'insu des français. Ce que le candide bipartisme ne sait malheureusement pas, c'est que la vérité se fera violente et que nul vœu pieux du Dieu Croissance n'aura de prise sur la fuite en avant des sociaux-démocrates.
       Un arbre mort ne bourgeonne pas. Leur naïveté est confondante. Le moment venu, ils devront pour chacun d'eux répondre politiquement de leurs actes devant les français : les électeurs n'ont pas grand chose à voir avec l'irresponsabilité mercantile des libre-échangistes tels le président Dominique Strauss-Kahn ou le commissaire Michel Barnier. Deux icônes, idéologiquement bien en cour dans ce gris bruxellois. Grisaille où la Flandre ne supporte pas la Wallonie. Cette réalité européenne est à l'image du déni de démocratie, orchestré par des clubs fermés dans chacune des capitales européennes et bien sûr dans Bruxelles la techno. Le président Martin Schulz ne cesse de le confesser.

Courtoises sympathies

De gauche à droite: Bernadette Vergnaud, Martin Schulz et Alain Claeys aux Salons de Blossac de Poitiers, le vendredi 13 avril 2012.
© kritix.com

Le vice-président de Poitou-Charentes Jean-François Macaire en maître des cérémonies, distribua la parole, précisant bien que certains avaient le privilège du Verbe sur d'autres... En toute amitié s'entend :
       «  Je me permettrais de donner la parole et éventuellement de faire des petits signes... Je demande par avance pardon aux autres orateurs qui vont précéder Elisabeth et Martin. [...] »
       Les députés de la Vienne au palais Bourbon : Alain Claeys, Catherine Coutelle et Jean-Michel Clément sont prévenus, tout comme la députée européenne de la Vienne Bernadette Vergnaud [ initiatrice du rendez-vous européen et poitevin... Ndlr]: François Hollande a donné ses ordres. Circulez, très chers camarades, il n'y a plus rien à voir.

A défaut d'être présent à Poitiers, l'officiel candidat réapprend la féodalité à Vincennes... Le député européen et social-démocrate assumé, Stéphane le Foll jubile devant Saint-Louis en rêvant suzeraineté bruxelloise. L'Europe d'avant-hier est à vos portes avec son cortège de communautarismes ! Sociaux-démocrates et chrétiens-démocrates sont dans l'UE. Les deux tombent à l'eau. Que reste-t-il ? La reconstruction.

Alain Claeys respecta le rite

Le premier édile poitevin Alain Claeys fit lecture devant son « prédécesseur et ami » en l'absence très remarquée de la présidente de Région. Les campagnes électorales sont toujours très possessives. Comme à l'accoutumée, l'élu Alain Claeys restera mesuré en prenant bien soin de ne pas fâcher les susceptibilités des 'uns et des autres'.
       Il présentera le sujet européen comme compétition commerciale entre nations européennes pour imposer des liens pacifiques émanant des vaniteuses lois de dévolution de la Croissance ; c'est en effet le code source des pères de l'Europe, mais sûrement pas l'objectif à dimension politique. A défaut de construire de nouvelles politiques, on se compte et l'on compte. Ce ne peut être que consensus courtois: Poitiers connaît.
       En attendant la suite, Alain Claeys, visiblement ému :
       « Chers amis, François Mitterrand disait : 'la France est notre patrie. L'Europe est notre avenir.' [l'élu poitevin se garda, bien avisé qu'il est, de commenter de quelle Europe et de quels traités, le président Mitterrand percevait les délicats équilibres qui échappent aujourd'hui à ses prétendus descendants. Ndlr] […] François Hollande propose une autre voix : celle de la Croissance. [opposée à l'austérité de la droite ultra-libérale. Ndlr] Et cette voix commence à être entendue dans de nombreux pays d'Europe ! Même le Financial Times, salue nos positions et se prononce désormais pour une relance keynésienne. […] C'est aux frontières [...] de l'Europe que nous devons réguler le marché. Non pas sur l'application stricte d'un protectionnisme obtus, mais simplement pour permettre à l'ensemble des pays européens, à leurs entreprises et à leurs salariés de jouer à armes égales. […] Comme vous, je le sens, je le sais, François Mitterrand sera élu président de la République. »
       Définitivement, de Tulle à Carmaux, le 'mimétisme-François' avait eu raison de l'inspiration. Le républicain Alain Claeys s'était fait sentencieux à l'ombre d'une leçon à points.

