En 2015, François Hollande c'est 900 euros de dette publique supplémentaire par français !
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3ème Chronique

Jospin lex : François Hollande veut l'éthique

Kritix, le Sunday 18 November 2012 - 4404 consultations - Commenter la chronique

Sorti tout droit des catacombes, le trauma Hollande, Jospinite aiguë, œuvre à la salubrité publique. Après avoir abandonné la gauche en rase campagne, le revenant fait acte de contrition; et de quelle manière. À la manière d'un Antoine Pinay de l'éthique que l'on consulte dans le secret des Dieux. Lionel Jospin inspire. François Hollande est en béatitude devant son électrochoc de confiance républicaine. Jules Ferry, bien que satisfait de Vincent Peillon, attend toujours aux Tuileries... prestige oblige.

Abolition du cumul des mandats

La fin du cumul des mandats augurée par Lionel Jospin est la meilleure des nouvelles possibles, pour la République. Le renouvellement du personnel politique va enfin pouvoir opérer. La concentration des pouvoirs va enfin reculer. Montesquieu attendait depuis si longtemps sa SDP. Exempts de toute ambiguïté, les préconisations-annonciations sont révélatrices d'une démocratie-puissance. Lionel Jospin préconise une série de mesures simples mais fortes pour lutter contre les corruptions de tout ordre.

Recul du bipartisme

Lumières de Hollande. Rembrandt, esclave de la dette, eut trouvé ce printemps 2012-clair-obscur, trouble marécageux d'une France entre deux eaux. Croquer péché originel d'une République éconduite et manifester justice réformiste, contenterait l'heureux élu, dessein de l'une et indivisible Nation. Errance à l'arrêt, France au Progrès.
© kritix.com

Lionel Jospin propose le recul du bipartisme par une dose de proportionnelle au parlement, nécessaire à la pluralité du débat. Une démocratie d'avenir consent le débat dans tous ses aspects : le pire comme le meilleur. La décision politique n'est éclairée que dans le sage équilibre d'une paix civile sous l'autorité d'un État fort et conquérant. France-puissance face à une Union Européenne à la neutralité coupable, Union qui laisse des enfants quitter les bancs de la scolarité pour ceux du marché du travail ! Les valeurs françaises se doivent d’essaimer au plus vite, en Italie, en Angleterre et en Espagne. L'accès à l'éducation, l'école obligatoire n'est pas négociable : une société sans instruction généraliste pour tous est vouée au déclin. Cette Europe de 2012, c'est Germinal !

Au rapport !

Rapport Gallois, rapport Jospin feraient germination quinquennale. Les traits tirés, l'enfant politique de Corrèze, à mesure qu'il monte les degrés de l'escalier Murat, contemple le portrait en pied d'une gauche historique, plus qu'adroite. Les présidents passent, quelques-uns restent. La Corrèze laissera-t-elle une empreinte historique ? Dans une seconde chance, une « la vie en rose » peut-être... À moins que la pomme de discorde soit à ce point, le malentendu d'une rencontre nationale. En attendant, laissons au président, ce qui est au président ; et voyons plus après.

François Hollande est fasciné par François Mitterrand.
       François Hollande verse dans l'éthique de Lionel Jospin.
       François Hollande aime à s'enquérir de l'Europe désincarnée de Jacques Delors.

Le président gestionnaire François Hollande tente la légitimation sociale-démocratie-voilée

Tout se tient, voyez plutôt. Michel Rocard c'était le réformisme libéral-laxiste... que François Mitterrand mis au pas. Jacques Delors se refusa à la présidence de la République française, si rétive à sa politique libre-échangiste. Le président François Mitterrand en gardera un souvenir amer, au soir d'une vie d'un siècle. Le président-gestionnaire Hollande, Deloriste de cœur, semble louvoyer entre certitudes du passé et limites d'un dogme dépassé.

Lionel Jospin.
© kritix.com

Qu'il est loin le temps où Crésus dans une matérialisation inerte des peuples, classait sans suite l'Histoire des nations européennes... C'était « un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ». Un temps où la fin de l'Histoire était la réclame de l'escroc. Les années frics durant lesquelles la Mitterrandie chercha vainement boussole. En désespoir de cause, le charentais de la Nièvre légua le meilleur de la France universelle : innovation idéologique, qui depuis des siècles donne à l'Europe tout ce qu'il lui faut de grandeur d'âme. Construire avec ce qui existe, plutôt que le déclin. Tendre la main à ses contemporains avec cette force permanente du doute constructif français. C'est alors que le Deloriste François Hollande accélère plus qu'il n'avance avec ses contemporains. Quand l'idéologie ultra-libérale chassera ses commerces du néant, les forces charentaises feront place nette pour reconstruire.

Si François Hollande sut exhumer Lionel Jospin, le sphinx s'occupera des contempteurs du Tout-marchandisation.


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