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1ère Chronique
Du rêve à l'espoir Barack Obama !
Kritix, le Saturday 15 March 2008 -
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Barack Hussein Obama (voir Galerie)
© kritix.com
Retenez bien ce nom qui claque, ce nom qui sort de la plus profonde abîme US; Entendez Barak Obama. Il est cet homme providentiel qui à défaut de promettre l'impossible promet à l'Amérique, promet pour tous les Américains. Et cela, les américains voulaient l'entendre. Les USA vont mal. Le peuple US est à terre, mortifié par les années Bush. Les américains veulent espérer, les USA veulent ce candidat démocrate. Son succès tient en ce qu'il n'a pas voté la guerre en Irak, son succès est qu'il veut une Amérique du dialogue planétaire: négocier avant toute autre considération et ne jamais poursuivre les guerres préventives d'une présidence Bush aux accents décadents, aux accents polluants de ses intérêts communautaires, à la ruine que constituent les pénuries d'hydrocarbures. Le président Bush rêve et parle d'une Amérique économique aux bases révolues, tandis que Barak Obama promet que l'Amérique rompra avec sa politique isolationniste, dans le respect des intérêts vitaux US. Il n'y a pas des communautés à servir, mais des américains...
Que l'Histoire donne à l'Amérique le pansement Obama, qu'elle cautérise cette nation en plein désarroi. Il ne s'agit pas d'une simple élection américaine, il s'agit de la chute de l'Empire US. Que cette mutation mondiale ne soit pas trop incorruptible, qu'elle prodigue ses indulgences avec un peuple si généreux et si souvent abusé par les siens. Le candidat démocrate Barack Obama doit être le prochain président des USA et le sera parce que rien ne peut être plus tragique que de ne plus croire en de grands projets sociaux US: indispensables à une cohésion nationale. La couverture maladie universelle US fait partie du rêve démocrate, de la volonté d'Obama. Les droits de l'Homme entrent en résistance... Que nous soyons pour ou contre l'ordre mondial édicté par les USA, rien ne serait plus maladroit que d'y croire encore. La Chine et l'Inde met au pas l'ancien Monde, cet Occident dont l'arrogance le mortifie, s'oubliant, à la plus grande satisfaction de la dictature chinoise, à la plus grande satisfaction de l'oligarchie élective indienne. L'Inde et la Chine comptent à ce jour, près de 2,4 milliards d'habitants, tandis que l'Occident n'atteint pas le milliard. A cette puissance démographique, s'y ajoute une redistribution des richesses entre les anciens empires occidentaux et ces deux géants démographiques. Ces deux puissances s'affirme au dépend de l'hégémonie occidentale et plus particulièrement US. Les USA eurent la naïveté de croire que leur modèle de libéralisme économique mondial ferait de ces nouveaux marchés des zones dépolitisées. C'était oublier les peuples, que trop d'experts bien en cour, percevaient comme de dociles consommateurs ou de variable « force de travail ». L'anglais technique, comme langue commerciale, déculturise le monde anglo-saxon qui de facto s'évanouit dans l'anonymat de la globalisation, en une uniformisation des consommations. Dans ce contexte, les USA ont poursuivit une politique de croissance tous azimuts en oubliant la sagesse du bon père de famille voulant que l'on vive selon ses moyens. Ce que les USA ne firent pas, en empruntant massivement à la Chine. Chine qui profita de l'avidité US pour accélérer son développement et dans le même temps l'assujettissement des USA à la démocratie populaire chinoise. Quelle ironie pour les droits de l'Homme où l'on passe d'une démocratie à l'autre en oubliant ses principes fondateurs, désormais vidés de leur substances: les JO de Pékin en sont la plus belle des illustrations. Voyez le boycott du cinéaste US Spielberg qui refuse de participer à la mascarade des festivités, sauve l'honneur, ne voulant pas cautionner un régime qui se sert de l'Afrique comme puits de ressources, en soutenant les guerres. Diviser pour mieux régner, endetter le continent africain, après le continent nord américain. Le constat est accablant. En réalité, le dernier bastion des droits de l'Homme résistent tant bien que mal dans l'UE. Barack Obama doit réussir en toute lucidité à composer avec les nouvelles puissances, en leur donnant une place diplomatique digne, avant qu'elles se l'octroie par le chantage armé, économique, ou financier. Il en va du salut des USA, de sa souveraineté. |
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