Hymne à la France mendiante !

Élisabeth Guigou aux Salons de Blossac de Poitiers, le vendredi 13 avril 2012.
© kritix.com

Le député de la Vienne Jean-Michel Clément, après avoir défendu les 20% des français ruraux:
       « J'attends de l'Europe son soutien [pour les territoires, Ndlr], j'attends aussi de François Hollande et de la politique qu'il conduira... je crois savoir qu'il s'est enraciné en Corrèze... Il s'est enraciné en Corrèze parce qu'il avait besoin d'un territoire pour naître président de la République demain... Et je pense qu'il saura entendre la voix de ces territoires qu'il sait représenter aujourd'hui. »

Puis, Catherine Coutelle, députée de la Vienne, témoigna pour le combat politique du droit des femmes au niveau européen.

Puis, Bernadette Vergnaud , députée européenne, fière d'avoir travaillé sous l'autorité du président du parlement européen Martin Schulz, prononça un discours qui avait une certaine tenue pour une social-démocratie assumée. Tournée vers le président du parlement européen, Bernadette Vergnaud, complice :

« Ce soir, on n'est pas très nombreux [400 personnes tout au plus... Ndlr], parce que Martin n'était pas très connu. [...] Dans le années 1960-1970 on était pour l'Europe par passion... Parce que l'Europe était une histoire de tripes et de sentiments ! [...] Au cours de ces années 2004-2012, où j'ai eu la chance, le privilège de travailler sous ta houlette […] pour faire vivre intensément nos valeurs d'humanistes trop souvent bafouées par les marchés ; c'est cette puissance intérieure que j'ai admiré et que je voulais, je tenais à vous faire partager ici à Poitiers. […] Cette campagne comme l'a dit François Hollande le 17 mars au cirque d'hiver, est très particulière... Car jamais une élection présidentielle n'aura eu un tel enjeu, dans un tel contexte : à la fois permettre une alternance en France et aussi une espérance en Europe. L'Union Européenne traverse la plus grave crise de son histoire. Crise financière, crise économique, crise politique, crise institutionnelle, crise existentielle même. […] Sache-bien qu'après la journée, je pense assez riche, conviviale, que nous avons eu : désormais ce territoire est le tien ! […] Le meilleur fonctionnement des fonds structurels européens : Martin a vu que dans cette région on employait, on consommait vraiment en fonction des critères et des valeurs que nous voulons porter sur nos territoires. Nous sommes une région exemplaire ! Martin vous en parlera peut-être, parce qu'il a été assez impressionné. […] Tout ce qu'on a fait dans la journée, les intervenants que nous avons rencontré dans la journée nous montrent la pertinence de l'Europe sur nos territoires.»


Poitiers : l'adoration social-démocrate
envoyé par kritixTV.
Meeting du président du parlement européen Martin Schultz et d'Elisabeth Guigou à Poitiers le 13 avril 2012 en soutien à la candidature de François Hollande pour les présidentielles. Sur invitation de Bernadette Vergnaud dans la ville du maire Alain Claeys.

S'adresser à l'absence poitevine, sinistre logique d'une leçon de démocratie européenne !

