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2ème Chronique
Triste Brésil de Lula : purification ethnique des indiens amazoniens par les fazendas
Kritix, le Tuesday 25 November 2003 -
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En 2003, vingt trois chefs de tribus indigènes ont été assassinés par des tueurs à gages, commandités par les "fazendas"! L'objectif pour ces colons est de casser, en son sein, les organisations tribales. En 1988, le Brésil avait entamé une politique de "réserves territoriales" (comme aux USA ou en Australie, pour les indiens), où les indigènes devaient pouvoir perpétuer une existence conforme à leurs "us et coutumes". Il s'agissait d'une clause constitutionnelle reconnaissant l'identité indigène.
Drapeau brésilien
© kritix.com
Celle-ci fut depuis, de nombreuses fois amendée, par les proches des "colons fermiers": une vaste corruption politique s'est organisée afin de réduire à néant tout "droit du sol" pour les populations tribales. Le tout étant de leur imposer une politique intégrationniste pour mieux les rendre dociles et serviles. Mais officiellement, on dit les respecter... La pérennité indigène n'est pas ! Il semble que ce bel élan de Tolérance soit devenu un "vœu pieux" ! La terreur est latente, cette forêt "vierge", une zone de "non droit" devenue ! Radicalisation de chacune des communautés brésiliennes; un symptôme ? Le territoire des indigènes s'étend sur un dixième des hectares de la forêt équatoriale d'Amazonie, initialement promis: la Mémoire ancestrale amazonienne est en danger ! Les exploitations des ressources naturelles brésiliennes (minerais, bois et or) se confondent avec les intérêts politiques locaux mafieux. Les propriétaires terriens locaux, appelés "fazendas", sont en but avec le pouvoir central: à une violence institutionnelle se substitue une violence privée. Au nombre de 181 "fazendas", la planification de la colonisation se partage les neuf dixièmes des hectares restants d'une forêt amazonienne réduite inéluctablement comme "peau de chagrin"! L'ONG "amnesty international" (www.amnesty.asso.fr) prend faits et causes pour ce drame qui tue à petit feu notre "poumon vert", et ceux qui y vivaient en harmonie, en ayant élaborer toute une science médicale que nous sommes en train de perdre; faute d'avoir les plantes et les indigènes savants, irrémédiablement perdus; ou bien par les politiques intégrationnistes qui tuent la diversité culturelle, ou bien par des exactions criminelles visant à éliminer tout contestataire. "amnesty international" prend donc à témoin l'opinion publique mondiale. Pendant que le statut quo législatif demeure: le saccage des terres originelles du "poumon vert" se fait en toute impunité ! Les eaux amazoniennes putréfiées par les mercures dus à l'exploitation aurifère, les indiens d'Amazonie se voient décimés par cette pollution ! Violations des droits de l'Homme et du patrimoine écologique mondial font le Brésil d'Aujourd'hui...
Amériques
© kritix.com
Pourquoi entend-t-on si peu parler de l'Amérique latine dans les médias occidentaux ? Une seule réponse est justifiée: l'ultra libéralisme fonctionne à plein régime. Cette doctrine veut que l'intégration de tout citoyen brésilien, se fasse par le libéralisme économique sauvage. Les entreprises occidentales comme EDF ou Renault adoptent une politique d'investissement, impossible dans l'UE. La loi du plus fort est reine, et quand des syndiqués ou des employés disparaissent à jamais, on ferme les yeux ! Le président brésilien Lula peine à réformer: il doit sans cesse négocier avec les conservateurs. Or, les contradictions entre les objectifs politiques et les tractations partisanes font que les plus faibles (indigènes) sont les "parents pauvres" des réformes. Il semble donc que le pouvoir central laisse à une poignée de colons, propriétaires terriens, la gestion des terres amazoniennes. Le "non droit" des zones colonisées serait une contrepartie aux réformes de la sécurité sociale et de la fiscalité, destinées en grands partie aux habitants des favelas (bidonvilles brésiliens); ceux-là même qui ont porté le président Lula au Pouvoir. Cet ancien syndicaliste et ami du chef d'état cubain Fidel Castro, le président brésilien Lula, au sens diplomatique aigu, cherche plus que jamais, l'intérêt général; considérant que la constitution d'une "classe moyenne brésilienne" est le cœur du programme politique du président Lula.
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