En 2015, François Hollande c'est 900 euros de dette publique supplémentaire par français !
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4ème Chronique

Ban « Lemas - Le Drian », souveraineté recouvrée

Kritix, le Saturday 9 March 2013 - 4499 consultations - Commenter la chronique

Respublica, Templiers de veille ; la République française se défend comme il se doit. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, pétri d'Histoire, réaffirme l'autorité de l’État de 2013, souveraineté pleine et entière. Il doit réhabiliter la voix de la France après le saccage des années atlantistes. Le charisme celtique n'est pas de trop, après l'ère de celui de Neuilly qui détesta les bretons... en 2007 et 2012. Bretagne, terre de dissuasion qui, honorée d'un début et d'une fin de campagne, gagnait déjà sa revanche.

Triomphe de Hollande
© kritix.com

Pierre-René-Lemas, secrétaire général de l’Élysée, pétri d'Histoire, grand commis de l’État et ami de l'Algérie d'hier et de demain si proche d'en haut, sert l'administration-puissance. Tout comme Abd el-Kader, ses pensées vont à Alger puis à Damas. Pourtant, le désengagement de l’État décidé par le président Sarközy de Nagy-Bocsa et poursuivit par le président Hollande, n'en finit pas de dépecer l'appareil d’État, au nom du pragmatisme de la dérégulation économique et financière. Les derniers traités européens n'ont d'autres fins que de nuire à la France d'un Pierre-René Lemas ou d'un Jean-Yves Le Drian. Comment ne pas comprendre que les ressources nationales sont incompatibles avec le totalitarisme économique européen ?

En moyenne, depuis 10 ans, la France dépense 1,08 milliard par an pour ses opérations extérieures militaires

Le président François Hollande, pétri d'Histoire, finira par le comprendre et l'admettre : gouverner c'est aussi en appeler à ses racines, toutes les origines. L’Élysée de 2013 lutte contre la France du communautarisme décrété par le Sarközysme. Trop sage pour ne pas le considérer, la présidence Hollande saura, via l'évidence de l'Europe politique des Nations, revenir sur le désengagement de l’État pour grandir une République, une et indivisible.

Le ministère Le Drian c'est avant tout une Force qui fait autorité devant la déliquescence du gouvernorat US. Et pour tous ceux qui en douteraient encore, Le Drian est celui qui dit Non à un inconditionnel commandement atlantiste des Armées. Il est surtout celui qui s'émancipe du leadership anglo-saxon dans les différents théâtres d'opération où claque au vent La Marseillaise.

Sans la souveraine patrie des droits de l'Homme, l'UE est une tombe

Depuis que le ministère Le Drian officie, la souveraineté française n'a subi aucun dommage ! Mieux, elle reconquiert pied à pied les reculs stratégiques de la droite des pleutres, celle du reniement gaulliste, celle qui piétine l'incorruptible Philippe Séguin. Celui qui désormais inspire toute confiance, installe la présidence Hollande dans une configuration définitivement acquise aux logiques politiques devenues anti-deloristes. Le chef des Armées peut s'enorgueillir de cette confiance des grands chemins ; confiance à maintenir et à amplifier politiquement. L'autorité régalienne n'en sortira que grandie dans un espace européen devenu vil et servile. L'UE de 2013, construction évidée ou vue de l'esprit du totalitarisme économique, met un continent désarmé à la merci des périls, genou à terre ! La France ne doit se fier qu'à elle-même : sans Défense, un peuple désarmé renonce à la paix civile pour la guerre permanente.

L’État-providence protège sans discriminer

Pierre-René-Lemas, secrétaire général de l’Élysée (à gauche) et Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense (à droite). En 2013.
montage © kritix.com

L'office Le Drian c'est aussi et surtout la rétention d'information pour mieux exiger le devoir de réserve de l’État-major des Armées. La République n'a qu'une voix souveraine au combat : la hiérarchie se tait sur ordre ministériel. Fermeté et écoute lorientaise illustrent ce ministre honoré, fier de son service. Obstiné, le ministère Le Drian prévient contre le péril fondamentaliste et le financement de piété pour corollaire. Sa volonté est à la mesure de ses convictions granitiques d'Huelgoat. Menhir de Carnac, recours, appui, le ministère Le Drian ne tremble pas, plaît à l’État-stratège et à la patrie des Droits de l'Homme. Persévérant, Le Drian se révèle à mesure que le péril menace. Réduction budgétaire ne lui inspire aucune impasse, mais plutôt le ressort français auquel il se tient. Il ne renonce pas. Cantonné, il poursuit l'idéal républicain quand les comptables raillent le matériel. Dans la tempête malienne, il tient. Dans les médias, il plie. Le poids des responsabilités séquestre l'urgence du choix et le chef des Armées l'écoute plus que tout autre.

Le Drian Jean-Yves, pluie de mousson d'un entre-deux-tours qui parle à l'oreille du Prytanée.


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