Élisabeth Guigou, ancienne ministre, témoigna du discours officiel de Solférino sur les questions européennes, après avoir salué en bonne 'camarade' son cher Alain [le tutoiement, c'est moderne 'like' la perfide Albion... qui s'entiche d'une réforme constitutionnelle passant outre les Nonistes majoritaires en France... Ndlr] :

« Je voudrais vraiment remercier Bernadette d'avoir pris cette initiative. On connaît sa fougue, son enthousiasme, on en a encore eu une démonstration ce soir... Merci Bernadette ! [Celle du Poitou, pas celle de Corrèze... Ndlr] Je voudrais spécialement remercier Alain de nous accueillir... Avec Alain, nous nous connaissons depuis longtemps... Nous avons travaillé ensemble sur de nombreux sujets à l'Assemblée Nationale... C'est notre spécialiste en matière de Bioéthique en particulier... Mais pas seulement ! Il est je dois le dire sur ces sujets extrêmement délicats ; Alain a toujours fait preuve d'une finesse politique... Et je dois le dire aussi d'un engagement qui lui a valu l'estime, vraiment de tous. [Roselyne Bachelot en tant que ministre de la santé, saluera publiquement au Parlement, la contribution du député Alain Claeys... Christine Boutin, ministre, aura aussi été sensible à l'écoute du député poitevin... Ce que le préfet Bernard Tomasini, protégé du ministre de l'Intérieur Claude Guéant, ne pourrait que confirmer, ne serait-ce qu'avec la mise en place réussie d'une police municipale... Ndlr] Donc merci Alain de m’accueillir ici. [...]

Quel bonheur, cher Martin, de te retrouver ici […] Tu étais là encore le 17 mars [2012] pour une grande réunion des sociaux-démocrates européens autour de François Hollande... Pour apporter l'appui des sociaux-démocrates européens et du parlement européen que tu représentes […] Quand François Hollande dit nous aurons une vraie loi sur les conflits d'intérêts […] : l'exemplarité de l’État. Pour que tous nos concitoyens sachent que l'on ne sera plus traités de façon différente selon comme le dit la fable : qu'on est puissant ou misérable. […] Je dis que le chantage au chaos est indigne, indécent et antipatriotique [en référence au discours apocalyptique du président-candidat Sarközy, Ndlr]!
       Quand la France et l'Allemagne sont d'accords, alors oui on peut faire fonctionner ce moteur... [Et] non pas cet élément dominateur, ce directoire qui évidemment insupporte tous les autres. [...] Si la gauche gagne en France, c'est un espoir pour que la gauche gagne ailleurs en Europe... C'est un espoir pour que nous ayons une autre majorité au parlement européen.[Le président du parlement européen Martin Schulz doit sa place à une tractation politico-institutionnelle entre démocrates-chrétiens et sociaux-démocrates. Voici l’illustration d'un bipartisme absolu et assumé, désormais décomplexé... Ndlr]
       Une autre majorité au Conseil européen... Et faire une autre politique ! Parce qu'il faut le dire et le répéter partout : il n'y a pas qu'une seule politique possible ! Ni en France, ni en Europe. Il y a la politique des conservateurs, des libéraux et puis il y a la politique des progressistes ; des socialistes et des sociaux-démocrates […] Nous avons besoin d'une Europe qui se rapproche du citoyen. […] Porter enfin une voix européenne pour qu'elle représente une voix d'espoir et pour que l'Europe enfin, puisse reparler, être réentendue et recommencer à être aimée par nous tous et par nous toutes.»

Martin Schulz et la dénationalisation de l'Union Européenne

Martin Schulz aux salons de Blossac de Poitiers le vendredi 13 avril 2012.
© kritix.com

Martin Schulz, président du parlement européen depuis le 17 janvier 2012 et pour 30 mois, s'exprima en français, tout en nuances, devant un auditoire tout acquis à sa cause. Cette langue diplomatique lui permet d'atteindre tout ce qu'il faut d'influence, là où beaucoup ne vont plus. C'est un homme politique de convictions qui sait user tout comme François Hollande d'ironie et d'humour. C'est un acteur important de la sociale démocratie européenne :

« Moi je suis là aussi, en représentant d'une institution européenne, en fait le parlement européen... Je suis institutionnellement obligé de travailler avec celui qui est le président de la République française [Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa...Ndlr]. Vous connaissez le président en exercice. Je travaille sans aucune réticence dans le cadre des relations institutionnelles.
       Et le président de la République française, a l'habitude de dire : 'Le gouvernement de l'Europe c'est moi et en général.
[rires... Ndlr]' 
       Pour ajouter la semaine suivante : 'l'Europe est mal gouvernée !'[rires et applaudissements... Ndlr]
       Vous comprenez que je ne fais pas institutionnellement de commentaires, aussi ! [rires et applaudissements... Ndlr] […] Tous les observateurs ont mentionné que le résultat des élections en France : soit présidentiel, soit législatif ; décide sur le futur de l'Union Européenne. […]
       Des gens expliquent que notre modèle est menacé économiquement par d'autres parties du monde où la production, la prestation des services est moins chère... et qu'il faut pour rester compétitif diminuer nos droits sociaux, c'est-à-dire changer notre modèle social en Europe ! Ce sont des gens qui courent les couloirs de la commission de Bruxelles, du Parlement à Bruxelles, du Conseil, de l'Assemblée Nationale... Partout des lobbyistes qui nous racontent : prolongement du temps de travail, baisse des salaires et fin des droits sociaux ; c'est la condition pour la Croissance ! Depuis 15 ans ils nous racontent çà ! L’État n'intervient pas , l'Union Européenne n'intervient pas : il faut laisser l'économie libre, il faut la laisser se développer...
[discours des néo-libéraux... Ndlr] […]
       Je ne veux pas que nous abandonnions au futur : notre système de protection sociale, de partenariat social, des salaires dignes pour rester compétitifs.

Des pyromanes clairement identifiés par Martin Schulz

Les 500 millions d'européens qui sont les citoyens, citoyennes de la région la plus riche du monde, doivent rester ensemble et se donner les instruments communs pour négocier avec ces autres régions du monde, pour dire si vous voulez faire du commerce avec nous, il faut que vous acceptiez notre système à la place du vôtre ![applaudissements... Ndlr]Notre système est défendable, précieux et çà améliore la vie des citoyens. […] L'union fait la force et nous sommes capables de défendre notre système et de convaincre les autres d'accepter l'amélioration sociale de la commission des pays. Cette force européenne est indispensable pour réguler les marchés spéculatifs qui nous ont mené dans la crise dans laquelle nous sommes ! […] Je connais des gens qui empêchent que nous imposions des règles strictes sur les marchés de spéculation ! Je ne citerai personne, mais je les connais institutionnellement très proches... [rires... Ndlr] […] Il y a des gens[pyromanes, sic ; Ndlr] qui spéculent sur la faillite des États ! […] Il est raisonnable de s'assurer, mais il ne faut pas consommer une assurance comme une marchandise ! […]
       Nous vivons dans un monde où la faim des uns est le profit des autres ! Ce n'est pas juste : il faut le réguler ! C'est pour çà que nous avons besoin de l'Union Européenne comme une force qui peut imposer des règles pour éviter des spéculations perverses ! [applaudissements... Ndlr]

Un traité de l'Elysée pour faire exister l'Union Européenne

On va signer un nouveau traité de l’Élysée, cinquante années après le premier traité de l’Élysée. Je trouve cela justifié quand le radicalisme monte. […] Aucun jeune ne doit rester au chômage ! […] Je ne crois pas que mes parents n'ait osé rêvé d'une vie comme j'ai aujourd'hui. Mais je ne sais pas si nos enfants auront encore la même stabilité, la même qualité de vie, comme nous l'avons. […] A la force nationale, on ajoute la force additionnelle : la force européenne. Beaucoup de gens croient que nous voulons cet État fédéral européen où la France a le statut de la Rhénanie Palatinat pour la République en général... Non ! C'est bien d'avoir une identité française. C'est bien d'avoir une identité allemande. C'est bien d'avoir une identité italienne, finlandaise ou chypriote ou portugaise... […] Mais l'héritage culturel ne protège pas de la compétition environnementale et économique et monétaire. On a besoin d'ajouter la volonté européenne là où il y a besoin. Ajouter la force européenne à l'identité nationale, çà ne sert à rien ! […] La haine, la supériorité raciale, la chasse aux minorités, çà existe toujours : c'est seulement sous contrôle. Mais ce n'est pas disparu. Nous avons changé d'Europe, mais nous n'avons pas changé le caractère humain.[…] Un mot de Thomas Mann, prix Nobel de littérature et qui représente pour moi un message primordial de l'Allemagne d'aujourd'hui. « Jamais plus une Europe allemande, nous voulons une Allemagne européenne. » Comme nous voulons une France européenne. Et si l'homme qui représente cette philosophie que j'essaie d'expliquer ici en France, gagne le 22 avril et le 6 mai... […] L'Europe va changer ! »


Unionisme : Hollande entre deux maires
envoyé par kritixTV.
Bertrand Delanoë (maire de Paris) et Alain Claeys (maire de Poitiers) lors d'un meeting de soutien au candidat socialiste à l'élection Présidentielle de 2012. Le 25 avril 2012 aux salons de Blossac de Poitiers.

Bruxelles, capitale du Politique virtuel

La rhétorique du président Schulz est telle une bouffée d'air frais, d'humour, sous le signe d'un déterminisme historique fondé sur le traumatisme de choix démocratiques et de déviances communautaristes de l'Europe du XIXème et XXème siècle. La plaidoirie du président du parlement européen est soignée et de haute tenue, c'est de la pure sociale démocratie, où s'articule l'innocente complaisance avec la marchandisation des modes de vie. Le commerce a des vertus pacificatrices, mais ne saurait à lui seul suffire pour gouverner, au risque de tomber dans les religiosités fanatiques. Ce qui aujourd'hui se profile de façon manifeste.

Passenger Name Record : l'Union Européenne devient une colonie américaine

[http://europa.eu/legislation_summaries/justice_freedom_security/fight_against_terrorism/l33277_fr.htm]

Le président Martin Schulz reste prisonnier de la culpabilité allemande. Tirer les enseignements de l'Histoire, n'est pas graver un trauma dans le marbre institutionnel ! Prétendre que le Progrès passe par le culte de la culpabilité c'est oublier que l'Histoire est tout à la fois sombre et lumineuse. Les progressistes ne devraient jamais se détourner de ce qu'il peut y avoir de grand chez le faillible. Ce n'est pas en cadenassant le genre humain que l'on établira des échanges internationaux paisibles.

Au printemps 2012, le 19 avril, le parlement européen du président Martin Schulz, s'engage à communiquer la vie privée des citoyens européens en partance pour les USA : nom, adresse, numéro de passeport ou numéro de carte de crédit  ! La destination atlantiste c'est big brother : vos libertés individuelles n'existent plus avec les USA du président Barack Obama. Les USA sont devenus une menace pour les libertés individuelles des européens , entérinée par les sociaux démocrates et les chrétiens démocrates européens ! Il est grand temps de mettre un terme à l'Union Européenne atlantiste avant que cela ne devienne un cauchemar , avant que l'Union Européenne politique ne disparaisse définitivement. Les peuples ne vont pas tolérer longtemps ces désinvoltures, corruptions, trahisons parlementaires.

L'Esprit des Lumières doit guider le Politique qui doit dépasser le courtermisme des Pragmatiques dans une innovation idéologique remettant l'Homme au cœur de toute fin politique. La liberté d'entreprendre ne constitue pas une politique mais l'un des maillons d'une politique au service de l'Homme. Banquiers et marchands doivent être mis au pas et obéir aux Nations souveraines.

Des pragmatiques, ne désespérons pas, ils s'adaptent à peu près à tout.


      


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